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Le président du MR Olivier Chastel soutient l’arrêté royal pris par le secrétaire d’Etat Théo Francken au sujet de la création d’unités familiales dans l’enceinte du centre 127 bis. « Le secrétaire d’Etat exécute ainsi une mesure prévue dans l’accord de gouvernement fédéral », déclare Olivier Chastel. « Cette décision garantit l’intimité et le respect de la vie de la vie familiale des personnes en voie d’expulsion du territoire. Elle garantit aussi le respect de l’Etat de droit. Un ordre de quitter le territoire délivré doit en effet être exécuté ».

 

Olivier Chastel rappelle que depuis 2008, la Belgique n’enferme plus les familles avec mineurs avant leur expulsion. La loi autorise pourtant l’enfermement préalable, à condition que les unités familiales soient adaptées aux besoins des familles avec enfants, respectent leur intimité et leur vie privée et familiale, et que la période de détention soit la plus brève possible. La Cour constitutionnelle a d’ailleurs jugé que cet article de loi était conforme à la Convention européenne des Droits de l’Homme et des Droits de l’Enfant.  Depuis 2008, l’Etat a mis en place des maisons de retour pour préparer au mieux le rapatriement des familles. Mais le système a montré ses limites. Raison pour laquelle il a été décidé de réactiver le projet d’unités familiales.

 

« L’arrêté adopté par le gouvernement fédéral respecte la loi et traite de manière humaine les personnes concernées », déclare Olivier Chastel. « Les familles seront totalement séparées des autres résidents du centre. Cela se concrétise par la construction de ces unités familiales par l’Office des étrangers sur le site du centre 127bis à Steenokkerzeel ».

 

Olivier Chastel souligne encore que cette mesure est une mesure de dernier recours. « Elle ne s’appliquera que si toutes les autres options de retour ont été tentées et ont échoué », explique-t-il. « La Belgique est une terre d’accueil mais c’est avant tout un état de droit. Un ordre de quitter le territoire délivré doit être un ordre de quitter le territoire exécuté. Actuellement, ce n’est pas suffisamment le cas », conclut le président du MR.