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La journée de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre) rappelle que ce combat perpétuel est primordial. Pour le MR, il importe d’offrir aux victimes un service multidisciplinaire et un meilleur accueil dans les commissariats.

Des chiffres alarmants

En Belgique, près de 100 femmes décèdent chaque année sous les coups de leur compagnon. A lui seul, ce chiffre ne révèle pourtant pas toute la vérité.

En effet, une femme sur quatre a déjà été violée par son partenaire et 13% des femmes par un homme qui n’était par leur compagnon. 7% ont été victimes d’abus sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. De plus, seulement 10% des victimes ont le courage de porter plainte.

Les violences sexuelles et intrafamiliales sont un enjeu majeur. Elles touchent une femme sur cinq en Belgique. Tout doit donc être mis en œuvre pour aider les victimes à porter plainte, à demander justice et à se reconstruire.

Offrir un service multidisciplinaire aux victimes

Pour répondre aux besoins des victimes, le Gouvernement fédéral a mis en place un projet pilote. Il s’agit de centres de référence contre les agressions sexuelles offrant un service multidisciplinaire. Cette assistance comprend une aide médicale, policière, judiciaire et sociale. Elle est disponible 24heures/24 et 7jours/7. Un centre de ce genre sera installé dans chaque province afin d’assurer l’efficacité des aides.

Un meilleure accueil dans les commissariats

Pour mieux soutenir les femmes, le MR préconise plusieurs mesures.  Les Réformateurs proposent un meilleur accueil dans les commissariats, l’enregistrement des dépositions par vidéo et une exonération complète des frais judiciaires et médicaux. Il est également question de créer un registre national des délinquants sexuels.

Ensuite, le MR veut porter le délai de prescription à 15 ans pour les crimes sexuels.

Enfin, le MR souhaite appliquer la tolérance zéro pour les cas de violences domestiques et intrafamiliales. Pour ce faire, le MR plaide pour la nomination d’un magistrat de référence spécialisé dans le domaine des violences conjugales dans chaque parquet.

Pour le MR, les violences sont l’expression la plus intolérable des inégalités. Trop de femmes subissent encore des violences conjugales, psychologiques ou sexuelles qui ont des conséquences psychiques, médicales, économiques et sociales.