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Hang Nguyen est échevine libérale à Watermael-Boitsfort (Bruxelles), depuis 2018.

Elle a, dans son large portefeuille de compétences, l’enseignement, l’accueil extra-scolaire et les académies, la petite enfance, la vie économique, la vie sociale, les seniors et les relations européennes.

Elle a 35 ans et est maman de 2 enfants de 6 et 4 ans.

 

 

 

 

Qu’est ce qui t’a amené à te présenter sur la liste communale de Watermael-Boitsfort ?

J’ai étudié les Sciences Politiques à l’ULB et la Gestion d’entreprise à l’UGent, j’avais déjà très jeune la fibre publique et je voulais changer les choses mais tout en restant réaliste. Après mes études, j’ai travaillé quelques années au Conseil de l’UE et pour le groupe libéral au Parlement européen. J’ai aussi quelques années d’expérience dans le privé, ce qui me donne une vision complète tant des instances publiques que de la réalité des entreprises. En 2018, j’étais à une période charnière de ma vie, où je me sentais prête à me lancer et prendre des risques. Me présenter à Watermael-Boitsfort était une évidence, j’y ai vécu quasi toute ma vie, j’y suis allée à l’école, à l’académie, etc. et on a un chouette chef de groupe, David Leisterh, qui a cru en moi !

Qu’as-tu pu apporter à ta commune en tant que libérale ?

Mon histoire et mon parcours de vie ont fait de moi, une libérale sociale. J’ai la ferme conviction que chaque personne doit avoir les mêmes chances de s’épanouir, et pour cela,  il faut offrir les moyens aux personnes les plus fragilisées de s’émanciper. En tant qu’échevine de l’Enseignement, je mets tout en place pour donner les outils aux enfants pour avoir des bases solides et devenir autonomes dans la vie. Je vais inaugurer, à la prochaine rentrée scolaire, la première école en immersion FR-NL à Watermael-Boitsfort, c’est une grande fierté pour notre groupe.

Etre une jeune femme en politique, est-ce plutôt un atout ?

C’est essentiel d’avoir une représentativité qui inclut les jeunes femmes car malgré les progrès en matière d’égalité des chances, le fait d’être une femme implique encore des difficultés pas suffisamment reconnues et défendues. Au Collège, je suis parfois seule à venir avec des points de vue différents sur des questions de petite enfance ou de parent solo liés à mon vécu. Le manque de place en crèche, par exemple, est une problématique qui me touche en tant qu’échevine de la petite enfance mais également en tant que femme. Car l’enjeu n’est pas uniquement l’accueil de l’enfant en soit mais d’avantage de permettre à la maman de reprendre une activité professionnelle et sociale, son épanouissement et émancipation.

Comment vois-tu l’avenir de Bruxelles ?

Arrivée du Vietnam à l’âge de 4 ans, j’ai ensuite toujours vécu à Bruxelles et j’y suis profondément attachée pour sa richesse multiculturelle et le champ des possibles qu’offre cette ville. Il faut valoriser ces atouts et surtout ne pas gâcher ses talents. Pour moi l’avenir de Bruxelles ne pourra s’améliorer que si on travaille d’avantage à améliorer l’inclusion et l’émancipation des familles, via l’école, les formations, le travail et les activités de quartier. Il faut la rendre à nouveau attractive pour la classe moyenne pour qu’elle puisse pleinement s’y épanouir, et pour cela repenser une mobilité pour tous, une mixité sociale dans les quartiers et une politique fiscale intéressante.

Merci Hang !