Véritable drame humain, le fléau des adoptions illégales concerne, à travers le monde, des milliers d’enfants de toutes origines. Des enfants volés à leurs parents, à la naissance ou plus tard, parfois déclarés morts, puis séquestrés avant d’être vendus via des organismes d’adoptions à l’international.
La Belgique n’est pas épargnée par ce phénomène. Des centaines d’enfants ont subi ce traitement, depuis la fin des années 1950.
Pour le député fédéral Michel De Maegd, il est primordial que notre pays reconnaisse l’existence de ces adoptions illégales, qu’il accorde aux personnes concernées (les enfants adoptés, mais également leurs familles adoptives et leurs familles biologiques) un statut de victime, et qu’une enquête du gouvernement fédéral soit mise sur pied afin de comprendre comment ces faits ont pu se produire et de déterminer comment s’assurer que cela ne puisse plus arriver.
C’est le sens de la proposition qu’il a déposée à la Chambre et qui sera prochainement débattue. Mardi, plusieurs victimes de ces adoptions seront reçues en commission afin de raconter leur parcours, leur histoires, et les nombreuses conséquences que ces événements ont eu sur leur vie.
