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Le président du MR Olivier Chastel soutient la politique migratoire du gouvernement fédéral. “Humaine, mais ferme, elle se veut accueillante avec tous ceux qui ont besoin de protection. Elle se veut sévère avec ceux qui abusent de nos lois ou de notre hospitalité. Nous agissons dans le respect de nos obligations européennes et internationales”.

Terre d’accueil et Etat de droit

“Cette politique migratoire fait de la Belgique une terre d’accueil mais aussi un Etat de droit ». Le MR soutient la politique migratoire du gouvernement fédéral. Olivier Chastel a été très clair à ce sujet lors du conseil du MR

Olivier Chastel précise que la Belgique a accueilli 15.478 personnes en 2016 et 12.679 en 2017. A ces chiffres s’ajoutent les milliers de personnes venues rejoindre les réfugiés par regroupement familial. A la différence de ce qui se passait sous les gouvernements précédents, personne n’a dormi à la rue lors de la crise de l’asile de 2015. Le gouvernement actuel a également délivré plus de visas humanitaires que tous les gouvernements précédents.

Responsabilité et solidarité

 « Au niveau européen, nous avons été parmi les premiers à plaider pour un équilibre entre la responsabilité et la solidarité entre les Etats membres. Nous avons plaidé pour la sécurisation des frontières extérieures de Schengen et pour aider les pays africains à gérer les flux de migration illégale. Ceci concerne notamment les migrants économiques qui n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Europe », rappelle le président du MR.

Pas de régularisation massive

« Pour nos détracteurs, la régularisation massive de ceux qui refusent de demander l’asile ou qui en sont déboutés est la seule alternative. Nous y sommes fermement opposés. Et nous ne voulons pas d’une jungle de Calais bis en Belgique, sur la route de la Grande-Bretagne », poursuit Olivier Chastel.

L’identification est nécessaire

« Dans le contexte que nous connaissons, un Etat doit savoir qui est sur son territoire. Il doit pouvoir identifier les personnes qui s’y trouvent. Il faut respecter les règles. Si le migrant ne dépose pas de demande d’asile, si sa demande fait l’objet d’un refus, seule une politique de retour s’applique. Ce retour sera volontaire puis forcé si besoin. A chaque retour, l’administration examine les dossiers au cas par cas, notamment pour évaluer les risques de mauvais traitements au regard de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.  Comme l’indique la note du CGRA relative au Soudan, lorsque les retours ne sont pas impossibles pour l’ensemble d’un territoire mais seulement pour certaines régions, cet examen se fait sur base du dossier de la personne et donc des éléments de preuve apportés par celle-ci ».

Une politique juste et ferme

Le MR revendique une politique migratoire juste et ferme. Cette politique voulue par l’accord de gouvernement s’inscrit dans la continuité de l’action des gouvernements précédents. « C’est un dossier complexe. Il nécessite de la nuance et de la pédagogie face aux raccourcis de ceux qui le caricaturent ».