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Georges-Louis Bouchez était le premier invité du nouveau studio digital de Sudpresse ce jeudi 24 février. Une interview à écouter sur le site de Sudpresse et à lire ce vendredi 25 février dans les pages du journal. Il aborde notamment les dossiers énergétiques et la situation internationale.

Energie nucléaire

Georges-Louis Bouchez ne veut plus attendre le 18 mars pour que le gouvernement fédéral prenne sa décision de prolonger ou pas deux centrales nucléaires.  Il estime que cette attente complique les choses car il faut rapidement pouvoir donner des garanties aux citoyens, notamment en raison du contexte international.

Il importe en effet de réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Le gaz russe ne représente certes que 4% des importations belges, mais il représente 40% de l’approvisionnement européen. La guerre en Ukraine aura donc inévitablement des conséquences sur l’approvisionnement, et donc sur les prix.

Pour Georges-Louis Bouchez, toute personne rationnelle doit comprendre la nécessité d’investir dans le renouvelable et dans le nucléaire du futur pour répondre à la fois à l’enjeu climatique et à l’augmentation de notre consommation d’électricité.

Le président du MR réclame également de la transparence. Il a le sentiment que les informations minimisent les obstacles quand ça concerne le gaz et les amplifient quand il s’agit du nucléaire. La ministre fédérale de l’Energie doit avoir une vision plus équilibrée.

Ukraine

Pour le président du MR, c’est l’ordre mondial qui est en jeu. L’Europe doit montrer sa capacité à être un acteur majeur sur la scène internationale. La résolution de ce conflit sera un processus long et plus l’on se rendra dépendant de l’économie russe, moins ce sera facile. Georges-Louis Bouchez estime donc prioritaire de garantir l’indépendance énergétique européenne, une convergence de vues en matière de politique étrangère, et des décisions claires en matière d’investissements militaires. Le président du MR regrette les idées « Bisounours » de certains partis. La politique internationale reste en effet un rapport de forces.

Pour Georges-Louis Bouchez, la réponse de la Belgique ne doit pas être militaire, mais économique (via des sanctions financières), humanitaire (soutien à la population) et diplomatique. Il s’agit d’éviter un embrasement de toute l’Europe de l’Est.

Covid-19

Pour Georges-Louis Bouchez, le Covid Safe Ticket et l’obligation du port du masque doivent disparaître début mars. Le CST a toujours posé un problème éthique au président du MR et son efficacité est loin d’être avérée. Il doit disparaître pour ne plus jamais revenir. Le président du MR veut également que la loi Pandémie soit levée rapidement, avec également l’espoir de ne jamais la reprendre.

Mons

Georges-Louis Bouchez a l’ambition de détrôner le PS aux prochaines élections communales et de décrocher le mayorat. Cela lui semble possible car le nombre de sièges obtenus par sa liste augmente de scrutin en scrutin. Son statut de président du MR lui donne par ailleurs beaucoup de visibilité. Georges-Louis Bouchez veut s’engager pour sa ville qui est confrontée à d’importantes difficultés sociales (le taux d’emploi n’y est que de 53%) et qui n’a pas de projets d’avenir.

Dans le cadre de l’interview radio, le président du MR a également évoqué le concours préalable aux études de médecine (le MR y est favorable afin de garantir un numéro INAMI à tous les étudiants, ainsi qu’une formation de qualité). Georges-Louis Bouchez décrit également le MR comme le seul parti francophone qui défend vraiment le travail. A travers sa lutte contre le communautarisme, le MR est par ailleurs le dernier rempart démocratique.

Découvrez l’interview dans SudInfo