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Départ ce samedi pour l’Est du Pays et, plus précisément, pour Eupen au siège du PFF, à la rencontre de son tout nouveau Président, Gregor Freches.

Notre mandataire de la semaine nous en dit plus sur son élection, son parcours politique et son action au sein du Parlement germanophone et au Sénat.

 

 

 

 

 

Le 25 avril dernier, le Parlement de la Communauté germanophone a voté à la majorité ta désignation en tant qu’unique Sénateur de communauté représentant les germanophones de Belgique. C’est donc une fameuse responsabilité mais surtout une belle marque de confiance de la part de tes collègues parlementaires. Comment as-tu vécu cette élection ? 

C’est un très grand honneur de pouvoir occuper cette fonction et de faire partie du groupe MR au Sénat ! En tant qu’unique Sénateur représentant la Communauté germanophone, c’est en effet une grande responsabilité mais c’est avec beaucoup de motivation que j’endosse ce nouveau rôle.

Après le départ du monde politique d’Alexander Miesen, j’ai été désigné comme candidat sénateur communautaire et le Parlement de la Communauté Germanophone a confirmé cette désignation en m’accordant sa confiance. Cette marque de confiance m’honore et me motive encore davantage dans mon travail au sein du Sénat. C’est donc une grande fierté !

Ta volonté pour les deux prochaines années, au-delà de ta fonction de Sénateur, est de mieux faire connaître cette institution aux citoyens et plus particulièrement aux citoyens de ta communauté et les informer sur son apport essentiel au travail parlementaire fédéral. Tu as déjà des idées pour y parvenir ? 

Tout à fait ! Là où le rôle du Gouvernement ou du Parlement est plus connu au sein de la population, celui du Sénat l’est nettement moins. Il est pourtant essentiel au bon fonctionnement de notre pays. Il s’agit, par ailleurs, de la seule représentation garantie au sein des autres entités de notre état fédéral !

La meilleure façon d’atteindre cet objectif est par le travail ! Par le biais de résolutions, rapports d’information, questions parlementaires mais avant toute chose par l’échange avec nos concitoyens et représentants sur le plan international. Être à l’écoute demeure primordial !

De plus, j’aimerais organiser, dans un futur assez proche, un colloque au Sénat ayant comme thème principal le manque de main-d´œuvre en combinaison des difficultés rencontrées à l’égard du développement économique en région frontalière, comme c’est notamment le cas pour ma Communauté.

Depuis 2014, tu es Député et aussi Chef de Groupe du PFF au Parlement de la Communauté germanophone. Peux-tu nous expliquer un peu plus son fonctionnement et la politique qui y est menée ? 

Cela fait en effet 8 ans que je siège au Parlement de la Communauté germanophone et, jusqu’à mon élection au mois d’avril en tant que Sénateur communautaire, j’étais également Chef de Groupe. Dès à présent, ma collègue Evelyn Jadin occupe la fonction de Cheffe de Groupe.

Suite à la 6ème réforme de l’Etat, nous avons (depuis 2014) obtenu de plus en plus de compétences et, grâce à une collaboration étroite avec le MR en 2018, les compétences du logement, de l’aménagement du territoire et une partie des compétences concernant l’énergie sont venues enrichir ce portefeuille.

Nous représentons les citoyens germanophones, nous légiférons et nous contrôlons le Gouvernement. Le PFF fait partie de la majorité et est représenté au sein du gouvernement par notre Ministre Isabelle WEYKMANS, en charge de la culture, des sports, du tourisme, de l’emploi et des médias.  

Quels sont les dossiers et les thématiques sur lesquels tu travailles en particulier ? 

Depuis mon arrivée en politique, j’ai toujours mis l’accent sur la digitalisation et sur l’éducation.

Notre monde est de plus en plus tourné vers le numérique !

L’accès à la fibre optique et à la 5G est une nécessité ! Et ce pas seulement pour nos citoyens mais également pour toutes nos entreprises qui, d’une manière ou d’une autre, pourraient bénéficier d’un gain de compétitivité grâce à ces avancées technologiques. Ayant dirigé des entreprises depuis plus de 25 ans, les besoins des entrepreneurs (et surtout des petites et moyennes entreprises) me sont également très chers.

Parallèlement, il est vital d’améliorer les compétences numériques de nos citoyens car une trop grande partie d’entre eux présentent des lacunes en la matière, que ce soit au niveau de l’utilisation de nouvelles technologies mais surtout au niveau de la sécurité en ligne.

L’enseignement, des maternelles jusqu’aux études supérieures, est un autre enjeu majeur. Nous nous devons de donner aux générations futures les meilleurs outils possibles pour qu’ils puissent construire le monde de demain, pour un pays de demain !

Suite au départ de Kattrin Jadin comme juge à la Cour constitutionnelle, le PFF devait élire son nouveau président. C’est chose faite, puisque depuis le 29 août dernier tu es le nouveau Président du parti. Les membres t’ont élu avec 89,1% des voix. Félicitations ! Comment vois-tu l’avenir du parti et la collaboration avec le MR ? 

Un tout grand merci ! C’est avec humilité et motivation que j’entame ce nouveau mandat.

La collaboration avec le MR (mais aussi avec l’Open VLD) fait partie intégrante de l’avenir du PFF. Nous voulons mettre l’accent sur le développement de notre réseau. Notre parti a l’avantage d’être représenté à tous les niveaux politiques. Nous devons utiliser cette présence pour créer des liens avec nos collègues francophones et néerlandophones afin d’affirmer la présence de la Communauté germanophone et de promouvoir ses intérêts.

Nous sommes fiers de faire partie de la grande famille libérale et nous sommes conscients que l’avenir offre des opportunités. Il faut savoir les saisir et, par la suite, travailler pour changer les choses en mieux.

Je compte d´ailleurs organiser un congrès du parti ouvert à tous très prochainement, pour promouvoir des échanges entre libéraux germanophones. Ce sera l’occasion de débattre ensemble et en collaboration avec toutes nos sections.

Notre PFF veut être un parti ACTIF et en MOUVEMENT !