Skip to main content

Georges-Louis Bouchez était l’invité de l’émission QR sur la RTBF, au sujet des prix du carburant. Il a plaidé pour une diminution rapide des accises afin de baisser les prix.

Alors que le coût d’un litre de diesel à la pompe dépasse les 2 euros et que les prix de l’électricité et du gaz atteignent également des records, l’émission QR a ouvert le débat pour trouver des solutions afin de face face à ces augmentations dramatiques pour le pouvoir d’achat des Belges. La reprise économique post-Covid et la guerre en Ukraine expliquent bien sûr partiellement cette situation. Les conséquences seront très concrètes pour toutes les personnes qui doivent se déplacer pour le travail, les transports en commun ne constituant pas toujours une alternative crédible.

Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, il faut agir urgemment pour baisser le prix des carburants. Comme il l’a expliqué sur le plateau, 41% du prix de l’essence correspond à la matière première. Le reste est principalement constitué de la TVA et des accises. Le gouvernement fédéral peut agir sur ces accises en les réduisant au minimum européen. Au total, le prix du litre pourrait diminuer d’environ 30 centimes. Mais cette mesure serait temporaire car le marché est actuellement très volatil. Il faut donc des mécanismes souples pour maintenir les prix à un niveau acceptable, et surtout pas compenser ces aides par des augmentations d’impôts.

Georges-Louis Bouchez rappelle que l’énergie chère est un choix politique. Il a été décidé à un moment de taxer davantage les énergies fossiles pour encourager les alternatives. Mais les citoyens ne peuvent pas tous profiter de ces alternatives (isolation de leur maison, recours aux transports en commun…). Aujourd’hui, vu l’augmentation des prix, l’Etat gagne de l’argent via ces taxes. Le MR souhaite redistribuer l’intégralité de ce gain aux citoyens. Il souhaite donc mettre en œuvre ce cliquet inversé rapidement. Le gouvernement devrait prochainement annoncer des grandes décisions en matière énergétique. La prolongation du nucléaire devrait être en faire partie.

Revoir l’intégralité du débat