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Le gouvernement wallon dont fait partie le MR est parvenu à un accord sur son budget 2024. La trajectoire de la dette est maîtrisée et la réduction du déficit se poursuit.

Le budget 2024 de la Wallonie permet de rencontrer les grands objectifs du MR : pas de nouvelle taxe, trajectoire de la dette maîtrisée, économies structurelles, renforcement des investissements de relance. Signalons également un effort constant pour réduire le déficit. L’action libérale, en particulier celle menée par le ministre du budget Adrien Dolimont est ici clairement visible.

Le solde brut à financer de la Wallonie, soit la différence entre les recettes et les dépenses, s’élève, dans le budget 2024, à 2,976 milliards d’euros, en amélioration de 165 millions par rapport à l’initial 2023. Le solde de financement SEC, lui, atteint 2,209 milliards, à comparer aux 2,577 milliards de l’année passée.

Comme annoncé depuis plus d’un an, le fil rouge de l’action gouvernementale demeure la soutenabilité de la dette wallonne. Il s’agit d’agir en solidarité avec les générations futures qui ne doivent pas porter le poids d’une dette paralysante. Conformément aux recommandations de la Commission externe de la dette, le gouvernement wallon s’est engagé depuis 2022 à réaliser un effort structurel cumulatif de réduction du déficit à hauteur de 1% des recettes (au minimum 150 millions par an).

Le Gouvernement a réalisé 150 millions d’efforts structurels en 2022, auxquels se sont ajoutés 250 millions en 2023. Pour respecter les recommandations de la Commission de la dette, il restait 70 millions d’effort à réaliser cette année. Le Gouvernement va au-delà et réalise 100 millions d’efforts structurels en 2024. Depuis 2022, le Gouvernement a réalisé au total 500 millions d’efforts structurels.

Le gouvernement wallon a notamment misé sur la maîtrise des dépenses dans les administrations et les cabinets, une meilleure gestion des participations financières, une optimisation des perception des amendes administratives (délinquance environnementale, poids lourds en surcharge), la réforme du dispositif aides à l’emploi, la réforme du dispositif des chèques-entreprises ou la réforme des Titres-Services.

Un travail de fond permettra de maintenir des moyens conséquents pour assurer la pérennité du Plan de relance wallon, les cofinancements européens (issus des fonds structurels) et la relance de manière générale. Le Plan de relance et les cofinancements européens sont indispensables pour la Wallonie. Ils permettent d’investir dans des secteurs d’avenir, comme la recherche et l’innovation, la réindustrialisation ou l’isolation des bâtiments.

Enfin, plusieurs sujets feront l’objet d’un spending review (examen des dépenses) : la gestion du parc automobile de l’administration, le parc immobilier de la Région et les dépenses informatiques.