21 mai 2024 – Bruxelles
Il y a ici des indécis, des personnes qui n’étaient pas certaines, des personnes qui, peut-être, avaient encore des questions sur notre programme politique.
Et je dois vous dire qu’on a été servis, puisque j’ai par exemple eu à ma table quelqu’un qui est membre du PTB, et il est le bienvenu.
J’ai eu pas mal de gens qui n’étaient pas encore convaincus, qui ne savaient pas pour qui voter, et c’était le but de la soirée.
Alors si vous permettez quelques secondes, quelques instants d’attention, je voudrais vous dire un mot pour les trois dernières semaines de campagne.
Ce mot c’est le suivant : c’est que ce soir, comme ce qu’on voit sur le terrain quotidiennement, la volonté de changement de nos concitoyens est extrêmement élevée.
Et deux choses qui reviennent extrêmement souvent : la première, c’est le différentiel entre les personnes qui travaillent et celles qui ne travaillent pas. Je pense qu’il y a une inspiration très forte pour que le travail paye à nouveau, que ce soit lors de la carrière, mais que ce soit également au moment de la pension.
C’est la raison pour laquelle le Mouvement réformateur propose qu’il y ait 500 euros de différence entre l’allocataire social, la personne qui ne travaille pas, et la personne qui travaille. Au moins 500 euros de différence.
Le deuxième sujet qui est revenu et qui revient extrêmement souvent, c’est celui de la sécurité. Nos concitoyens n’en peuvent plus face à l’impunité et face à l’augmentation des actes de délinquance, en particulier ici à Bruxelles.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons une véritable comparution immédiate. Le fait que les sanctions soient plus sévères, mais aussi faire en sorte que les sanctions soient réellement respectées.
Aujourd’hui, trop souvent, au bout d’un tiers de la peine, des personnes qui se sont rendues coupables d’actes graves, de trafics, d’atteintes aux personnes, parfois d’actes de terrorisme, peuvent sortir de prison. Il faut mettre un terme à cela. Il faudra oser assumer des réformes qui se montrent plus strictes et plus justes pour nos concitoyens.
Alors je ne vais pas être trop long puisqu’on a déjà eu l’occasion d’avoir de nombreux échanges. Je voudrais juste vous dire une chose : nous sommes aujourd’hui à 19 jours du scrutin.19 jours !
J’ai vu et j’ai senti à ces tables, mais aussi sur le terrain, dans les gares, sur les marchés, en rue, partout où l’on va, une réelle volonté de réformes.
Je pense que les personnes aujourd’hui ont compris que la gauche conduisait Bruxelles et la Wallonie à la faillite.
Alors aujourd’hui, si vous voulez vraiment le changement, il ne suffira pas qu’on se le disent entre nous. Mais il faut que toutes les personnes qui sont venues ce soir, qui ont vu, qui ont entendu, auxquelles on a répondu aux questions, si vous êtes convaincus, il faut faire la même chose avec chacune et chacun de vos proches.
Cette campagne, elle permet tout, parce qu’il y a un nombre très important d’indécis, c’est pour ça qu’on a organisé cette soirée.
Et dans les 19 jours, les indécis, il ne faut pas leur raconter des histoires, il ne faut pas leur promettre des chèques.
Il faut qu’on insiste sur nos valeurs, sur notre ADN. Et nos valeurs, on les a mises dans le travail, on les a mises sur les questions de sécurité et sur les questions d’enseignement.
Il faut insister, marteler, répéter. Parce que nous les politiques, nous pensons parce qu’on l’a dit une ou deux fois à la télévision, ça a été compris par les gens.
La réalité, c’est qu’on doit le répéter 50, 60, 100 fois. Et le but de la femme et de l’homme politique, c’est pas de gagner les voix, c’est de gagner les esprits, c’est de gagner les cœurs.
Ils faut désormais parler aux trippes de nos concitoyens en leur montrant qu’avec le Mouvement réformateur, une société plus juste est possible.
Et surtout, que l’avenir s’éclaire. Alors tous ensemble, en marche pour le 9 juin, pour la victoire libérale !