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La ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé sa démission. Elle doit subir une intervention médicale suivie d’une période de convalescence incompatible avec l’exercice de son mandat.

« Être ministre, c’est assumer une mission qui exige une mobilisation totale des ressources personnelles », écrit Valérie Glatigny dans un message partagé sur ses réseaux sociaux. « Je quitte mes fonctions pour subir prochainement une intervention médicale, celle-ci exigera un temps de repos qui est incompatible avec la gestion de mes neuf compétences ».

Désignée ministre en 2019, Valérie Glatigny chapeautait en Fédération Wallonie-Bruxelles l’enseignement supérieur, l’enseignement de promotion sociale, les hôpitaux universitaires, la recherche scientifique, les maisons de justice, l’aide à la jeunesse, la jeunesse, les sports et la promotion de Bruxelles. Elle part sereine, après avoir accompli de nombreuses réformes nécessaires, en dépit de la crise sanitaire.

« Mon engagement libéral reste intact et trouvera, j’en suis sûre, le moyen de s’exprimer dans le futur », conclut-elle.

Sa décision a été largement saluée, notamment par le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet : « Merci pour ton engagement et tout le travail effectué ensemble ces 4 dernières années. Respect pour ton choix difficile. Courage Valérie ! Prends soin de toi et reviens-nous plus forte », écrit-il sur Twitter.

Le président du MR Georges-Louis Bouchez remercie également la ministre pour son immense et excellent travail. « Tu as tant reformé avec conviction, bienveillance et toujours avec une honnêteté trop rare en politique. Tes qualités ont permis au gouvernement francophone de résoudre des problèmes insolubles depuis de nombreuses années comme l’augmentation du nombre de numéros INAMI qui augmentera de façon effective le nombre de médecins ». Georges-Louis Bouchez lui promet déjà une place de choix sur les listes du MR lors des élections de 2024.