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A l’heure où le désir de mobilité des étudiants est de plus en plus important, la reconnaissance des diplômes représente un défi majeur. En effet, les procédures de reconnaissance actuelles entre certains pays peuvent constituer de lourds obstacles en raison de leur complexité et de leur coût. 

Le projet de décret, présenté par le Ministre-Président et approuvé ce lundi à l’unanimité en Commission des Relations internationales, vise la reconnaissance automatique des qualifications de l’Enseignement supérieur entre la Belgique, l’Estonie, la Lituanie, La Lettonie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Il permet ainsi de garantir qu’un diplôme d’Enseignement supérieur faisant partie du système d’enseignement d’un des pays concernés soit automatiquement reconnu au même niveau que les diplômes correspondants délivrés par les autres pays. 

Pierre-Yves Jeholet : Un tel système permet de réduire les charges administratives aussi bien pour les étudiants que pour les établissements d’Enseignement supérieur, les entreprises et les pouvoirs publics. Et pour les diplômés, cela représente une simplification importante qui permettra de lever le voile sur des situations d’incertitude quant à la validité de leur diplôme dans ces pays. Grâce à ce projet de décret, les pays du Benelux et les États baltes constituent désormais la seule région de l’espace européen de l’Enseignement supérieur où le niveau des diplômes est reconnu automatiquement et jouent ainsi un rôle de pionnier.