Ce vendredi, au siège du Mouvement Réformateur, le président Georges-Louis Bouchez et le formateur bruxellois David Leisterh ont tenu une conférence de presse pour aborder le blocage actuel dans la formation du gouvernement bruxellois.
Depuis plusieurs mois, les efforts pour constituer une majorité stable à Bruxelles se heurtent à des obstacles majeurs. La formation récente d’une coalition néerlandophone incluant la N-VA a provoqué un blocage irrationnel des formations politiques francophones Ecolo et PS.
« La situation est extrêmement complexe. Bruxelles ne peut pas rester sans gouvernance, mais certains blocages sont irrationnels et mettent en péril l’avenir de la région », a expliqué le formateur David Leisterh.
Le constat est alarmant : un déficit budgétaire dramatique, le pire du pays, des agences de notation prêtes à revoir la cote financière de Bruxelles, et des tensions institutionnelles qui freinent tout progrès.
Le Président du MR Georges-Louis Bouchez a ajouté : « Il est absurde de prétendre qu’on peut gouverner Bruxelles sans une collaboration avec le premier parti politique flamand. Ceux qui refusent de siéger autour de la table doivent expliquer pourquoi ils abandonnent les Bruxellois en pleine tempête. »
Un appel à la responsabilité collective
Face à cette crise, Georges-Louis Bouchez et David Leisterh ont pris une initiative majeure : inviter l’ensemble des présidents de partis politiques, accompagnés de leurs chefs de file bruxellois, à se réunir pour trouver une solution.
« C’est le moment de montrer que nous sommes prêts à agir pour le bien des citoyens. Ceux qui viendront montreront qu’ils veulent redonner un avenir à Bruxelles. Ceux qui s’y refusent devront assumer leurs choix », a déclaré Leisterh.
Le Président du MR Georges-Louis Bouchez a également critiqué les postures politiques rigides : « On ne peut pas refuser de négocier avec un parti démocratique comme la N-VA tout en prétendant vouloir sortir Bruxelles de la crise. La responsabilité doit primer sur les calculs électoraux. Bruxelles est la capitale de la Belgique et de l’Europe. Si nous n’agissons pas, ce ne sont pas seulement les Bruxellois qui en souffriront, mais tout le pays. La relance de Bruxelles est un enjeu national ».
David Leisterh a souligné l’urgence des réformes : « Nous devons simplifier les structures, réduire les dépenses publiques et investir dans la sécurité et la mobilité. Bruxelles peut devenir une des régions les plus performantes d’Europe si nous agissons maintenant. Nous sommes prêts à faire notre part. Maintenant, il faut que tout le monde s’engage ».
Le MR reste fermement engagé pour sortir Bruxelles de cette impasse déplorable.
