Après deux éditions virtuelles, les membres et sympathisants du MR ont profité du plaisir de se retrouver lors d’une journée de fête à Herstal, marquée par de nombreux discours rappelant l’engagement libéral pour la création d’emplois et la baisse de la fiscalité.
Le 1er mai libéral, c’est une journée familiale qui met à l’honneur toutes celles et ceux qui travaillent, veulent travailler ou ont travaillé. Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, cette édition avait une saveur particulière puisqu’il s’agissait de sa première, l’événement ayant eu lieu par écrans interposés ces deux dernières années.
Le pouvoir d’achat était au cœur des discours politiques, notamment celui du président de l’Open-VLD Egbert Lachaert, qui s’est vigoureusement opposé aux projets « taxes, taxes, taxes » des partis de gauche.
Ensuite, Louis Michel, ancien président toujours très présent sur le terrain politique, est revenu en vidéo sur les origines du 1er mai libéral, dont il a été l’instigateur, et le sens de cette fête aujourd’hui.
Après l’expérience, place à la jeunesse ! Laura Hidalgo, présidente des Jeunes MR, et Pauline De Marco, la plus jeune élue MR, sont montées sur scène pour rappeler l’importance du rôle joué par la jeunesse dans la redynamisation de notre Mouvement.
Une nouvelle vidéo a ensuite évoqué les débats organisés dans le cadre de « Belgium 2030 ». Le MR organise en effet pour l’instant de nombreuses conférences et échanges sur des sujets comme le revenu universel de base, la micro-taxe, le metavers et le bitcoin… Il s’agit ici de revitaliser notre pensée politique et de positionner le MR sur des sujets modernes, novateurs et audacieux. Le rôle d’un parti politique est en effet de bousculer, de susciter le débat, et d’apporter des idées nouvelles.
Nos différents ministres wallons, francophones et germanophones sont ensuite montés sur scène, en l’absence de David Clarinval, retenu par des obligations médiatiques, et Sophie Wilmès, qui a mis un terme provisoire à ses activités politiques pour se consacrer pleinement à sa famille, son mari souffrant d’un cancer du cerveau. En signe de solidarité, la foule l’a longuement applaudie. Chaque ministre (Pierre-Yves Jeholet, Willy Borsus, Valérie Glatigny, Valérie Debue, Adrien Dolimont et Isabelle Weykmans), dans son domaine de compétences, a fait le bilan de son action en matière d’emploi, d’enseignement ou de formation.
Enfin, le public très nombreux a visionné une vidéo expliquant pourtant atteindre 80% de taux d’emploi était une priorité pour remettre notre pays sur les rails.
Georges-Louis Bouchez est alors monté sur scène pour prononcer son discours. Il a d’abord évoqué la légitimité du MR pour célébrer ce 1er mai à Herstal, ancien bassin industriel qui aurait besoin de libéralisme pour se relancer. Il a ensuite évoqué la création d’emplois, nécessaire pour assainir les finances publiques et permettre une baisse de la fiscalité. « Le pouvoir d’achat, c’est le pouvoir de choix », a-t-t-il déclaré. Il a fait part des propositions du MR pour augmenter le revenu net des travailleurs, améliorer les politiques de formation, revaloriser les pensions, et donner les moyens à la jeunesse de prendre son destin en mains.
En conclusion, Georges-Louis Bouchez a rappelé que la population n’avait que faire des petits jeux politiques mais qu’elle attend des solutions à ses problèmes quotidiens. « Privilégiez donc toujours la vérité aux faux-semblants, les réformes courageuses aux arrangements faciles, l’affirmation forte de votre identité plutôt que le repli lâche ou honteux. C’est grâce à la population et pour la population que l’on travaille et que l’on prépare la Belgique de demain », a-t-il conclu.
