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Ce mercredi en séance plénière, le projet de décret dit « CPU », mais reprenant également diverses mesures, sera voté. Parmi ces mesures, la possibilité pour des écoles qui n’atteignent pas les 100% des normes de rationalisation à la date du 30 septembre de l’année scolaire en cours puisse bénéficier d’une dérogation, durant deux années consécutives au lieu d’une seule année, si l’implantation atteint déjà 80% des normes requises.

Si le Groupe MR se réjouit qu’une telle mesure soit enfin prise, il s’étonne que la Ministre de l’Éducation cdH Marie-Martine Schyns ne s’en inquiète qu’aujourd’hui, sachant que la députée MR Laetitia BROGNIEZ, qui en avait un combat depuis toujours, déposait en avril 2016 déjà une proposition de résolution qui visait à modifier les normes de rationalisation.Ce texte proposait en effet, d’une part, d’appliquer une dérogation d’un an supplémentaire lorsqu’une implantation travaille déjà à 80% ; et d’autre part, de postposer le comptage en maternelle du 30 septembre au 15 juin afin de mieux répondre aux réalités de terrain.

Bref un copié-collé de ce qui sera voté en séance plénière, mais à l’époque la majorité PS-cdH l’avait pourtant balayé d’un revers de la main… 

 « Fermer une implantation parce qu’il ne manque parfois qu’un élève ou deux, c’est tout simplement faire mourir le village dans lequel elle est présente, l’école étant un lien social indispensable de ce village. Les normes de rationalisation sont certes nécessaires, mais une telle dérogation permettra aux pouvoirs organisateurs de retrouver un nombre suffisant d’élèves dans les deux ans, tenant ainsi compte des difficultés passagères liées aux mouvements de population et de natalité. En votant notre texte en 2016, le gouvernement aurait certainement pu sauver des écoles qui n’ont pas eu cette deuxième chance… Mais en 2016, il n’y avait pas d’élections communales prévues !», déplore la députée Laetitia BROGNIEZ.