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Sur proposition du Ministre de l’Economie Willy BORSUS, et du Ministre de l’Energie, Philippe HENRY, le Gouvernement de Wallonie met en place le dispositif WalEnergie pour aider les entreprises à avancer dans leur transition vers le bas-carbone.

Avec l’augmentation des coûts de l’énergie et du CO2, pour être rentables voire viables, les entreprises de demain doivent s’inscrire dans un schéma d’amélioration de leur efficacité énergétique et de réduction de leur empreinte carbone. Cependant, elles ne disposent pas nécessairement de l’expertise ni de possibilités de financement adaptées pour investir dans les bonnes technologies énergétiques et climatiques.

Les entreprises ont besoin de moyens humains et financiers importants pour déployer des processus innovants en la matière, ce qui constitue un risque à la fois technique et financier, puisque ces investissements présentent souvent une rentabilité à plus long terme.

C’est pourquoi le Gouvernement confie aujourd’hui une mission déléguée à la SRIW, en concertation avec la SOWALFIN afin de mettre en place le dispositif WalEnergie pour accompagner et financer des projets de transition bas-carbone en Wallonie. L’objectif est ainsi de développer un nouvel outil complémentaire à ceux existants (notamment le dispositif EasyGreen de Novalia qui se concentre sur les TPE/PME) en vue de créer un guichet unique d’accompagnement et de financement des entreprises de toutes tailles.

Pour Willy BORSUS : « La Wallonie a travaillé activement à la mise en place de mécanismes de soutien à la compétitivité des entreprises et continue de le faire afin de les accompagner dans leur transition bas-carbone. Le guichet unique WalEnergie offre un cadre normatif clair, favorisant les investissements d’avenir sur le sol wallon ».

WalEnergie structurera son accompagnement des industries autour du financement de 5 axes stratégiques, à savoir :

  • L’amélioration des processus de production par des technologies de rupture, innovantes, bas-carbone ;
  • L’efficacité énergétique et rénovation des bâtiments en ce compris l’éclairage (éventuellement via des CPE) ;
  • La production d’énergie renouvelable ;
  • La mobilité durable ;
  • La logistique et la maintenance.

Pour Philippe HENRY : « La décarbonation de notre industrie est un enjeu majeur dans la transition climatique. Avec WalEnergie, les outils d’accompagnement des industries s’étoffent et se renforcent qualitativement afin de répondre au mieux à leurs besoins et permettra de renforcer le dispositif d’Accords de Branche en cours de révision. »

Dans un premier temps, WalEnergie travaillera avec des entreprises industrielles « pilotes » faisant partie des Accords de branche[1], issues de plusieurs secteurs, comme le secteur de la chimie ou de l’IT. Celles-ci identifieront les « pilotes » les plus propices.

Pour ces entreprises WalEnergie se basera sur des audits, sur le mapping CO2 et sur les plans d’actions actuels des entreprises pour avancer sur les propositions concrètes d’investissement avec des solutions de financement adaptées.

WalEnergie proposera également un accompagnement dans la mise en œuvre des plans d’actions dont les temps de retour sont longs (plus de 5 ans), au travers d’études complémentaires, d’un accompagnement pour identifier les subsides à l’investissement qui pourraient être activés afin de réaliser une analyse économique et financière robuste.

L’offre de financement sera constituée de prêts, garanties et, dans une moindre mesure, de prises de participation en capital.

[1] Pour rappel les Accords de branche Energie et CO2 en Wallonie sont des accords volontaires entre une entreprise et le Gouvernement en vue d’atteindre un objectif d’amélioration de l’efficacité énergétique. Plus de 230 sites industriels installés en Wallonie sont parties prenantes des Accords de branche au travers de 13 fédérations. Chaque entreprise intégrant les Accords de branche a pu, grâce aux aides délivrées par le dispositif AMURE, dresser un état des lieux de son profil énergétique et des améliorations envisageables afin d’améliorer son efficacité énergétique et de réduire ses émissions de CO2. Ces indicateurs, suivis annuellement, contribuent aux objectifs sectoriels des différentes Fédérations.