En séance plénière, le député MR Daniel Bacquelaine a interpellé le Ministre de la Santé sur ses projets préoccupants en matière de soins de santé.
Depuis toujours, le MR défend un modèle de soins performant, accessible et libéral, fondé sur la liberté de choix, l’autonomie professionnelle et la responsabilisation des acteurs. Un modèle qui fait la force de notre système et qui garantit à chaque citoyen un accès rapide et de qualité à des soins performants.
Mais aujourd’hui, les prestataires de soins émettent des craintes légitimes quant aux réformes, contraires à l’accord de gouvernement, qu’entend mener le Ministre Vandenbroucke.
« Jamais les prestataires de soins ne se sont sentis aussi méprisés. Le manque de concertation, l’opacité des décisions, et les mesures technocratiques prises sans ancrage dans la réalité de terrain, soulèvent une vague d’inquiétude légitime, » expose Daniel Bacquelaine.
Les mesures annoncées sont contre-productives :
- Supprimer le conventionnement partiel ? C’est réduire encore la capacité d’accueil des patientset allonger les délais.
- Réserver les primes INAMI aux seuls médecins conventionnés ? C’est transformer un levier d’innovation en un outil de chantage.
- Plafonner drastiquement les suppléments d’honoraires sans réformer la nomenclature ni le financement hospitalier ? C’est mettre à mal les équilibres déjà fragiles de nombreux hôpitaux et menacer les consultations extra-hospitalières.
- Supprimer un numéro INAMI sans garantir les droits de la défense ? C’est affaiblir l’attractivité d’une profession déjà en souffrance.
- Conditionner le financement des syndicats au taux de conventionnement de leurs membres ? C’est ni plus ni moins qu’un attentat contre l’indépendance syndicale.
« Notre système de soins n’a pas besoin de coups de menton bureaucratiques. Il a besoin de réformes structurelles : réforme de la nomenclature, du financement hospitalier, du paysage hospitalier. Ces chantiers figurent dans l’accord de gouvernement. Ils sont attendus. Ils sont urgents, nous devons les mettre en œuvre, » complète le député MR.
Le Ministre doit changer de cap, rétablir le dialogue et bâtir les réformes dans la concertation, pas dans la confrontation. Le Mouvement Réformateur continuera à défendre un système de soins accessible, de qualité, et respectueux de ceux qui le font vivre au quotidien.