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A l’initiative du député Philippe KNAEPEN, le MR avait déposé en mars dernier une proposition de résolution relative au statut du personnel enseignant des écoles belges à l’étranger.

Finalement cosignée par PS, cdH, Ecolo et Défi, la proposition a été votée  à l’unanimité cet après-midi en séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Avec ce texte, le MR souhaite que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles reconnaisse l’ancienneté des enseignants nommés en FWB et engagés dans les écoles belges à l’étranger pour les années prestées  et qu’ils ne doivent plus ainsi recourir à l’interruption de carrière pour partir enseigner dans ces établissements.

Actuellement, il existe six écoles belges à l’étranger : quatre en Afrique centrale (Burundi, Kinshasa, Kigali et Lubumbashi) et deux au Maroc (Casablanca et Rabat). Ces écoles appliquent les programmes du réseau WBE et les mêmes conditions d’exigence et de procédure y sont requises. Ainsi, les diplômes délivrés sont validés par la FWB, via une procédure d’équivalence automatique.

Pour l’année scolaire 2016-2017, cela représente 3.362 élèves et 240 enseignants, dont 190 Belges.

« Cependant les statuts de ces enseignants sont divers selon l’école où ils se trouvent. La Fédération Wallonie-Bruxelles ne paie pas leur salaire, car ils ne sont pas considérés comme du personnel expatrié. Ce sont dès lors les établissements scolaires eux-mêmes qui les paient, via des contrats locaux. Si le recrutement s’effectue donc dans un cadre purement privé, les offres d’emplois sont bel et bien relayées sur le site officiel du Ministère de l’Éducation. Et c’est ainsi que certains professeurs se lancent dans l’aventure », explique le député Philippe KNAEPEN.

Avant cette proposition de résolution, si l’enseignant était nommé ou engagé à titre définitif, il devait alors protéger ses droits statutaires par un congé, à savoir la « disponibilité pour convenance personnelle », et cette expérience ne pouvait être valorisée dans l’ancienneté pécuniaire. Dès lors, il était difficile pour ces écoles de l’étranger de garder plus de deux ans leurs professeurs, car ils risquaient de perdre leurs droits en Belgique. Désormais, les années prestées dans ces écoles belges de l’étranger seront reconnues dans le statut des enseignants, ce qui pourrait convaincre plus facilement certains de tenter l’expérience.