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Sécurité

Lutte contre le radicalisme : divisions bruxelloises

Par 14/01/2016avril 12th, 2018Pas de commentaire

En matière de lutte contre le radicalisme, de regrettables dissensions sont apparues au sein de la majorité du gouvernement bruxellois. Ces dissensions concernent la création de capsules vidéos.

Le député bruxellois Emmanuel De Bock (Défi, ex-FDF) est pourtant dans la majorité. Mais il s’est par exemple étonné de la décision du ministre-président Rudi Vervoort (PS)de confier à Ismaël Saidi l’élaboration de capsules vidéo pour la lutte contre le radicalisme. Ces divisions démontrent le manque de vision et de cohérence et d’harmonie au sein du gouvernement bruxellois. Il s’agit pourtant d’un sujet grave et capital pour les Bruxellois.

« Inconcevable » et dommageable pour Bruxelles

« Il est inconcevable que ce sujet n’arrive pas à rassembler la majorité », déclare Vincent De Wolf.  Ce dernier est chef de groupe MR au Parlement Bruxellois. « La majorité bruxelloise va contre son ministre-président. Il met en péril les liens et les partenariats avec la société civile. Dans un moment comme celui-ci, c’est pourtant exactement le contraire qui est requis ».

Par ailleurs, cet évènement entache sévèrement l’image de Bruxelles. « Le gouvernement bruxellois s’était permis de critiquer le fédéral lors du Brussels Lockdown. Pourtant, c’est  tout à fait ce genre de discours, d’actes et de comportement incohérents employés aujourd’hui par la majorité bruxelloise qui causent le plus de tort à la région dans la lutte contre le radicalisme. C’est donc une véritable atteinte à l’image de Bruxelles”.

Où en est le Plan régional de prévention contre le radicalisme ?

Le Chef de groupe MR rappelle aussi que le tout nouvel OIP (organisme d’intérêt public) « Bruxelles Sécurité et Prévention » n’est toujours pas en ordre de fonctionnement. Il n’a toujours pas de cellule dédiée à la lutte contre le radicalisme. C’était pourtant réclamé par le MR à de nombreuses reprises. Cette cellule aurait en effet un rôle majeur à jouer dans ce domaine. Vincent De Wolf précise aussi : « plutôt que de dépenser son énergie à ce type de querelles, la majorité devrait s’atteler à mettre en place de manière effective le Plan régional de prévention et de lutte contre le radicalisme. En effet, un certain nombres de mesures se font toujours attendre ».

Enfin, Vincent De Wolf souligne « le ministre-président doit gérer sa majorité plutôt que de critiquer le fédéral dans sa gestion de la lutte contre le terrorisme ».