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A l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, les élues et élus du MR font part de leurs priorités.

Sophie Wilmès, Hadja Lahbib, Diana Nikolic, Georges-Louis Bouchez, David Clarinval, Mathieu Michel… Ministres ou parlementaires, chacune et chacun, à son niveau, agit au quotidien pour renforcer les droits des femmes.

Découvrez dans cette vidéo quelques-unes de leurs actions, en matière de participation politique, de diplomatie et d’action internationale (notamment en Iran), de parité dans les instances décisionnelles, de lutte contre le sexisme et la violence sur Internet et les réseaux sociaux, d’accès au travail, et notamment au travail indépendant ou encore de lutte contre les violences faites aux femmes.

Découvrez également ci-dessous plus de détails sur les actions concrètes menées par les élues et élus libéraux.

GOUVERNEMENT FEDERAL

Hadja Lahbib s’engage pour la participation politique des femmes et soutient le combat des femmes afghanes

La ministre des affaires étrangères organise une table ronde ce 8 mars. 5 journalistes témoigneront du rôle des médias sous le régime taliban en Afghanistan, ainsi que des défis et des limites pour les journalistes, en particulier pour les femmes journalistes.

Hadja Lahbib présentera le projet « Afghanistan Monitoring Hub », que le SPF Affaires étrangères soutient et cofinance. Il s’agit d’un projet de 12 mois qui permettra à 100 journalistes afghans (indépendants) d’informer de façon indépendante et objective tant la population afghane que la communauté internationale. Le projet leur permettra de rendre compte de la réalité afghane au quotidien et de livrer des analyses sur des questions brûlantes comme, les interdictions imposées aux femmes, les violations des droits humains, la menace terroriste, l’insécurité alimentaire, etc.

Dans le cadre du projet, les journalistes afghans recevront une formation spécifique, notamment sur les techniques de reportage sous couverture et la cybersécurité. A partir de lundi prochain 6/8, ils effectueront également un stage au sein de trois rédactions belges : Le Soir, la VRT et la RTBF.

Hadja Lahbib organise également à Bruxelles un débat sur la participation politique des femmes afin de dégager des actions concrètes à mener. Quatre experts partageront leurs expériences et leurs connaissances à ce sujet, suivi de deux groupes de travail réunissant des d’experts qui échangeront de manière approfondie sur l’impact de la violence (en ligne) à l’encontre des femmes politiques et l’efficacité des mesures spéciales temporaires visant à accroître la représentativité des femmes en politique.

La Ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib : « Pour encourager la participation des femmes dans la vie politique, nous avons besoin de l’égalité de genre dans toutes les sphères de la société. Et inversement : il faut plus de femmes en politique pour réaliser cette égalité de genre dans la société. Pour que cette présence de femmes en politique serve les droits de toutes les femmes, un réseau qui réunit les femmes ministres des Affaires étrangères a d’ailleurs été lancé. C’est également ce réseau que nous mobilisons pour coordonner nos actions sur la défense des droits des femmes dans le monde ».

Le réseau diplomatique belge continuera à se mobiliser en faveur de l’égalité de genre, tant lors de contacts bilatéraux qu’au sein de l’Union européenne et des forums multilatéraux. Ce sera notamment le cas au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, où les droits humains des femmes et des filles constituent l’une des quatre priorités thématiques de notre pays dans le cadre de notre mandat en cours (2023-2025).

David Clarinval s’engage pour l’accès des femmes à l’entrepreneuriat

Le ministre des PME et des Indépendants favorise l’accessibilité au travail pour les femmes, malgré une répartition encore inégalitaire de la charge mentale et familiale, via une augmentation de la déduction fiscale pour la garde d’enfants et une augmentation de l’allocation de maternité pour les indépendantes. La durée du congé de paternité pour les indépendants a par ailleurs été allongée.

David Clarinval a mis en place un plan d’Action de 25 mesures pour l’accessibilité au financement des entrepreneuses (favoriser la création de données genrées, définition de l’entrepreneuriat féminin en personne morale comme majoritairement détenue par une femme, Adaptation du Code de Conduite sur le financement des PME…). Il a également lancé un marché public pour le financement des projets visant à soutenir les entrepreneuses

Son objectif pour 2023 est de favoriser un meilleur équilibre des genres dans l’ensemble des Ordres et Instituts sous sa tutelle en prévoyant, pour les mandats qui font l’objet d’une désignation par le Roi, qu’à compétences égales, la personne désignée soit celle du genre le moins représenté dans l’organe où elle est nommée

David Clarinval veut permettre l’accès à la pension minimum aux conjoints-aidants (majoritairement des femmes) nées durant une période où elles n’y avaient pas accès, ce qui a participé à l’invisibilisation du travail des femmes.

Dans le cadre d’une étude commandée au SPF Economie, il a été relevé que les femmes entrepreneuses ET d’origine étrangère subissent un double obstacle. Le Ministre soutient donc au travers des lauréats du marché public l’aide à l’esprit d’entreprendre chez les femmes d’origine étrangère (She Did It).

Mathieu Michel encourage les femmes à s'orienter davantage vers le numérique

Mathieu Michel (MR) réaffirme sa position en faveur de l’orientation de plus de personnes, notamment les femmes, vers les métiers du numérique.

Parmi les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC), moins de 20% sont des femmes, selon Interface 3, centre qui forme chaque année plus de 100 femmes et se vante d’un taux d’embauche avoisinant les 80%. Le centre bénéficie notamment de fonds du “Digital Belgium Skills Fund”, créé en 2017 par le gouvernement fédéral et sous la responsabilité du secrétaire d’État Mathieu Michel. Interface 3 offre des formations en informatique qui peuvent ensuite mener à des compétences “experts” (cybersécurité, réalité virtuelle, jeu vidéo, big data), à destination des femmes en recherche d’emploi et en réorientation professionnelle.

« Les femmes ne sont pas suffisamment impliquées dans ce secteur », déplore Mathieu Michel. « Elles composent 50% du potentiel de travail, mais sont sous-représentées dans le domaine de la technologie », selon le secrétaire d’État.

MOUVEMENT REFORMATEUR

Georges-Louis Bouchez a rendu les instances du MR paritaires

En 2021, à l’initiative du président du MR, un congrès a adopté les nouveaux statuts du Mouvement dont se dégagent quatre axes : la modernisation du parti, sa démocratisation, son ouverture et sa féminisation.

L’ensemble des structures du MR sont désormais paritaires : le Conseil du MR, le Bureau élargi, le Bureau exécutif, l’assemblée consultative des membres. La composition du Conseil de Conciliation et d’Arbitrage doit quant à elle tendre vers la parité.

PARLEMENT FEDERAL

Benoît Piedboeuf agit pour la coopération internationale au Bénin

Le chef de groupe MR à la Chambre est également bourgmestre de Tintigny, commune partenaire de la ville de Djidja et Ouinhi au Bénin.

Les actions menées au niveau local concernent notamment l’état civil, le registre foncier, l’amélioration de la gestion et de la recherche de ressources endogènes et exogènes, la réalisation de puits et d’adductions d’eau, la création d’une filière de transformatrice de soja et le développement de petites entreprises pour lutter contre la malnutrition, la mise en place de groupements d’épargne et de micro-crédits, le soutien aux activités de transformatrices de maïs, de femmes potières…

Benoît Piedboeuf s’est rendu sur place fin février et y a notamment rencontré des groupements de femmes soutenues par Wallonie-Bruxelles International et des organisations non-gouvernementales.

Sophie Wilmès

Depuis l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979, les femmes iraniennes sont victimes de la répression organisée par le pouvoir en place : la toute première mesure du Guide Suprême de la révolution iranienne l’Ayatollah Khomeini a été le port obligatoire du voile. L’obligation du port du voile et la police des mœurs ont été créées pour sanctionner les femmes qui transgressaient la loi islamique, pour les femmes qui osaient s’habiller comme elles le souhaitaient.  Ce port du voile obligatoire constitue un symbole de la brutalité de l’Etat iranien à l’égard des femmes.

Mais les femmes iraniennes subissent bien d’autres discriminations : inégalité des droits en cas de divorce ou de garde des enfants, abaissement de l’âge du mariage, limites imposées dans le choix du domicile, des fréquentations et des loisirs, difficultés d’accès à la contraception… Une femme iranienne ne peut exercer un métier ni voyager à l’étranger sans l’accord de son mari.

Dans une proposition de résolution déposée à la Chambre par Denis Ducarme, Sophie Wilmès et Benoît Piedboeuf, le MR s’inquiète du poids de la religion et du patriarcat en Iran, ainsi que du très violent climat de répression qui y règne. La mort récente de Mahsa Amini, 22 ans, suite à un contrôle de la police des mœurs, a été le déclencheur des manifestations actuelles, qui sont violemment réprimées.

L’égalité des genres et, particulièrement, la participation égale des femmes dans tous les secteurs de la société, notamment sur le plan politique fait partie des priorités de la Belgique sur la scène internationale. Le MR demande donc au Gouvernement fédéral de soutenir les légitimes revendications des femmes en Iran afin d’accroitre leurs droits légitimes et leurs libertés dans leur sphère privée et publique. Les élus libéraux réclament une enquête transparente sur les circonstances du décès de Mahsa Amini et souhaitent une réaction coordonnée des membres de l’Union européenne. Le gouvernement fédéral devrait également soutenir les initiatives de la société civile iranienne qui œuvre en faveur d’une amélioration des droits et libertés des femmes et des filles en Iran, notamment en lien avec les violences à l’encontre des femmes.

PARLEMENT DE LA FEDERATION WALLONIE-BRUXELLES

Diana Nikolic s’engage pour soutenir la parentalité

La cheffe de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) demande un renforcement de l’action de la FWB dans ses missions de soutien à la parentalité, notamment en luttant contre l’épuisement parental, par exemple via la multiplication, dans la limite des crédits budgétaires disponibles, des possibilités de répit parental, notamment via l’Accueil Temps Libre et l’Accueil Extra-Scolaire mais aussi les Lieux de Rencontre Parents-Enfants (LRPE) et les Espaces Parents dans la Séparation (EPS).

60 % des parents disent avoir déjà vécu une situation d’épuisement parental. C’est encore plus vrai pour les femmes, qui affirment à 85% avoir déjà rencontré cet épuisement, probablement en lien avec la monoparentalité qui est un des premiers facteurs d’épuisement et qui concerne essentiellement des femmes.

« Il faut briser l’isolement de ces mamans solos et mieux tenir compte des familles monoparentales dans les différentes mesures et législations” commente Diana Nikolic, Cheffe de Groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ».

Comment ?

  • en mettant en place un vaste programme d’information des parents par rapport aux outils disponibles pour les soutenir dans leur parentalité en les sensibilisant à l’utilisation plus systématique de ceux-ci
  • En soutenant des Maisons des Parents Solo (lieux de rencontres, échanges et informations)
  • Diana Nikolic veut créer davantage de places dans les crèches

L’augmentation du nombre de places de milieux d’accueil de la petite enfance est depuis toujours pour le MR une priorité dans le cadre de la politique de l’enfance, mais aussi celles de l’emploi et de l’employabilité. Actuellement, il y a à peine une place en crèche pour 3 enfants.

Dans ce contexte, s’il est évident de pouvoir garantir des places d’accueil aux parents « chercheurs d’emploi », notamment lors d’une formation ou d’un entretien d’embauche ; pour le MR, il est de bon sens que, jusqu’à ce qu’on couvre en effet 100% des besoins, les parents « travailleurs » – et qui plus est les travailleuses – doivent être prioritaires. En effet, sans place de crèche, ce sont souvent les femmes qui mettent en parenthèse leur carrière (temps-partiel, congé parental ou pause-carrière) pour assumer la garde d’enfants.

« Pourquoi ces mesures sont essentielles en termes de droits des femmes ? La meilleure façon de lutter contre les inégalités – des droits et des chances – et la précarité entre les hommes et les femmes, c’est de permettre aux femmes de travailler sans risquer d’être pénalisées si elles font le choix de faire des enfants », insiste Diana Nikolic, Cheffe de Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Françoise Schepmans s’engage dans la lutte contre le harcèlement dans les parlements

La Vice-Présidente du réseau des femmes de l’APF (Francophonie), Françoise Schepmans, a récemment présenté au Comité d’avis de l’égalité entre les hommes et les femmes du PFWB la politique-cadre pour prévenir et gérer le harcèlement, notamment psychologique et sexuel.

Il s’agit d’un outil permettant aux parlements francophones de mettre en place des procédures de lutte contre les harcèlements au sein des parlements et à destination de tous les personnels (députés, employés des députés et groupes parlementaires, personnel de l’administration).

Suite à cette présentation, les membres du Comité d’avis se sont rapidement demandé ce qui finalement existait au sein même du PFWB en la matière. Personne ne semblait savoir s’il existait une procédure et, si oui, laquelle. Personne ne semblait savoir non plus s’il existait un référent, des formations ou des campagnes de sensibilisation auprès du personnel. Il a donc été décidé que le Comité d’avis demande un état des lieux au Bureau du PFWB.

« La lutte contre le harcèlement concerne tous les milieux de travail de notre société malheureusement, et le monde politique n’y échappe pas. Cette initiative permet de soutenir ce combat au sein des parlements dans des pays où l’égalité entre les hommes et les femmes ne va pas toujours de soi certes; mais on s’est vite aperçu qu’en réalité, on ne connaissait pas toujours les outils mis à disposition pour accompagner et protéger les potentielles victimes au sein même de notre Assemblée. Je pense qu’il est essentiel de balayer devant notre porte aussi. Et cet outil pourrait être une référence utile pour mener une réflexion de fond sur le sujet dans tous les parlements comme au MR », explique Diana Nikolic, Cheffe de Groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

PARLEMENT WALLON

Véronique Durenne plaide pour une prise en compte du genre pour mieux soigner

Il existe des différences de santé entre les femmes et les hommes et elles ne sont pas uniquement liées aux spécificités anatomiques et physiologiques de chaque sexe. Il faut également prendre en compte les facteurs biologiques, socioculturels et économiques. L’influence du genre est un facteur d’inégalité entre les femmes et les hommes dans la santé et dans la prise en charge médicale.
Chez les malades tout d’abord, les codes sociaux liés au genre féminin et masculin influencent l’expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins.

Au sein du personnel soignant, les préjugés liés au genre sont susceptibles d’influencer l’interprétation des signes cliniques et la prise en charge des pathologies.

Dans les recherches cliniques et biomédicales enfin, ils peuvent induire des biais dans les expérimentations et les applications médicales.

A cela, s’ajoutent les conditions de vie, sociales et économiques, qui exposent différemment les femmes et les hommes à des risques de santé. La combinaison de tous ces facteurs conduit à des situations d’inégalité de santé et de discrimination entre les sexes dans l’accès aux soins et dans la prise en charge médicale.

L’enjeu est de démontrer que la prise en compte du genre permet d’analyser plus précisément les pathologies, de formuler de nouvelles hypothèses de recherche et de construire des stratégies de prévention et de traitement.

Jacqueline Galant s’engage pour les femmes atteintes d’un handicap

Les femmes en situation de handicap font encore et toujours face à un défi majeur : celui de faire reconnaître leurs droits ! Force est de constater qu’aujourd’hui, les inégalités subsistent, notamment dans la prise en charge des victimes de violences ou encore dans le monde du travail.

Nous devons poursuivre nos efforts pour briser ces inégalités quotidiennes pour ces personnes, qui se trouve dans une situation de double vulnérabilité à l’heure d’aujourd’hui.

Françoise Mathieux se mobilise pour lutter contre l’écart salarial

En 2022, à partir de la mi-novembre, les femmes européennes travaillaient gratuitement, si on tient compte de l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Les entrepreneuses gagneraient 40% de moins que les entrepreneurs. Les femmes sont aussi surreprésentées dans des emplois dits vulnérables et ont un accès à l’emploi plus difficile. Au niveau mondial, les femmes gagnent 51% du salaire masculin. Des chiffres et des réalités du quotidien qu’il est urgent d’éradiquer. Pourtant, depuis deux décennies, les chiffres stagnent. Il est temps d’offrir à la femme de vraies opportunités professionnelles. Un travail égal, un salaire égal. Ni plus ni moins.

Caroline Cassart s’engage pour l’égalité dans les instances politiques locales

L’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas encore une réalité, en politique comme ailleurs. Caroline Cassart porte le combat pour l’égalité de traitement entre les mandataires – je pense notamment aux mesures qui devraient être prises pour garantir un traitement aux bourgmestres et échevins en cas de congé de maternité.

A l’heure actuelle, une bourgmestre ou une échevine qui travaille à temps partiel à côté de sa fonction politique, comme c’est très souvent le cas dans les communes rurales, ne bénéficie pas d’indemnités découlant de l’empêchement pour son mandat.

En modifiant ces dispositions, n’y aurait-il pas là un message positif à adresser aux jeunes femmes désireuses de s’investir en politique et d’y assumer des responsabilités au niveau local ?

Nicolas Tzanetatos préside la commission pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes

Depuis la fin de l’année dernière, Nicolas Tzanetatos est le nouveau président de la commission pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au sein du Parlement wallon. En cette journée internationale des droits des femmes, c’est l’occasion de se demander quelle vision le MR a sur cette question primordiale qui mérite évidemment qu’on lui consacre bien plus de temps qu’une seule journée annuelle.

Pour le député wallon, combattre les inégalités, c’est avant tout défendre les droits et libertés de tous, ce qui est notre fibre en tant que libéraux. Les droits et la liberté sont deux mots intrinsèquement liés. Ici, ce sont celles du genre dont il est question. Malgré les avancées sur les droits des femmes, nous pouvons voir au quotidien que nous sommes encore loin d’être égaux face aux libertés.

Chaque femme doit être libre de faire ce qui l’entend, et les responsables politiques doivent faire en sorte que cette liberté soit effective. Si une femme a la volonté d’entreprendre, le rôle de la société doit être de lui permettre d’y arriver et en aucun cas, la freiner. Lever les freins passe évidemment par le combat face aux stéréotypes de genre. Considérer les femmes comme des victimes en est un et proposer des rabais sur les cosmétiques et vêtements en ce 8 mars en est un autre.

Le rôle de la commission qu’il préside est de donner la parole aux femmes afin de comprendre ces freins que nous ne voyons pas toujours mais qui pourtant existent. Son rôle est également de briser les stéréotypes en donnant la parole à des femmes qui osent se lancer dans l’entreprenariat par exemple. De plus, donner la parole à toutes ces femmes, c’est aussi donner un exemple à chacun, homme ou femme, de suivre une route semblable.

Nicolas Tzanetatos, en tant qu’homme libéral et papa de trois filles, a comme objectif de mettre en avant toutes ces femmes qui, via leur profession ou leur vie personnelle, contribuent à la lutte contre les stéréotypes et, par cela, au développement d’une société bien plus inégalitaire.

PARLEMENT BRUXELLOIS

Clémentine Barzin, Latifa Ait Ballah et David Leisterh s’engagent pour l’entrepreneuriat féminin à Bruxelles

Les trois parlementaires portent une proposition de résolution relative à la mise en place d’une campagne destinée au renforcement et à la promotion de l’entrepreneuriat des femmes.

C’est la 1ère Proposition de Résolution sur l’entrepreneuriat des femmes, dans l’histoire du Parlement bruxellois. Celle-ci met en avant l’émancipation des femmes à travers l’entrepreneuriat.

Précisons que la Région bruxelloise sous-estime l’importance de l’entrepreneuriat des femmes, qui peut pourtant être une solution aux problématiques de chômage.

Viviane Teitelbaum s’engage contre le sexisme et la violence sur Internet

Le monde numérique est positif. C’est une fenêtre sur le monde et une opportunité pour apprendre et élargir ses horizons. Malheureusement, la violence y règne : insultes, harcèlement, menaces.

Pour la députée bruxelloise, les violences en ligne sont le reflet de la violence à l’égard des femmes dans l’espace public. Il importe d’agir pour mieux protéger les femmes et garantir leur liberté d’expression et d’usage des outils numériques et des réseaux sociaux.

Aurélie Czekalski se bat pour des transports en commun sûrs

Dans le cadre de mes interventions au Parlement bruxellois, trois sujets me préoccupent pour plus d’égalité femmes-hommes: l’aménagement de l’espace public, l’éclairage public et la lutte contre la consommation de drogues dures dans les stations de la STIB. Les Bruxelloises doivent se sentir en sécurité à n’importe quelle heure de la journée/soirée/nuit. Pour ce faire, l’espace public doit être être accessible à toutes.

Les autorités régionales et locales peuvent agir pour

  • un meilleur éclairage plus présent et plus performant,
  • des arrêts et des transports en commun propres et sûrs,
  • des patrouilles de police plus fréquentes,
  • des caméras de surveillance supplémentaires,
  • des revêtements de sol adaptés à toutes et tous.

Je me bats pour des solutions pérennes en la matière. Des transports en commun sûrs, propres, efficaces encourageront les femmes à prendre davantage ces moyens de transport.

COMMUNAUTE GERMANOPHONE

Christine Mauel s’engage pour l’emploi féminin

On sait que le temps partiel et des discriminations persistantes continuent de nourrir les inégalités de genre. La Ministre de l’emploi en communauté germanophe la libérale Isabelle Weykmans (PFF) a d’ailleurs pris et va prendre des mesure précises pour que les femmes soient plus représentée sur le marché de l’emploi. Même si on aime à le rappeler que cette Communauté (DG) a aujourd’hui atteint un taux d’emploi d’environ 79%, ce qui en fait le leader en Belgique.

Parmi les mesures concrètes envisagées, il y a une réforme fondamentale du service de l’emploi par le biais du nouveau décret sur le placement et du processus Hercule au sein du service de l’emploi de la DG. Par exemple, des ateliers seront proposés aux enfants afin d’éliminer les stéréotypes à un stade précoce et de montrer aux filles et aux femmes l’éventail des possibilités professionnelles.

Signalons encore une réforme de l’orientation professionnelle, qui doit permettre une orientation professionnelle sensible au genre et offrir aux élèves la possibilité de faire un stage de découverte en entreprise.

La Communauté germanophone participera également à l’initiative « Women in Digital » afin de faire découvrir aux jeunes filles et aux femmes les métiers du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).