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Cette semaine, cap sur la Wallonie Picarde et la ville de Péruwelz. C’est là que Vincent Palermo assume non seulement la présidence de l’arrondissement mais également le mayorat de sa commune.

 

Faisons plus ample connaissance, on te connaît bourgmestre, ancien président de CPAS, président d’arrondissement… Mais qui est par ailleurs Vincent Palermo ?

D’origine italienne, âgé de 51 ans, je suis marié et père de deux enfants. Autodidacte, passionné, engagé et ayant la volonté d’améliorer la vie de mes concitoyens, je suis un homme de convictions qui défend des valeurs (humaines, de travail, d’action sociale) auxquelles je crois !

 

En 2018, tu as décroché la majorité absolue à Péruwelz, dans une province où le bleu n’est pas la couleur dominante. Comment arrive-t-on à ce résultat selon toi ?

La politique doit s’adapter aux nouveaux enjeux, c’est à mon sens en ayant réalisé un travail en équipe que l’on obtient ce résultat. On peut ajouter à cela mon côté proche des personnes et qui a la volonté d’être acteur de la vie politique et non spectateur.

J’ai toujours eu à cœur d’être respectueux de tou(te)s (citoyens, colistiers ou même opposition), et souhaité faire preuve de transparence, d’objectivité, d’honnêteté tout en restant sincère.

J’ai toujours eu foi en une vraie justice sociale, ce qui est par essence fondamentalement libéral. Pour résumer, ce que je dis, je le fais !

 

Si l’on devait résumer la « touche Palermo » dans la gestion communale, quelle serait-elle ?

Celle d’insuffler une gestion de chef d’entreprise issu du privé à un niveau communal afin de combiner relations humaines et résultats. Ma touche est d’être présent à 100% puisque j’ai mis de côté ma profession d’indépendant pour me consacrer pleinement à mon mandat. Cela permet d’être à la fois au sein de l’administration et sur le terrain, en ayant une vision globale (Péruwelzis et même Wallonie Picarde…) me permettant de répondre aux besoins et d’aller chercher les moyens financiers (subsides) à d’autres niveaux de pouvoir. Je mets notamment en place, avec les membres du Collège et de la majorité, les investissements productifs (commerce en bas et logements aux étages) afin de gérer les budgets en bon père de famille.

 

Tu es président d’arrondissement MR pour la Wallonie Picarde, comment se déroule cette tâche et quels sont les enjeux ?

 Les enjeux sont grands et importants pour répondre aux besoins et spécificités des 23 communes (353.000/habitants), travailler avec les différents mandataires, créer un nouveau dynamisme et fédérer autour d’actions et projets servant l’intérêt général.

Ayant fait le choix de créer différentes cellules d’appui aux mandataires (communication, évènementiel…) mettant ainsi en valeur le travail d’équipe et la rencontre avec les citoyens.

J’allie fougue de la jeunesse et expérience des aînés tout en maintenant la proximité avec les locales, les mandataires et nos (futurs) membres.  Notre plus grand défi reste la préparation des échéances de 2024 afin de montrer que le MR sera à nouveau prêt à prendre ses responsabilités, innover en permettant à chacun(e) d’être acteur de sa vie car je crois en l’énergie humaine. Gageons que les succès locaux serviront les autres niveaux, nous devons y croire !

J’aime les challenges et surtout voir aboutir les projets initiés. Bref, prenant mais passionnant !

 

Enfin, tu exerces également un mandat à la Zone de Secours, à la Zone de Police, à l’intercommunale IDETA ou encore à l’Union des Villes et Communes de Wallonie : que penses-tu de la supracommunalité ? Est-ce qu’elle répond à tes attentes et que pourrait-on améliorer selon toi ? 

On peut toujours améliorer les choses ! Je pratique déjà la supracommunalité avec notamment Frasnes ou Comines.

Je suis pour un système qui nous permette de mutualiser les moyens, simplifier les mécanismes des décisions et de fonctionnement. Certaines choses peuvent et doivent être amendées. Je m’aperçois que le niveau communal reste le contact privilégié des citoyens ayant moi-même été échevin et Président de CPAS avant d’être élu bourgmestre, et nous nous devons de relayer les demandes aux autres niveaux de pouvoir. Je ne suis pas pour démultiplier les structures car nous devons prendre des décisions claires, rapides et les communiquer de manière simple et transparente. Il faut assumer ses responsabilités et ne pas trembler même dans des situations inédites (pandémie, crises…). C’est pourquoi il est impératif d’avoir une vision à 360° et de s’adapter aux besoins du terrain actuels et futurs.