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Nous nous rendons aujourd’hui dans la communale d’Auderghem où nous faisons la rencontre de Martine Maelschalck, conseillère communale de l’opposition, cheffe de file du MR-Open VLD et présidente de section.

Diplômée en Journalisme de l’ULB, elle a fait l’essentiel de sa carrière dans le journalisme, principalement à L’Echo dont elle a été la rédactrice en chef de 2006 à 2013. Martine a, ensuite, bifurqué vers les cabinets ministériels (Budget) et le monde de la communication. Elle est aujourd’hui en charge de la communication Corporate à la SNCB.

Enfin, notre élue locale est depuis peu assistante, chargée d’exercices à l’ULB (Sciences de l’Information et de la Communication).

 

Pourquoi t’es-tu engagée en politique en 2018 ?

Cela peut sembler tardif, mais tant que j’étais journaliste, la question ne se posait même pas car c’était totalement incompatible sur le plan déontologique. Quand, début 2018, le président de la section MR d’Auderghem, Jeremy Van Gorp, m’a contactée pour figurer sur la liste des élections communales, j’ai su tout de suite que je dirais oui. Je crois que c’est une idée que j’avais toujours eue dans un coin de ma tête. Je suis Bruxelloise depuis ma naissance et j’habite Auderghem depuis plus de 50 ans. Le niveau local était celui qui me « parlait » le plus, et de toute façon, il était un peu tard pour entamer une carrière politique à d’autres niveaux.

La campagne électorale a été une expérience incroyable. Nous partions de rien – les années précédentes avaient été chahutées pour le MR à Auderghem –, aucun de nous n’avait de véritable expérience. Nous avons constitué la liste et nous nous sommes lancés dans l’aventure (rédaction du programme, porte-à-porte, distribution de flyers, tournée des boîtes aux lettres, organisation de débats et de coffee corners…) avec seulement notre bonne volonté et notre motivation. Et nous avons eu deux élus.

Pourquoi au parti libéral ?

Cela allait de soi. Je défends ardemment toutes les libertés : de pensée, d’expression, d’entreprise… Je suis convaincue que chacun doit recevoir des chances égales au départ, de façon à avoir les cartes en mains pour forger son destin.

J’avais aussi travaillé dans plusieurs cabinets ministériels et rencontré des personnalités libérales inspirantes qui ont toute mon admiration.

Quelle a été ton action depuis 2018 ? Quels sont les sujets qui te tiennent à cœur ?

En 2018, le MR faisait son retour au Conseil communal, dans l’opposition. Au total, il n’y avait que 4 élus dans l’opposition, face aux 27 élus de la majorité Défi-Ecolo ! Nous avions tout à apprendre, et nous avons dû apprendre vite. Le fait d’être seulement deux élus MR nous a poussés à nous dépasser, à nous intéresser à tous les sujets et à interpeller la majorité le plus souvent possible. C’était très exigeant, mais c’était aussi une école formidable.

A titre personnel, mes centres d’intérêt me portent vers les questions de mobilité (un enjeu majeur à Auderghem, porte d’entrée de la ville via le fameux viaduc Herrmann-Debroux), le dynamisme économique et la bonne gouvernance. L’examen du budget est aussi un exercice annuel très important, surtout depuis que je suis devenue chef de groupe.

Depuis 2018, tu as encore pris d’autres responsabilités ?

Quand, il y a un an, Jeremy Van Gorp m’a proposé de reprendre la présidence de la section parce qu’il était trop pris sur le plan professionnel, cela m’a fait sourire. Je venais de commencer mes cours à l’ULB et je pensais que, moi aussi, j’allais être bien occupée. Mais je refuse rarement de relever un défi. J’ai donc été élue à la présidence et quelques mois plus tard, Jeremy a annoncé qu’il démissionnait également de son mandat de conseiller communal. C’est ainsi que je suis devenue chef de groupe (un groupe de deux personnes…) et que Cécile Henrard est devenue conseillère communale. Nous sommes désormais deux femmes pour porter la voix du MR au Conseil communal, évidemment avec le soutien de toute l’équipe du MR-Open VLD d’Auderghem.

Quels sont les enjeux à Auderghem ?

Les enjeux en termes de mobilité, de dynamisme économique, d’immobilier et de sécurité sont parmi ceux qui préoccupent le plus la population de la commune, comme nous le découvrons chaque semaine lors de nos rencontres en porte-à-porte.

Nous voulons continuer à défendre une vision cohérente et globale de la commune, imprégnée de réalisme, de pragmatisme et de bon sens. Mais aussi de dynamisme, car on ne peut pas se contenter de gérer les acquis. Il faut entreprendre, pour qu’Auderghem se développe et reste une commune où il fait bon vivre.