Georges-Louis Bouchez, a récemment exprimé sa profonde inquiétude concernant la direction actuelle prise par l’Union européenne, notamment dans le contexte des tensions récentes avec le commissaire européen Thierry Breton.
Il rappelle que l’Europe est confrontée à des défis cruciaux, comme la réindustrialisation, le renforcement de sa défense, et la mise en place d’une véritable autonomie énergétique. Pourtant, au lieu de se concentrer sur ces priorités, la Commission européenne, sous l’impulsion de figures comme Thierry Breton, semble s’orienter vers une régulation accrue de la liberté d’expression, une démarche que le Président libéral qualifie de préoccupante.
Ce contexte est particulièrement lié aux actions récentes de Thierry Breton, qui a menacé la plateforme X (ancien Twitter) de sanctions en vertu du Digital Services Act (DSA) pour la diffusion potentielle de contenus jugés « nocifs » en Europe. Cette intervention a été perçue comme une tentative de censurer non seulement des discours jugés inappropriés, mais aussi d’imposer une norme européenne qui pourrait saper les principes de liberté d’expression, particulièrement chers aux Américains.
Georges-Louis a critiqué cette approche, la qualifiant de déconnectée des véritables besoins de l’Europe. Il a plaidé pour une Europe plus accueillante envers les entrepreneurs, les investisseurs et les créateurs, en lieu et place de l’accumulation de taxes et de réglementations restrictives. Il a rappelé que des initiatives innovantes comme Twitter auraient pu naître en Europe si celle-ci avait favorisé davantage l’esprit d’entreprise plutôt que d’étouffer la créativité par des régulations excessives.
En conclusion, l’Europe doit revenir à l’essentiel : se concentrer sur son renforcement industriel, militaire et énergétique, et cesser d’imposer des régulations qui menacent les libertés fondamentales. Ce n’est qu’en adoptant une approche plus pragmatique et en soutenant l’innovation que l’Europe pourra véritablement s’élever sur la scène mondiale.
