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Les 1000 premiers jours d’un enfant sont cruciaux. Pour la cheffe de groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Diana Nikolic, cela implique de mieux soutenir les parents et d’augmenter le nombre de places d’accueil.

Les mille premiers jours de l’enfant sont une période clé pour son développement tout au long de la vie. « Les enfants qui fréquentent un milieu d’accueil ont aussi moins de risques de décrochage scolaire, de délinquance ou de problèmes de santé mentale », explique Diana Nikolic dans Sudpresse. « Le soutien à la parentalité, c’est accompagner les parents, briser l’isolement, alors que des études parlent régulièrement de burn-out ou d’épuisement parental ».

Diana Nikolic dépose donc une proposition de résolution au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, axée sur deux volets : le soutien à la parentalité et l’augmentation des places d’accueil. Il s’agit notamment d’appuyer la Cellule de soutien à la parentalité de l’ONE et ses actions auprès des professionnels comme du grand public, d’améliorer les outils physiques et numériques permettant la rencontre, l’information et les échanges entre parents et professionnels en offrant un accompagnement juridique, social et psychologique, etc.

« Il existe des outils pas toujours connus des parents, il s’agit de mieux les informer à ce sujet. On devrait également multiplier, dans la limite des crédits disponibles, les possibilités de répit parental, notamment via l’Accueil Temps Libre et l’Accueil Extra-Scolaire mais aussi les Lieux de Rencontre Parents-Enfants, les Espaces Parents dans la Séparation, les Maisons des Parents Solo etc », détaille la cheffe de groupe.

Une des priorités du MR est également d’augmenter le nombre de places d’accueil. L’Europe impose un taux de couverture de 33 %. « Cette moyenne n’est pas atteinte partout chez nous », explique-t-elle. « On voudrait répondre à 100 % des besoins mais ce n’est pas possible actuellement ». Récemment, la ministre Ecolo de la petite enfance a déclaré que les parents qui travaillent ne devaient pas être prioritaires par rapport à ceux qui ne travaillent pas. « On ne dit pas qu’il faut opposer les parents qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas », dit Diana Nikolic. « Il faudrait pouvoir fournir des places à tout le monde, mais en attendant, c’est un mauvais signal que la ministre envoie aux parents qui travaillent ».

Pour couvrir 100 % des besoins, le MR souhaite notamment recourir aux partenariats public-privé. « On pourrait ouvrir une crèche d’entreprise sur le quartier, en avoir dans les hôpitaux, les maisons de repos, dans les lieux où le Forem assure des formations, dans des lieux de passage qui sont souvent centraux et bien desservis par les transports publics, etc. Ou avoir des crèches interentreprises, ouvertes à ceux qui habitent ou travaillent autour », propose-t-elle.

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