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La FGTB organise une manifestation à Wavre ce mardi 14 mai. Charles Michel, Président du MR, déplore cette nouvelle action du syndicat socialiste qui prend en otage la ville de Wavre, ses habitants, ses commerces et les personnes qui y travaillent.

Le syndicat socialiste prétend manifester contre ce qu’il qualifie de « destruction sociale ». Il s’agit d’une nouvelle désinformation flagrante. Ce que la FGTB qualifie de « destruction sociale », c’est :

  • 251.500 emplois nets créés sous cette législature (Statistiques Banque Nationale de Belgique – Population et marché du travail).
  • Un taux d’emploi qui n’a jamais été aussi élevé, dépassant la barre des 70% (70,1%) (ONSS, 8 septembre 2019).
  • Le chômage qui a reculé de 30.000 unités en 2018. Cela a permis de ramener le taux de chômage à 5,7%, un niveau qui n’avait plus été observé depuis les années 1970 (Source : Rapport annuel de la BNB, 15 février 2019, Eurostat, 30 avril 2019).
  • Le tax shift qui soutient le pouvoir d’achat. Ainsi, pour un salaire de 2000€ bruts, le salaire net en 2015 était de 1444€. En 2019, il est de 1612€. Le tax shift a permis un gain de 168€ nets par mois.
  • des augmentations salariales accordées par les partenaires sociaux à trois reprises durant cette législature alors que sous le précédent gouvernement, aucun Accord interprofessionnel n’a été conclu et la marge salariale était de… 0%.
  • Une augmentation de la pension depuis le début de la législature qui a permis, pour une carrière complète, un gain de 130€ par mois pour les salariés et 193€ par mois pour les indépendants.
  • 7 augmentations du revenu d’intégration sociale depuis 2014, soit une augmentation de 11,4%.
  • Une augmentation supplémentaire de 2% du revenu d’intégration sociale qui entrera en vigueur le 1er juillet 2019 pour les personnes isolées et les cohabitantes.
  • Plus de 100.000 créations d’entreprises l’an dernier. Depuis 2015, cette tendance est à la hausse. L’emploi au sein des PME affiche une croissance constante pour la cinquième année consécutive.
  • Un nombre de faillites au plus bas depuis 10 ans (source : Graydon, 1/10/18).
  • Une croissance du volume des investissements des entreprises qui s’élèverait à 3,2% en 2019  (Source : Bureau fédéral du Plan).
  • Un record d’investissements des entreprises étrangères dans notre pays en 2017. La Belgique a attiré pas moins de 215 projets (ce qui représente un total de 5.838 emplois), soit une hausse de 7,5 % par rapport à 2016 (source : Baromètre de l’Attractivité belge, EY, 11 juin 2018).

La FGTB, elle, préconise, au contraire du MR, de taxer et appauvrir les classes moyennes et les personnes qui travaillent en défendant, notamment, la réduction du temps de travail sans perte de salaire, la globalisation des revenus et la mise en place d’un cadastre de l’épargne. Autant de propositions pénalisantes pour la classe moyenne alors que, dans le même temps, la FGTB veut maintenir son irresponsabilité juridique en refusant la reconnaissance de la personnalité juridique des syndicats.

Charles Michel déclare : « Cette nouvelle prise en otage par la FGTB, en dehors du front commun, montre le choix qui est posé aux citoyens le 26 mai prochain. Veut-on continuer à progresser en soutenant les classes moyennes qui travaillent et qui veulent travailler ? Ou bien veut-on le retour en arrière avec les recettes du passé de la FGTB qui ont toujours échoué ? A l’inverse de la FGTB qui ne défend que le chômage, le MR soutient le travail et les travailleurs parce que c’est la seule condition pour garantir le financement durable des pensions et des soins de santé ainsi que pour relever le défi climatique ».

Le président du MR encourage les citoyens à ne pas rendre les clés de l’avenir de la Wallonie et du pays à la FGTB. Le seul chemin crédible est le soutien à la classe moyenne, à ceux qui travaillent, veulent travailler ou ont travaillé.