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Ce jeudi 2 mai, le Gouvernement wallon, par le biais du Ministre Pierre-Yves Jeholet, a approuvé le financement de trois projets de recherche qui s’inscrivent dans le cadre du Plan wallon d’Investissement, présenté au mois de mai dernier.

Pour rappel, le Plan Wallon d’Investissement, qui s’élève à 5 milliards d’euros et s’étend de 2019 à 2024, a pour objectif d’investir dans 31 projet s’inscrivant dans des domaines clés pour la Région, avec une attention particulière accordée à la recherche. Ce plan prévoit à terme la création d’emplois.

En matière de recherche et d’innovation, trois axes prioritaires et stratégiques ont été sélectionnés par le Gouvernement : encourager la spécialisation de la recherche, positionner le secteur comme acteur européen incontournable et soutenir la création d’infrastructure de recherche de pointe.

« La recherche et le développement sont vecteurs de valeur ajoutée et de milliers d’emplois directs et indirects, sans parler de leur impact sur les exportations wallonnes. C’est un secteur qui jouit de notre confiance et de notre soutien. Les projets sélectionnés, qui bénéficieront d’un financement ont comme atout de faire le pont entre le monde scientifique et le monde industriel, que j’encourage » a expliqué le Ministre Jeholet.

Dans le cadre du volet « Développement de l’économie par des infrastructures de recherche collective » du PWI, les trois projets suivants, sélectionnés à l’aune de leur pertinence et de leur plus-value scientifique et économique, bénéficieront d’un financement régional total de 8.975.000 euros :

  • –  Plateforme Aqua, dédiée aux poissons d’eau douce. Cette infrastructure comporte un intérêt réel pour la recherche fondamentale et appliquée. A la fois interdisciplinaire et interuniversitaire, elle permettra d’étudier dans des conditions optimales de bien-être animal les conditions d’élevage (l’aquaculture revêt en effet un réel intérêt écologique et économique) et constituera un outil compétitif pour la communauté scientifique wallonne
  • –  La future Plateforme virtuelle et interuniversitaire de méthodes alternatives à l’expérimentation animale, à laquelle les cinq universités francophones prendront part, abritera des équipements

et des infrastructures de pointe. Seul le premier volet de cette plateforme a été soumis au

Gouvernement. La suite devrait être prêté fin 2019, début 2020 au plus tard.
– Projet Tox4Wal, plateforme d’étude (pré)toxicologique, permettra d’aider les entreprises wallonnes à développer leurs projets thérapeutiques et parallèlement le développement de

méthodes alternatives aux essais sur mammifères.

« Outre leur intérêt scientifique et économique, ces projets ont comme dénominateur commun de limiter l’expérimentation animale, réalité à laquelle le monde politique est sensible » a conclu le Ministre.