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Europe & InternationalSécurité

Un registre européen des passagers aériens

Par 20/04/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

Le registre européen des passagers aériens permettra de renforcer la sécurité au sein de l’Union européenne.

Les députés européens MR Louis Michel, Gérard Deprez et Frédérique Ries saluent l’adoption par le Parlement européen du mécanisme visant la rétention temporaire des données des passagers aériens, appelé « PNR européen ».

Renforcement de la sécurité

Le PNR européen ne va pas tout résoudre dans la lutte contre le terrorisme mais il va définitivement y contribuer.

En donnant accès aux informations fournies par les passagers aux compagnies aériennes, nos autorités pourront non seulement mieux surveiller les membres de groupes terroristes mais surtout, elles pourront identifier les membres de ces groupes non connus par nos services.

Ce registre européen protège la vie privée

L’accord est équilibré. Il prévoit par exemple qu’au-delà de six mois, l’identité des passagers sera masquée et ne pourra être connue que sous mandat d’un juge. De plus, le PNR européen comprend la directive protection des données qui protégera la vie privée de l’ensemble des citoyens.

Une première étape

Les trois députés MR insistent en conclusion : « le PNR européen n’est qu’une première étape dans la lutte contre le terrorisme. Il est à présent temps que l’ensemble des États membres prennent conscience que sans une approche européenne, sans échange de données, sans permettre à l’Union européenne de véritablement agir concrètement dans la lutte contre le terrorisme, notre réponse ne pourra être suffisante face au défi sécuritaire le plus important de notre temps. »

Le degré de menace zéro n’existe pas et n’existera jamais. Les différentes actions contre le terrorisme islamiste ou contre la menace de groupes extrémistes de droite et de gauche doivent bénéficier d’un réel soutien et d’une coordination efficace au niveau européen et mondial, tant dans la prévention que sur le plan opérationnel, notamment en s’attaquant aux capacité de ces groupes terroristes. Si l’autorité publique ne doit jamais perdre de vue le respect des droits fondamentaux, elle doit pouvoir prémunir les citoyens de la violence meurtrière et de la sauvagerie terroriste.