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Le Comité de Concertation s’est à nouveau réuni ce vendredi 20 août pour évaluer les mesures sanitaires encore en place et envisager la rentrée.

Situation sanitaire en Belgique

Les données épidémiologiques sont globalement encourageantes. 84,7% de la population adulte a reçu une première dose en Belgique et 81,9% de la population adulte est totalement vaccinée. L’objectif de vaccination de 70% au moins de la population adulte est donc largement dépassé. Il est donc possible de mettre fin aux dernières restrictions tout en restant prudent vu que le nombre d’hospitalisations augmente à nouveau. Cette augmentation devrait atteindre son point culminant à la fin du mois de septembre, avant de redescendre.

Cependant, des différences notables sont observées d’une Région à l’autre. A Bruxelles, le taux moyen de vaccination de la population adulte est toujours inférieur à 60%. Les assouplissements décidés ce jour ne seront donc pas mis en œuvre à Bruxelles, où des campagnes spécifiques de sensibilisation et de vaccination seront organisées dans les quartiers où la situation est moins favorable.

Port du masque

Le port du masque reste obligatoire, sauf pour les enfants de moins de 12 ans, dans les transports en commun et les gares, les magasins et les centres commerciaux ; dans les salles de conférence, les foires commerciales, les auditoriums, les lieux de culte, les palais de justice, les bibliothèques et lors de manifestations. Dans les lieux très fréquentés tels que les rues commerçantes, les marchés annuels et les foires, le port du masque reste obligatoire, comme le prévoient les autorités locales compétentes.

A partir du 1er septembre, le port du masque n’est plus obligatoire dans les espaces accessibles au public des entreprises, des collectivités publiques ou des associations, ainsi que dans le secteur culturel, festif, sportif, récréatif et événementiel pour les événements et fêtes privées rassemblant moins de 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes à l’extérieur, sauf décision contraire de l’autorité locale.

Assouplissements en Wallonie et en Flandre

  • Contacts sociaux

A partir du 1er septembre, les restrictions concernant les rassemblements à la maison ou dans un hébergement touristique sont levées.

Dans l’horeca, les restrictions relatives aux heures d’ouverture et de fermeture sont levées, de même que la limitation du nombre de personnes par table. Il n’est plus obligatoire de ne prévoir que des places assises à table ou de rester assis à sa propre table. Le service au bar est autorisé. Il n’est plus nécessaire de maintenir une distance d’1m50 entre les tables. Les restrictions en terrasse sont également levées. Le port du masque reste obligatoire lors des déplacements à l’intérieur de l’établissement.

A partir du 1er septembre, les buffets lors des fêtes privées (mariages, anniversaires…) sont autorisés. Il est aussi permis de danser.

A partir du 1er octobre, il est autorisé de danser dans les cafés.

  • Discothèques

Fermé depuis mars 2020, le monde de la nuit peut enfin rouvrir ses portes, à partir du 1er octobre. Les discothèques devront veiller à la qualité de l’air, à la ventilation, et respecter une capacité maximale en fonction de la superficie. Des protocoles seront disponibles dès le 10 septembre.

  • Evénements

A partir du 1er septembre, les restrictions sont levées pour les événements à l’intérieur de moins de 200 spectateurs et ceux en plein air de moins de 400 spectateurs. Pour les événements de plus grande capacité, les organisateurs peuvent limiter le public aux personnes munies du Covid Safe Ticket.

  • Voyages

Les voyages restent un facteur de contamination. Pour les personnes non-vaccinées, il reste nécessaire de se faire tester au 1er et 7e jour du retour. Les contrôles au retour des zones rouges seront renforcés.

  • Télétravail

Le télétravail n’était déjà plus obligatoire. Il est cependant toujours encouragé. A Bruxelles, il reste vivement recommandé.

Vaccination 

Le Comité de Concertation constate que malgré une progression notable, le taux de vaccination complète ou partielle des prestataires de soins est encore trop faible dans notre pays. Il souligne le rôle crucial que jouent les prestataires de soins dans la lutte contre le Covid et pointe la forte contagiosité du variant Delta dominant.  En conséquence, il est nécessaire de protéger de manière optimale tant les prestataires de soins que les patients. Etant donné qu’une obligation vaccinale contre l’hépatite B existe déjà dans les établissements de soins, le Comité prend la décision de principe d’imposer la vaccination complète à l’ensemble des prestataires de soins, y compris les indépendants, tant dans le secteur ambulatoire que dans les établissements de soins. Les ministres de la Santé publique et de l’Emploi organiseront la concertation sociale nécessaire et décideront ce qu’il adviendra en cas de refus.

Par ailleurs, un effort supplémentaire est nécessaire afin d’augmenter le taux de vaccination des 12-17 ans. Des actions spécifiques de sensibilisation seront menées en collaboration avec la médecine scolaire.