Skip to main content

Le gouvernement fédéral et Engie sont parvenus à un accord sur la prolongation de deux réacteurs nucléaires. Le MR a été le premier parti à réclamer cette prolongation et se réjouit donc de l’accord qui garantit la sécurité d’approvisionnement de notre pays et renforce son indépendance énergétique.

Si l’accord de gouvernement fédéral confirmait bien la sortie du nucléaire en 2025, il laissait également la porte ouverte à une prolongation en cas de menace sur notre sécurité d’approvisionnement. A l’époque, c’est le MR qui avait insisté pour que ce plan B figure dans l’accord. Et bien avant la guerre en Ukraine, Georges-Louis Bouchez s’est exprimé à plusieurs reprises pour réclamer la prise en considération de ce plan B. « Il y a un an, on expliquait que j’étais fou, populiste, que jamais Engie n’accepterait la prolongation du nucléaire, que c’était techniquement impossible », raconte Georges-Louis Bouchez dans La Libre. « Il y a une certaine satisfaction d’avoir redressé la situation. Certains devraient relire leurs déclarations d’il y a quelques mois ». Plutôt piquant en effet d’observer l’enthousiasme des socialistes et écologistes suite à la conclusion de l’accord, comme le président du MR le souligne sur Twitter : « Entendre les verts se réjouir d’une prolongation nucléaire alors qu’ils l’ont combattue. Entendre les rouges se réjouir d’une prolongation nucléaire alors que le dossier « était clos ». Constater que la presse laisse dire sans rappeler la vérité. Nous sommes bien en Belgique ».

Georges-Louis Bouchez salue donc un bon accord « car il préserve les intérêts stratégiques de la Belgique, mais ne brade pas nos intérêts financiers », dit-il.

Les réacteurs de Doel 4 et Tihange 3 seront donc bien en service en novembre 2026. Engie est invité à respecter ce délai grâce à des incitants financiers, c’est-à-dire un plafonnement du coût de gestion des déchets nucléaires, pour autant que le délai soit respecté. Cela garantit la sécurité d’approvisionnement de notre pays durant l’hiver 2026-2027.

La Belgique reprend par ailleurs la main sur son destin énergétique puisque Engie et l’Etat belge détiendront conjointement les deux réacteurs prolongés.

Le vice-premier ministre MR David Clarinval, qui s’est battu au Conseil des ministres pour obtenir cette prolongation, se réjouit de l’accord. « Il est le fruit d’une ténacité politique importante en faveur de la sécurité d’approvisionnement de notre pays. Cette sécurité d’approvisionnement ainsi que la limitation des coûts tant pour les citoyens que pour les entreprises doivent rester nos priorités », déclare-t-il.

Pour le président du MR, « ce dossier démontre qu’il faut toujours se battre quand la cause est juste ». L’obstination paie quand il s’agit de faire passer des idées. Le travail n’est d’ailleurs pas terminé puisque le MR plaide pour la prolongation de cinq réacteurs.