Skip to main content
AgricultureEurope & International

Agriculture – Willy Borsus est un ministre très offensif

Par 30/03/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

Le président du MR Olivier Chastel ne reste pas sourd face aux revendications des agriculteurs qui ont manifesté ce matin devant le siège du parti. Il veut souligner l’action du ministre Willy Borsus.

« Le ministre de l’Agriculture Willy Borsus est en première ligne pour les défendre » , rappelle Olivier Chastel. « Au niveau européen, il est incontestablement un des ministres les plus offensifs. Son ambition est de rendre une cohérence à la politique européenne ». Pour le MR, il importe de prendre des décisions qui garantissent l’avenir de notre agriculture, qui est un fondement de la construction européenne. Olivier Chastel soutient les propositions de Willy Borsus : régulation temporaire et volontaire de la production de lait, ouverture à de nouveaux marchés, allégements de charges pour les agriculteurs. « Notre agriculture a besoin de mesures structurelles pour résoudre cette crise. Les agriculteurs attendent autre chose que de belles paroles », estime Olivier Chastel. Olivier Chastel rectifie aussi les propos tenus ce matin par les manifestants. « Le MR ne soutient pas aveuglément le TTIP », explique Olivier Chastel ». « Si, comme libéraux, nous défendons la création d’un espace commercial avec les USA profitable pour l’exportation de nos produits agricoles, nous refusons de renoncer à nos exigences et à nos standards. Nous n’accepterons pas de revoir à la baisse nos normes sociales et sanitaires. Nous ne braderons jamais l’agriculture dans le contexte d’accords commerciaux », conclut le président du MR.

L’enjeu agricole est prioritaire pour le Mouvement Réformateur, à tous les niveaux de décision, de la Région au niveau mondial, en passant par le pouvoir fédéral et l’Union européenne. Les défis actuels doivent être l’occasion de réconcilier le monde de l’agriculture avec l’avenir. Les libéraux entendent préserver notre agriculture, considérée comme un vecteur du bien public, et renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs face à l’ensemble des partenaires du monde agricole.