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À Thuin, la nouvelle majorité MR–Bleus de Thuin (MR) est entrée en fonction en décembre dernier, avec Rachel Sobry comme bourgmestre. Parmi les échevines, Véronique Thomas, enseignante dans le secondaire à Thuin, résidente de Biercée, apporte sa longue expérience de terrain. Elle hérite d’un portefeuille riche et concret : citoyenneté, plan habitat permanent, cimetières, fêtes et folklore, bien-être animal et agriculture.

 

1. Enseignante de terrain et désormais 3ᵉ échevine à Thuin, comment vis-tu cette transition entre la salle de classe et la salle du collège. Qu’est-ce que ton expérience pédagogique t’apporte aujourd’hui dans la gestion de ton échevinat ?

C’est une belle comparaison…L’enseignement demande de la rigueur, une ouverture d’esprit et bien entendu de la pédagogie. Ces aspects sont également importants dans la gestion politique, ceci afin de répondre au mieux aux sollicitations et attentes des citoyennes et citoyens. Eclairer sur le fonctionnement politique communal, sur les démarches, le cheminement d’une décision et tous les aspects qui y sont liés, cela nécessite des explications claires, de la pédagogie et une bonne communication. Aussi, j’ai conservé un mi-temps dans l’enseignement, le contact avec la jeunesse, enrichit et permet de se remettre en question.

2. Tu as en charge des domaines qui cimentent l’identité locale — folklore, fêtes, citoyenneté. Comment souhaites-tu perpétuer ces traditions tout en les adaptant à une société en quête d’union et de sens ?

A l’instar de nombreuses communes, l’entité de Thuin est riche d’un folklore chargé d’histoire et varié. Il se perpétue grâce aux implications de ses acteurs y compris de l’échevine (qui fut aussi membre d’une société 😊). C’est surtout un patrimoine à sauvegarder, à transmettre mais qui évolue avec la société dans laquelle il s’inscrit. Les fêtes et le folklore sont en effet un ciment important demandant une participation citoyenne et associative, le respect de chacun et la sécurité de tous. Les huit entités qui composent le territoire de Thuin possèdent leurs spécificités, à travers la participation citoyenne et le folklore il est possible de s’investir, de prendre conscience de son environnement et de le respecter.

 

3. L’agriculture fait partie de tes compétences, de quelle manière envisages-tu le soutien à ce secteur ?

Les agriculteurs sont nombreux en Thudinie, on compte plus de 60 exploitations en culture ou élevage. De jeunes agriculteurs n’hésitent pas à reprendre le flambeau de leurs ainés. Il est donc très important de les soutenir, de valoriser leur activité. Des magasins à la ferme permettent une économie en circuit court, d’autres modernisent ou agrandissent leurs exploitations. Dans un secteur qui connait de nombreuses difficultés, il faut être conscient de l’atout qu’il apporte à une commune.

 

4. Si tu devais imaginer Thuin idéale en 2030, quels mots-clés te viendraient en tête ?

En octobre 2024, la ville de Thuin a connu un changement de gouvernance important : une nouvelle majorité a vu le jour. Des projets lancés ultérieurement sont à mener à bien mais de nouveaux défis s’ouvrent à nous. Avec Rachel Sobry, la nouvelle bourgmestre et l’ensemble des élus MR, nos objectifs ont très vite été d’être à l’écoute, de constater, de communiquer, de pratiquer une gestion saine, de garantir un cadre de vie de qualité et propre, avant tout afin de soutenir l’ensemble des citoyennes et citoyens. Thuin 2030 sera le résultat de ce travail.

Thuin et ses villages possèdent d’énormes potentialités, à nous de les développer, de mieux les faire connaitre, notamment en favorisant l’activité économique, touristique et agricole locales.