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L’endométriose est une maladie gynécologique dont souffre une femme sur dix. Face à cette maladie méconnue et souvent trop tardivement soignée, les Jeunes MR réclament une meilleure prise en charge.

L’endométriose est une maladie complexe, avec des symptômes variés, invalidants, et difficile à diagnostiquer. Plusieurs pays commencent à élaborer des plans d’action pour mieux détecter la maladie, prendre en charge les soins ou soutenir la recherche. C’est le cas en France, en Australie, en Suisse ou au Canada. Mais pas encore en Belgique.

Les Jeunes MR souhaitent que nos gouvernements passent à l’action. Dans une carte blanche rédigée par Julie Leenen, Vice-Présidente des Jeunes MR Brabant Wallon, ils exposent leurs revendications.

Il s’agit d’abord d’accélérer le diagnostic, en informant mieux les jeunes femmes. Les Jeunes MR souhaitent généraliser des ateliers de sensibilisation dans les écoles, sur le modèle de ceux organisés par l’ASNL « Toi mon endo », soutenue par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils recommandent également de sensibiliser les établissements d’études supérieurs pour que les professionnels de la santé disposent de toutes les informations nécessaires sur la maladie.

Les Jeunes MR veulent également améliorer la prise en charge des patientes. Comme la maladie ne se guérit pas, un accompagnement médical et psychologique est nécessaire. Le développement de cliniques d’endométriose doit être encouragé, pour une approche pluridisciplinaire de la maladie. La Députée fédérale MR Florence Reuter déposera une proposition de résolution en ce sens.

Enfin, les Jeunes MR veulent que la recherche scientifique soit encouragée. La maladie a été découverte il y a 160 ans mais on n’en connaît toujours pas la cause. Les statistiques manquent (nombre de femmes atteintes, symptômes, conséquences sur le quotidien, coûts liés à la maladie…). Il serait donc opportun que le gouvernement fédéral organise une CIM Santé à ce sujet et commande une étude officielle complète.

Aujourd’hui, l’endométriose n’est toujours pas reconnue comme une maladie chronique et les femmes ne bénéficient d’aucun remboursement spécifique. La France a franchi le pas. Pourquoi pas la Belgique ?

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