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EnseignementSanté

Enseignement supérieur : un concours études de médecine/vétérinaire

Par 14/07/2015avril 13th, 2018Pas de commentaire

Le décret instaurant un filtre au début des études de médecine sous forme d’un concours en fin de 1ère année a été adopté en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, majorité contre opposition.

Le MR a quitté la séance avant les votes suite aux propos insultants tenus par le Ministre de l’Enseignement supérieur. Jean-Claude Marcourt (PS) a tenu de tels propos à l’égard du député MR Jacques BROTCHI. Ce dernier s’exprimait, au nom de son groupe, sur ce dossier. Le MR s’est toujours montré constant dans ce dossier. En effet, il a toujours plaider pour l’instauration d’un concours avant le début de la 1ère année et d’une année de remise à niveau, dite propédeutique. Ceci évitant la création d’une nouvelle catégorie de « reçus-collés ».

« Ce mercredi est un jour noir pour les étudiants comme pour les patients ! Pour les étudiants, car ce décret est un massacre social et un encouragement à la désolidarité entre étudiants ; pour les patients, car cela met en péril la qualité de la formation des futurs médecins.  En effet l’immobilisme du Ministre socialiste de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt depuis 2009 a engendré une augmentation très importante du nombre d’étudiants alors que les moyens de formation sont restés identiques. On risque dès lors de se retrouver face à des médecins n’ayant eu que peu de contact avec des patients », s’inquiète le député MR Jacques BROTCHI.

L’impact de l’origine sociale diminué par l’examen d’entrée

Par ailleurs, une étude de l’ULB a évalué l’impact d’un examen d’entrée avant le début de la 1ère année sur la réussite de cette même année. Et les résultats sont clairs. L’examen d’entrée diminue nettement l’impact de l’origine sociale des étudiants sur les chances de réussite et non l’inverse. Ainsi l’écart entre boursiers et non-boursiers passe de 21,4% à 9,6%… Jacques BROTCHIdemande encore : « Contrairement aux dires du Ministre, la solution défendue par le MR est donc particulièrement sociale. Pourquoi dès lors s’entêter idéologiquement sur une voie que 11 experts sur 15, au terme d’auditions organisées au Parlement, n’ont pas retenue ? ».

Enfin, dans ce débat sur l’accès aux études scientifiques (médecine, dentisterie et vétérinaire) et interpellé par le député MR Olivier MAROY, le Ministre Marcourt s’est montré particulièrement frileux quant à apporter une solution efficace face à l’explosion du nombre d’étudiants en médecine vétérinaire. « Le Ministre propose d’instaurer un quota plus sévère quant à l’inscription d’étudiants étrangers, mais c’est tout à fait pelliculaire. Comme en médecine, il est nécessaire de mettre en place un concours avant le début de la 1ère année… sans cela, nous irons également droit dans le mur ! », regrette Olivier MAROY.