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Depuis la rentrée scolaire, nous recevons de nombreux témoignages d’enseignants devant faire face à des situations de manque de respect de la part d’élèves ou de parents, où leur autorité est remise en cause, où ils sont victimes de violences verbales, voire physiques, où ils en arrivent à s’autocensurer dans leur classe.

Or, pour rendre le métier plus attractif ou éviter l’exode massif des jeunes profs, nous devons instaurer une politique structurelle visant à améliorer le climat scolaire. Et cela passe aussi par un retour à l’autorité et au respect des enseignants dans leur classe.

Un baromètre du respect pour objectiver la situation

Pendant trop longtemps, les réformes successives ont négligé les besoins des enseignants, ignoré leur expertise, et manqué de prendre en considération leur quotidien. Le meilleur moyen d’y remédier et de comprendre les conditions dans lesquelles les enseignants exercent leurs missions est de les écouter, d’entendre leurs témoignages.

C’est pourquoi la Ministre de l’Education Valérie Glatigny lance une enquête à destination de 130.000 enseignants de l’enseignement obligatoire, de promotion sociale et des ESAHR (Enseignement Secondaire Artistique à Horaire Réduit) de la Fédération Wallonie-Bruxelles, afin d’objectiver la situation sur le terrain. Car actuellement, aucune statistique en la matière n’existe, ce à quoi la Ministre souhaite remédier rapidement.

Concrètement, il s’agit d’un questionnaire de 25 questions, que ces enseignants recevront par mail et auquel ils pourront répondre anonymement du 30 septembre au 18 octobre 2024. Celui-ci est articulé autour de 4 thèmes : l’enseignant et l’élève ; l’enseignant et les parents ; l’enseignant et la hiérarchie ; et l’enseignant et l’autocensure.

Une analyse des résultats sera ensuite menée en collaboration avec l’administration, ce qui permettra de proposer des pistes de solution concrètes.

Un numéro vert : 0800/95 580.

Un numéro vert est désormais à l’écoute de tous les enseignants témoins ou victimes de faits de harcèlement, de violence ou de pressions menant à l’autocensure.

Ce numéro est accessible du lundi au vendredi, de 9h à 16h, et garantit l’anonymat des enseignants.