Skip to main content

La proposition de résolution du député fédéral Emmanuel Burton a été votée en séance plénière ce jeudi 18 mars. Elle vise à intégrer, à terme, les véhicules autonomes dans le code de la route.

Les véhicules autonomes ne font plus partie de la science-fiction et sont déjà en circulation dans plusieurs régions du monde. En Belgique, le cadre légal pour leur déploiement sur nos routes est encore trop flou alors que les constructeurs proposent déjà quelques modèles à la vente et vont accroitre leur autonomie de conduite.  

“Il est impératif que notre pays puisse accueillir, dans un avenir proche, les véhicules autonomes sur nos routes. De nombreux obstacles freinent encore leur déploiement, c’est pourquoi nous devons rapidement nous préparer avec les régions, également compétentes sur cette question, pour répondre aux défis logistiques et législatifs que cette évolution de la mobilité du futur impose,” explique Emmanuel Burton. 

Car les avantages des véhicules autonomes sont nombreux : baisse des accidents, réduction des embouteillages, conduite plus économique, amélioration de l’autonomie et de la mobilité des personnes en situation de handicap, etc. Les défis, comme les questions relatives à la responsabilité juridique, la sécurité informatique ou encore le coût doivent en outre être relevés. 

Le texte déposé par le MR et porté par Emmanuel Burton, Vincent Scourneau et Kattrin Jadin vise donc à :  

  • Introduire une définition précise d’un véhicule automatisé  
  • Définir une stratégie nationale, en concertation avec les Régions, concernant la poursuite des tests de véhicules automatisés (y incluant les aspects humains, infrastructurels, technologiques et environnementaux 
  • Demander une étude à l’institut VIAS afin d’évaluer l’état de préparation des infrastructures routières et les adaptations éventuelles à apporter 

“On estime que les véhicules dits de niveau 5, soit totalement autonomes, débarqueront sur le marché belge vers 2030. C’est déjà demain. Il faut donc avancer sur ce dossier sans attendre. Un cadre européen doit également voir le jour mais ce texte représente une première étape en vue du déploiement futur des véhicules autonomes. Nous devons être prêts lorsque ces premiers véhicules seront proposés à la vente,” conclut le député fédéral.