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La proposition du député MR Michel de Maegd visant à végétaliser le parc immobilier fédéral vient d’être votée en Commission énergie de la Chambre.  

La végétalisation des bâtiments existe depuis les débuts de l’humanité. Oubliée, elle fait son retour, mais à une échelle encore trop réduite. Afin de promouvoir son utilisation à plus grande ampleur, le député fédéral Michel De Maegd a déposé une proposition de résolution afin de verduriser les bâtiments publics fédéraux. La proposition, votée ce jour en commission, a reçu le soutien de la majorité.

« Il s’agit d’un projet d’envergure, ambitieux et volontariste, » expose Michel De Maegd. « Mais totalement faisable à court terme. Un savoir-faire existe déjà. La végétalisation des bâtiments est en outre facilitée par des innovations architecturale et matérielle. Les biomatériaux permettent ainsi aux bâtiments de s’adapter à la végétalisation et de favoriser sa culture, sans nuire à la solidité ou à l’étanchéité des surfaces en question. »

Dans un premier temps, le parc immobilier fédéral fera l’objet d’un cadastre précis afin d’identifier les bâtiments éligibles.

« Tous les bâtiments ne s’y prêtent pas, c’est évident, mais de nombreux immeubles sont propices au développement de nombreuses possibilités d’exploitation. Qu’il s’agisse de toiture végétale, de murs végétaux ou du recours à des biomatériaux, chaque bâtiment pourra être étudié en fonction de son potentiel d’accueil. » Les énergies renouvelables ne sont, de plus, pas oubliées : le texte incite à profiter de la mise en place de ces végétalisations pour installer, notamment, des panneaux photovoltaïques.

L’impact, direct ou indirect, d’une végétalisation des villes, est réelle et durable, selon de nombreuses études et d’expériences déjà menées.

« Sur le bâtiment, on peut constater qu’un mur ou un toit végétal améliore sa durée de vie en le protégeant des variations de température, des UV ou d’une météo capricieuse et réduit ainsi sa facture énergétique. Aux abords, cela crée un cadre de vie agréable par une amélioration de la qualité de l’air, un effet bénéfique sur la gestion des eaux de pluie et, plus globalement, sur l’état d’esprit et la santé des habitants. Les retombées positives d’une telle mesure sont innombrables. Je me réjouis par ailleurs que ma proposition ait inspiré d’autres niveaux de pouvoir, » conclut le député Michel De Maegd.

Le texte sera soumis prochainement au vote en séance plénière de la Chambre.