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Ce lundi, l’invité de Martin Buxant sur Bel RTL était Charles Michel. L’occasion pour le Premier Ministre de revenir sur les récentes frappes en Syrie et de réaffirmer l’importance d’un dialogue dans ce contexte. Ces frappes ont été organisées respectivement par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Elles ont bombardé des installations chimiques du régime du président syrien Bachar al-Assad.

Un dialogue politique est nécessaire

La réponse du Premier Ministre à ce propos tient en deux points. D’une part, il condamne l’utilisation des armes chimiques par le régime Assad. D’autre part, il ajoute que la Belgique a de suite montré sa solidarité envers les pays concernés. Il comprend que le régime syrien a franchi une ligne rouge en utilisant des armes chimiques. Il est donc évident que c’est cela qui a poussé les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne à agir. Néanmoins, en ce qui nous concerne, il souligne que le point clé reste le dialogue. « Il est essentiel, fondamental, urgent que s’ouvre un réel dialogue politique ». Cela est indispensable pour garantir de la stabilité et de la sécurité, conclut-il.

Par ailleurs, Charles Michel affirme que, pour beaucoup sur le plan européen, la Belgique a raison sur un point important. Celui de considérer que le dialogue diplomatique doit se faire, y compris avec les acteurs avec qui nous avons des désaccords. Selon le Premier Ministre, défendre un processus de stabilité et de sécurité n’est possible que si une ligne de dialogue est présente. Il ne s’agit pas là d’un dialogue complaisant mais bien d’un « dialogue ferme, tranché et clair ».

Les Nations Unies comme fer de lance

Le Conseil de sécurité des Nations Unies est bloqué depuis plusieurs années sur la question de la Syrie car il n’a pas réussi à mettre sur la même ligne un certain nombre d’acteurs importants. Une pression est nécessaire selon Charles Michel. Elle permettrait la mobilisation des acteurs présents dans les régions concernées ainsi que d’autres au niveau international. De cette manière, nous pourrions garantir une perspective de sécurité et de stabilité.

Notre Premier Ministre affirme que les contacts bilatéraux que peut entretenir la Belgique sont nombreux. Cependant, il est conscient que « c’est d’abord au sein des Nations Unies que doivent être forgés des processus un peu plus optimistes ».

Le travail continue pour le Gouvernement fédéral

Dans la suite de son interview, Charles Michel est revenu sur les points futurs de l’agenda du gouvernement. Tout d’abord, le pacte énergétique sera au centre de toutes les attentions. Le gouvernement et le parlement devront préciser différents points clés comme notamment la question de l’approvisionnement de l’énergie ou encore celle des tarifs.  Ensuite, le Premier Ministre a, comme à son habitude, mis en avant l’importance de l’emploi pour ce gouvernement. Il a , en effet, indiqué les bons résultats en la matière et la volonté de maintenir le cap.