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Cette semaine, c’est à Schaerbeek que nous retrouvons Olivier Willocx qui débute sa carrière politique au parlement bruxellois. Mais avant de se lancer en politique, Olivier a été CEO de BECI (la Chambre de commerce et de l’Union des entreprises de Bruxelles) pendant 24 ans.

L’occasion pour nous de découvrir d’avantage notre nouveau député, de s’intéresser à ses objectifs et challenges pour cette nouvelle législature.

 

 

 

Olivier, tu as quitté BECI pour t’engager en politique en février. Pourquoi ce changement de carrière et pourquoi le MR ?

J’ai quitté BECI pour m’engager en politique en février car j’ai été choqué par le manque de considération des gouvernements précédents pour l’économie et la croissance. Le mépris pour les gens qui entreprennent et l’incompétence manifeste dans la gestion des finances publiques, de la mobilité et de l’urbanisme, sans oublier les questions de propreté et de sécurité, m’ont poussé à agir. Je ne me voyais pas continuer à faire des communiqués de presse jusqu’à la fin de ma carrière. Il fallait que les choses changent.

Le choix du MR s’est imposé naturellement pour moi. Le MR défend des valeurs qui me sont chères, telles que la liberté individuelle, l’initiative privée et l’égalité des chances. C’est un parti qui met en avant l’importance d’une gestion rigoureuse des finances publiques et qui prône une approche pragmatique et réaliste des problématiques sociétales. Ces principes correspondent parfaitement à ma vision et à mon engagement personnel.

 

Comment vois-tu ton rôle au Parlement bruxellois et ce que tu penses pouvoir apporter ?

Mon expérience professionnelle au sein de BECI m’a doté d’une compréhension approfondie des enjeux économiques et sociaux de notre région, que je souhaite mettre à profit au Parlement.

Je veux également être la voix de ceux qui entreprennent et de ceux qui osent entreprendre. C’est par la création de valeur que l’on peut changer les choses et lutter contre la pauvreté. Je pense pouvoir apporter une perspective nouvelle et pragmatique, ancrée dans la réalité économique et sociale de Bruxelles. Je suis convaincu que des politiques bien pensées et bien exécutées peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des Bruxellois, et je suis déterminé à contribuer à ces changements positifs.

 

Si tu avais une baguette magique, quelle serait la première réforme que tu mettrais en place ?

Si j’avais une baguette magique, je réorganiserais et rationaliserais de manière efficace les administrations bruxelloises pour que l’argent des citoyens serve à gérer des politiques de soutien à ceux qui en ont besoin pendant la durée nécessaire, au lieu de financer des administrations qui ont tendance à vivre pour elles-mêmes plutôt qu’être au service des citoyens et de l’intérêt commun.

 

La traditionnelle question touristique : que conseillerais-tu aux visiteurs de Schaerbeek ?

Schaerbeek est un quartier riche en culture et en histoire, et il y a de nombreux endroits intéressants à visiter. Je recommanderais vivement de commencer par une visite de la Maison Autrique, un chef-d’œuvre de l’architecte Victor Horta qui offre un aperçu fascinant de l’Art Nouveau.

Ensuite, une promenade dans le parc Josaphat s’impose. C’est un magnifique espace vert où l’on peut se détendre et profiter de la nature en plein cœur de la ville.

Enfin, pour les amateurs de gastronomie, Schaerbeek offre une multitude de restaurants et de cafés où vous pourrez déguster des spécialités belges et internationales. Un arrêt au restaurant La Buca di Bacco serait une excellente façon de conclure votre visite, où vous pourrez savourer des plats italiens authentiques dans une ambiance chaleureuse et accueillante.