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Ce 1er mai 2025, à Charleroi, le président du Mouvement Réformateur, Georges-Louis Bouchez, a prononcé un discours fort, sans détour, fidèle à la clarté que les citoyens attendent de leurs responsables politiques. Un discours de cap, de cohérence et de vérité.

Dans un contexte de transformations majeures au sein du pays, mais aussi à l’échelle européenne, Georges-Louis Bouchez a rappelé avec force la responsabilité qui incombe au MR, désormais moteur du redressement économique et social à tous les niveaux de pouvoir.  « Le 9 juin, les Belges ont voté pour une rupture. La victoire n’est pas un aboutissement, c’est un point de départ. »

Durant près de 40 minutes, il a dressé un constat lucide de la situation en Wallonie, à Bruxelles et au niveau fédéral, tout en détaillant les réformes engagées : limitation du chômage, activation, lutte contre les abus, soutien aux entrepreneurs et indépendants. Il a aussi affirmé sa volonté de remettre de la rigueur dans les finances publiques, de restaurer l’équilibre entre droits et devoirs, et de rendre enfin la solidarité à la fois juste et efficace.

Il a dénoncé le double discours de ceux qui se disent progressistes mais bloquent toute réforme, rappelé que la complaisance sociale n’est pas du progrès, et que le courage politique consiste à agir, même quand c’est difficile. « Le travail n’est plus une option, c’est une exigence collective. La solidarité ne peut pas être unilatérale. Elle suppose un effort des deux côtés. »

Enfin, dans un message fort adressé à la Région bruxelloise, il a affirmé la détermination du MR à ne pas se laisser voler la victoire démocratique du 9 juin, et à proposer dans les prochaines semaines une déclaration de politique générale fidèle au mandat reçu.

Ce discours est une pièce politique majeure, à lire pour comprendre le moment que nous vivons, les valeurs qui nous guident, et la direction que nous avons choisie de prendre.

Lisez ici le discours intégral de Georges-Louis Bouchez au congrès du 1er mai 2025

Bonjour à toutes et à tous,

Merci pour votre présence nombreuse. Qu’est-ce que ça fait du bien de vous retrouver, parce que ici, on voit des gens heureux, des gens souriants et les bières restent dans les verres ! Nous nous retrouverons bien évidemment autour d’un barbecue et je vous le promets. Mathieu billet va remettre son costume de lion du Roi du matelas, puisque quand on est ministre du Mouvement Réformateur, il faut savoir donner de de sa personne.

Plus sérieusement, chers amis, c’est notre premier grand rassemblement depuis les élections du 9 juin. Nous avons eu effectivement notre tournée des vœux, les congrès de participation pour les différents gouvernement ais c’est la première fois qu’on a l’occasion de se retrouver autour de notre 1er mai, de cette grande fête du travail que nous célébrons chaque année. Alors ce 1er mai, il a une saveur toute particulière parce que le 9 juin dernier, nos concitoyens ont fait un choix clair : celui de remettre le travail au cœur de la société. Le travail qui doit être mieux récompensé, le travail aussi à l’école, le travail dans toutes les strates de la société. Un choix qui préfère le mérite à l’assistanat, l’effort au clientélisme. C’est le choix d’une rupture avec le fatalisme. C’est le choix de l’optimisme libéral.

Alors Mesdames et Messieurs, j’entends des craintes. C’est normal. A chaque fois que l’on veut apporter des réformes, il y a des gens qui se posent des questions pour leur avenir. Ces crainte, nous y répondons à travers notre action gouvernementale. Nous y répondons aussi sur le terrain puisque chaque soir, je me rends dans une commune de notre pays, que ce soit en Wallonie, à Bruxelles ou en Flandre, pour écouter, expliquer nos réformes et répondre aux questions. Mais Mesdames et Messieurs, ne vous trompez pas. D’autres aujourd’hui instrumentalisent des peurs. Il le font pour une raison simple, Raoul, Paul, Thierry ou Jean Pascal. Car notre victoire est leur désespoir. Leur désespoir de voir leur monde s’effondrer. Celui où la misère était un business. Celui où l’assistanat garantissait des résultats électoraux. Celui où ils aimaient tellement les pauvres qu’ils en fabriquaient chaque jour. Ce monde, nous comptons bien tirer un trait dessus. Et puis quel culot de venir nous donner des leçons de gestion quand vous voyez leur bilan. Aujourd’hui, ils nous expliquent que c’est une grande misère sociale qui se profile. Est-ce que vous avez vu les statistiques de la Wallonie et en particulier de Charleroi, ville dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, et je le précise tout de suite, ville pour laquelle j’ai un amour particulier, la ville dans laquelle mon fils est né ? Cette ville qui est la première de Wallonie, qui devrait être le moteur de notre pays, est confrontée à un taux d’emploi dramatiquement bas. Une personne sur 2 en âge de travailler ne travaille pas et le niveau de pauvreté est très élevé. Figurez-vous que Denis, Nicolas et Anthony ont pu en parler récemment en Conseil communal puisque la majorité a eu la bonne idée de taxer les cercueils. A Charleroi, vous n’échappez pas à l’impôt, même mort !

Alors oui, nous allons générer cette rupture pour laquelle les gens ont voté. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de parler de cette gauche qui quotidiennement nous explique qu’il y aurait un péril d’extrême-droite. Que tous ceux qui ne pensent pas comme eux seraient fascistes. Alors qu’on me comprenne bien, l’extrême-droite est un danger mortel pour nos démocraties, un danger mortel pour notre bien-être, un danger mortel pour notre vivre-ensemble. Mais aujourd’hui, force est de constater que c’est la gauche qui détient le monopole de la violence politique. Ce sont aujourd’hui des militants d’extrême-gauche qui s’en prennent à des représentants du centre et de la droite en raison de désaccords. Ce sont des militants de gauche qui empêchent des débats. Ce sont des militants de gauche qui dégradent nos bâtiments. Ce sont des militants de gauche qui nous menacent quotidiennement sur les réseaux. Alors je veux l’affirmer avec force devant vous, no pasaran pour l’extrême-droite, nos pasaran pour l’extrême-gauche.

Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, nous courons un seul risque. C’est celui de ne pas mettre en œuvre toutes les réformes contenues dans les accords de gouvernement. Car ces réformes, peut-être pour la première fois dans l’histoire du pays, elles ont été annoncés. Si les gens ont voté pour nous, c’est en pleine connaissance de cause. Il n’y a aucune réforme contenue dans les accords de gouvernement que je n’ai pas défendue ces 5 dernières années. Que ça soit la limitation du chômage dans le temps, le droit à la démission, la lutte contre les faux certificats de maladie, un renforcement des règles migratoires, une justice plus stricte. Tous ces points ont été défendus pendant de nombreuses années, au même titre, cher Gabriel, que la nécessité que tu défends également d’avoir une autonomie sur le plan industriel, sur le plan militaire, mais aussi et surtout sur le plan énergétique. Grâce à l’action des ministres libéraux, en moins de 3 mois de vie du gouvernement, nous avons voté une limitation à 2 ans du chômage, ce qui paraissait encore impossible il y a quelques mois. Car oui, Gabriel, figure-toi que dans notre pays, certains ont fait croire que la solidarité, c’était de maintenir les gens dans l’inactivité. Certains ont fait croire que le chômage à vie pouvait être une perspective. Certains défendent encore aujourd’hui un modèle de société que même Jean-Luc Mélenchon en France n’ose pas défendre, c’est te dire. Certains aujourd’hui croient que le fait que nous ayons plus de 35% des gens en âge de travailler qui ne travaillent pas serait la réussite d’un modèle social. Eh bien non, ce n’est pas le choix de nos concitoyens et puisque à certains moments, j’entends des commentateurs nous dire qu’ils souhaitent avoir un cap, qu’ils souhaitent voir une direction, je leur répondrai qu’elle n’a jamais été aussi claire. Notre vision est claire. Les gens réellement malades doivent être soutenus, doivent être mieux accompagnés qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les gens qui tombent au chômage doivent être activés dans les premières heures, doivent être accompagnés pour retourner vers le travail. Toutes les personnes qui ont un accident de la vie doivent trouver une main tendue, la solidarité sera totale à l’égard de celles et ceux qui en ont réellement besoin. Mais dans le même temps, nous traquerons toutes les fraudes. La fraude fiscale, bien évidemment. Mais aussi la fraude sociale. Parce que oui, dans notre pays, il y a des certificats de complaisance, il y a des gens qui aujourd’hui bénéficient de la solidarité alors qu’ils ne sont pas malades. Oui, aujourd’hui, notre système social a généré le fait que certaines personnes préfèrent ne pas travailler que travailler. Oui, aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, il y a des mutuelles et des syndicats qui ont fait de la précarité sociale un business. Nous allons mettre un terme à ces mécanismes. Les gens honnêtes n’ont rien à craindre. Mais ceux qui trichent seront sur notre chemin. J’ai un message à leur faire passer : le Mister Cash est fermé.

Alors cette politique, elle se traduit à travers l’ensemble des réformes fédérales. David Clarinval va porter plus de 200 réformes du marché du travail. Elles visent notamment à rendre plus de liberté aux entrepreneurs. En politique, il est tellement facile d’attaquer celui qui a investi, celui qui épargne, celui qui est à la tête de son entreprise. Avant ce congrès, nous avons, avec Gabriel, rencontré une série de CEO de grands groupes de notre pays. Ces groupes génèrent des milliers d’emplois. Ces groupes seront aussi les outils de notre bien-être, de notre sécurité et de notre autonomie européenne. Alors oui, n’en déplaise à la gauche, nous soutenons les entreprises. Non, nous ne défendons pas les riches, mais j’ai un grand aveu à vous faire. J’ai effectivement une grande différence avec mes homologues de gauche. Je n’ai pas la haine du riche, je n’ai pas la haine de celui qui entreprend. Je n’ai pas la haine de celui qui épargne. Je n’ai pas la haine de celui qui investit, car je veux une société avec des ouvriers, avec des travailleuses, avec des travailleurs. Cette société-là passera aussi par le soutien aux entrepreneurs. Les patrons sont des gens qui prennent des risques, des gens qui créent de l’emploi, des gens qui créent de l’activité.

Cette politique fédérale aura également, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une cohérence avec les niveaux régionaux grâce à la symétrie électorale entre les partis qui composent ces différentes majorités. C’est ainsi que dans les prochaines semaines, Pierre-Yves Jeholet viendra avec une réforme globale du paysage de l’activation de l’emploi au niveau local, que ce soit les MIRE, les CISS, les ALE, et les CPAS seront renforcés pour pouvoir accompagner individuellement les personnes qui s’y retrouvent. Je suis sidéré d’entendre ces réflexions seront lesquelles les personnes qui ne bénéficieraient plus du chômage après 2 ans seraient automatiquement au CPAS. Savez-vous Mesdames et Messieurs, qu’il y a 170 000 emplois disponibles dans notre pays ? Est-ce véritablement une fatalité de rester dans l’inactivité tout au long de sa vie ? Est-ce que aujourd’hui quelqu’un qui est au chômage depuis plus de 2 ans a encore une perspective de retrouver un emploi s’il n’est pas accompagné individuellement ? Je pense que poser la question, c’est y répondre. Alors oui, nous ferons en sorte que les CPAS puissent accompagner les personnes une par une pour pouvoir combler avec elle des difficultés de santé, des difficultés de formation, des difficultés de confiance en soi. Pour que ces personnes puissent retrouver des perspectives, nous ferons en sorte que toute personne qui bénéficie du revenu d’intégration sociale soit amenée à participer aussi au travail de la collectivité. Parce qu’encore une fois, pour que la solidarité fonctionne, elle doit aller dans les 2 sens. La solidarité, Mesdames et Messieurs, c’est comme l’amour, ça peut pas être unilatéral, ça doit être un effort quotidien des 2 côtés ! C’est la raison pour laquelle personne ne restera au bord de la route, mais tout le monde participera à l’effort collectif.

Ces réformes, elles doivent aussi pouvoir s’appliquer en région de Bruxelles-Capitale. Alors je voudrais aujourd’hui avoir un mot particulier pour les bruxelloises et les Bruxellois, et parmi eux pour David Leisterh. Je voudrais vous dire une chose à Ahmed Laaouej : vous ne nous volerez pas notre victoire ! Contrairement à ce qui est dit, parfois avec un peu de facilité, non, les bruxelloises et les Bruxellois n’ont pas voté à gauche. Ils ont placé le Mouvement Réformateur comme première formation politique de la capitale. Ils ont fait mieux, ils ont effectivement soutenu le MR mais pas uniquement. Ils ont soutenu des partis francophones, ils ont soutenu des partis flamands et quand vous faites le décompte, vous vous retrouvez aujourd’hui avec une région, et c’est toute la difficulté de l’exercice, qui est composée de 2 blocs. Un bloc qui va du centre à la droite et qui constitue plus ou moins 42 sièges. Et un bloc qui va de la gauche à l’extrême gauche qui constitue un bloc de taille égale. C’est ça aujourd’hui le problème à Bruxelles. C’est que notre capitale est divisée, elle est divisée en 2. Cette division se lit également dans les indicateurs socio-économiques. Figurez-vous qu’à Bruxelles, vous avez 4 fois plus de chances de tomber dans la grande pauvreté que partout ailleurs en Belgique, que le revenu moyen par habitant est le plus faible de notre pays et que que l’espérance de vie y est une des plus basses. Alors oui, Mesdames et Messieurs, on va pas se laisser voler la victoire parce que Bruxelles mérite mieux. Bruxelles a tous les atouts pour être un moteur européen de déploiement économique, de savoir, de bien-être, de tolérance. Mais depuis 20 ans, cette région est conduite à la faillite. Par une Belgique Insoumise allant du PTB au PS en passant par Ecolo. Avec un bilan dramatique. Bruxelles aujourd’hui a un déficit de 2,7 milliards d’euros sur un budget d’un peu plus de 7 milliards. Aucune entité publique de notre pays n’est dans une situation aussi dramatique. Alors, comme je l’ai indiqué, ne pas se laisser voler la victoire, c’est assumer ses responsabilités. C’est ce que nous faisons depuis des mois et nous ne sommes pas dupes. Nous avons bien vu le jeu de la gauche qui vit à nous empêcher de constituer une majorité parlementaire ou de le permettre uniquement à leur pleine condition. Mais aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, je veux vous dire 2 choses. Premièrement, David Leisterh n’acceptera jamais d’être le ministre-président d’une région qui continue ses politiques de déficit, de chômage et de précarité. Donc non, nous de constituerons pas un gouvernement aux conditions de cette gauche en échec depuis 20 ans. Nous assumerons pleinement notre responsabilité. C’est la raison pour laquelle, après tant de blocages et de jeux politiques, nous déposerons dans le courant du mois de juin une déclaration de politique générale dont nous serons les auteurs. Nous la déposerons directement au Parlement et ce sera le moment de vérité. Celles et ceux qui veulent récompenser le travail, qui veulent mettre fin à l’assistanat, qui veulent réellement régler la crise du logement, celles et ceux qui veulent redresser financièrement la Région Capitale, celles et ceux qui veulent garantir le vivre-ensemble et la sécurité nous rejoindront. À partir du moment où ce texte sera déposé, il n’y aura plus deux choix. Il n’y en aura qu’un. Celui de s’inscrire dans ce vent de réforme voulu par nos concitoyens ou celui qui vise à faire pourrir la situation. Mais je l’ai dit à de multiples reprises, Bruxelles ne doit pas rimer avec tutelle. Alors, très solennellement aujourd’hui. Je fais un appel à la classe politique bruxelloise. Les Bruxelloises et les Bruxellois ont voté pour le changement. Ce changement, nous allons le concrétiser dans nos propositions. Ce changement, il ne tient qu’à vous de le soutenir pour que Bruxelles retrouve sa place de capitale.

Alors, puisque j’évoque Bruxelles… Nous avons la chance que Bruxelles soit la capitale de l’Europe et d’accueillir en son sein le siège des institutions européennes. Il est parfois partagé avec Strasbourg. Je ne voudrais pas un incident diplomatique avec notre peut-être futur candidat à la présidentielle, mais c’est à Bruxelles que le cœur de l’Europe bat. Cette Europe doit faire face au changement du monde. Il est trop tard et surtout inutile de pleurer. De pleurer sur une élection, de pleurer sur le choix politique d’un autre pays. De pleurer sur l’évolution du monde. Il faut surtout être acteur, être acteur de ce changement mondial auquel on assiste. Être acteur des transformations de la société, des innovations technologiques, de cette intelligence artificielle qui sera la révolution industrielle d’un nouveau genre. Des transformations qui risquent, Mesdames et Messieurs, de totalement redessiner la carte du monde entre les pays qui auront fait le choix du progrès et les pays qui se replieront sur eux en voyant toute avancée technologique comme une menace alors que dans tout progrès technique, il y a une nouvelle opportunité pour plus de bien-être pour celles et ceux qui sont capables d’en maîtriser l’ensemble des aspect. Alors oui, Mesdames et Messieurs, je l’ai dit devant vous, l’Europe doit redevenir une puissance. Pour être une puissance, l’Europe doit être une terre de progrès, de technologie, elle doit aussi garantir son autonomie industrielle, son autonomie énergétique et son autonomie militaire. Oui, Mesdames et Messieurs, j’ose le dire, pendant de trop nombreuses années, nous avons été les otages et nous sommes aujourd’hui des victimes d’une bien-pensance. Qui nous a fait croire que finalement l’industrie, c’était mal, ou que l’on pourrait garantir la sécurité énergétique avec des éoliennes. Nous parlons aussi beaucoup d’enjeux sécuritaires. Mais la question de la cybersécurité est tout aussi importante. Et dans le même temps, les enjeux commerciaux montrent à quel point le monde a besoin de plus de libéralisme. J’ai assisté, Mesdames et Messieurs, à un moment émouvant et historique au Parlement. Il y a quelques semaines, j’ai vu tous les responsables de la gauche défiler au pupitre pour pleurer et se plaindre contre les taxes douanières de Donald Trump. Contre ces taxes douanières qui figuraient dans leurs propres programmes électoraux. Ces partis qui nous ont tant critiqué, cher Adrien, lorsque nous avons voulu signer le traité de libre-échange avec le Canada. Ces partis qui luttent systématiquement contre le libre-marché, contre la mondialisation, contre l’économie libérale. Aujourd’hui, la folie de Trump montre à quel point le libre-marché, la mondialisation, l’économie libérale sont les moteurs du progrès humain ont permis un développement économique, une amélioration de nos conditions de santé, un niveau d’éducation partagé jamais atteint dans l’histoire de l’humanité. Alors aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, plutôt que pleurer sur la situation, nous devons aller signer de nouveaux traités commerciaux. Nous devons renforcer notre industrie. Nous ne devons plus être uniquement une terre de consommation, mais nous devons redevenir cette terre de création et de production qui a toujours caractérisé l’histoire de l’Europe. Alors oui, Mesdames et Messieurs, aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de cette Europe de liberté, faite de valeurs : l’égalité entre les hommes et les femmes, cette liberté d’expression qui nous est chère, cette neutralité où laïcité de l’État, cher Gabriel, pour laquelle tu t’es tant battu et tu te bats tant en France. Cette Europe qui doit permettre à chacune et chacun une vraie société de l’égalité des chances. Cette Europe de valeurs qui a vocation non pas à se replier sur elle-même, mais à rayonner sur le monde. Aujourd’hui, l’Europe ne doit plus subir, l’Europe doit agir pour plus de prospérité, plus d’optimisme et plus d’égalité.

Je voudrais conclure en vous disant ceci. J’entends les critiques, mais j’entends et je vois surtout les attentes. Je vois le soutien de la population. Nous n’avons jamais reçu autant de messages de soutien. Nous n’avons jamais reçu autant de merci de travailleuses et de travailleurs qui se sentent enfin considérés, de femmes et d’hommes qui savent qu’enfin, en Belgique, on va remettre le modèle droit. On va faire en sorte que la justice conduise notre action. Alors, Mesdames et Messieurs, je sais qu’en face nous avons une gauche militante. Parfois haineuse, j’ose le dire. Mais ne baissez pas la tête, parce que nous avons le soutien populaire. Les élections l’ont montré. Nous avons surtout un projet. Ce projet, c’est ce qui permet d’unir les gens. Ce projet, c’est ce qui permet de donner des perspectives. Ce projet, c’est ce qui permet de donner un avenir à notre pays. Alors soyez certaine et certains qu’on va marcher à vos côtés. Mais marcher la tête haute, marcher la tête droite. Aujourd’hui, nous récupérons une situation extrêmement difficile mais nous n’avons pas peur car le courage est et ce qui a toujours caractérisé les libéraux. Les Belges ont fait leur choix le 9 juin dernier. Nous devons nous en montrer dignes. Nous devons toujours rappeler qu’une victoire électorale n’est pas un cadeau, mais une responsabilité. Aujourd’hui, cette responsabilité, elle doit se traduire par notre effort, par notre action, par notre présence de terrain. Alors, Mesdames et Messieurs, je vous invite à ne pas abandonner le pavé. Je vous avais demandé il y a un an de vous mobiliser parce qu’il restait quelques semaines avant les élections. Eh bien, aujourd’hui encore, je vous demande de vous mobiliser parce que d’une certaine manière, il ne reste que quelques semaines avant les prochaines élections et nous devons convaincre car notre victoire de juin dernier ne doit pas être une parenthèse enchantée. Ça doit être le début d’un nouveau monde. Ça doit être le début d’une nouvelle voie pour la Belgique, pour la Wallonie, pour Bruxelles. Alors oui, Mesdames et Messieurs, profitez de la journée, mais surtout dès demain, retournez dans vos sections, soyez au contact, écoutez nos concitoyens, expliquez notre action et surtout soyez fiers d’être des libéraux !