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Suite à l’annonce de quelques doctorants de leur volonté de « faire grève en juin et de ne pas dénoncer les étudiants qui seraient pris en flagrant délit de tricherie au nom de la cause palestinienne», la Ministre de l’enseignement supérieur Françoise Bertieaux appelle les autorités académiques, dans le respect de leur autonomie propre, à prendre toutes mesures pour ramener leurs enseignants à la raison et à prendre les sanctions disciplinaires nécessaires envers toutes celles et ceux qui ne respecteraient pas les règles imposées à leur fonction.

«Si nous sommes tous choqués du nombre de victimes civiles liées à la guerre à Gaza et soutenons les efforts de la diplomatie belge pour obtenir à la fois la libération des otages israéliens et un cessez-le-feu à Gaza, on ne peut cautionner les débordements liés à l’importation et l’instrumentalisation de ce conflit dans nos établissements d’enseignement supérieur. Je suis donc profondément scandalisée que quelques-uns s’octroient le droit de prendre en otage le parcours de réussite des étudiants au nom d’opinions personnelles. Leur appel à la tricherie équivaut à un appel à la fraude, ce qui est contraire aux règles de vie en société. En se comportant de la sorte, ces enseignants passent totalement à côté de leurs missions pédagogiques et, en imposant leurs opinions personnelles comme étant les seules valables d’être entendues, aux étudiants comme à leurs autorités académiques, ils bafouent l’une des grandes missions de notre enseignement supérieur : l’ouverture à l’esprit critique et au pluralisme. Ce ne sont pas là les valeurs morales que je souhaite pour notre enseignement supérieur… Par ailleurs, en pleine session d’examens, ce n’était vraiment pas la peine d’ajouter du stress au stress pour tous ces étudiants », regrette Françoise Bertieaux.