Le Gouvernement de Wallonie, sur initiative de la ministre de l’Agriculture, Anne-Catherine Dalcq, a validé en première lecture, le dispositif de soutien financier rapide pour venir en aide aux éleveurs dont les exploitations ont été touchées par la maladie de la langue bleue.
Ce dispositif, doté de 17,5 millions d’euros, est le fruit de plusieurs semaines de travail soutenu et d’une concertation approfondie entre la Ministre de l’Agriculture, l’administration wallonne et les syndicats agricoles. Il vise à éviter la disparition de certaines exploitations et à garantir la pérennité des activités des éleveurs concernés.
Philosophie du dispositif
- Pour chaque exploitation, une indemnisation par bête morte et une indemnisation pour la morbidité de l’ensemble du troupeau est prévue. Le montant total des aides sera plafonné à 15.000 euros pour respecter le plafond des minimis.
Critères d’éligibilité pour bénéficier du dispositif
- Être un agriculteur en activité
- Être détenteur d’un troupeau de minimum 30 bêtes pour les ovins, 10 bêtes pour les bovins.
- Disposer d’une attestation de l’AFSCA ou d’une attestation vétérinaire accompagnée d’une analyse scientifique à conserver dans l’exploitation
Montant des aides
Ce dispositif de soutien s’ajoute aux avancées déjà obtenues au niveau européen dans le cadre de la Politique agricole commune. Grâce à l’intervention de la Ministre Dalcq et de l’administration wallonne, la Commission européenne a confirmé que les éleveurs dont les animaux ont été victimes de la langue bleue seront bien pris en compte dans le cadre des aides couplées et dans les différentes mesures prenant en compte la charge en bétail.
Le plafond des avances sur les subventions de la Politique agricole commune a également été relevé. Dès la mi-novembre, les agriculteurs ont perçu jusqu’à 70 % de leurs paiements directs sous forme d’avances. Les paiements anticipés du deuxième pilier seront également augmentés, passant de 75 % à 85 %.
Par ailleurs, une demande d’augmentation des montants maximaux du soutien couplé pour les ovins et les bovins est en cours, et une demande d’activation de la réserve agricole européenne a été déposée.
« La situation qu’ont vécu nos éleveurs a été catastrophique, et des conséquences économiques se feront encore sentir dans les semaines à venir. J’ai voulu que ce dispositif d’aides soit simple et arrive rapidement dans les exploitations » précise la Ministre de l’Agriculture, Anne-Catherine Dalcq.
Suivi de l’évolution du plan d’actions mis en place par la Ministre de l’Agriculture