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Le MR a toujours défendu les familles et la conciliation vie privée et vie professionnelle. Les mesures et propositions réalisées démontrent notre volonté d’avancer.

Le MR proposait dans son programme de 2014 de développer le télétravail. Objectif atteint ! Un cadre légal a été donné au télétravail dans le cadre de la réforme de Kris Peeters. “Outre le fait que le télétravail permet un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle, il apporte également une solution aux problèmes de mobilité”. ​

En emploi :

– Les aménagements du temps de travail pleinement reconnus dans la refonte de la législation du travail/werkbaar werk. Horaires flottants et télétravail sont pleinement intégrés dans le corpus législatif. Ces aménagements sont prisés par celles et ceux qui combinent vie de famille et vie professionnelle. Pouvoir déposer ou reprendre un enfant à la crèche/l’école. S’occuper un jour ou deux de lui lorsqu’il ne peut y aller en cas de maladie. Ces demandes reviennent souvent auprès des salariés et débouchent sur des pratiques  souvent en place au sein de certaines entreprises.

Enfin, avec la réforme du travail, il y a une reconnaissance de ces pratiques. Nous espérons que les entreprises qui ne font pas encore appel à ce type d’aménagement puissent intégrer ces mécanismes dans le cadre de leurs possibilités.

– Le crédit-temps avec motif, renforcé en ce qui concerne le crédit-temps pour soins, dont la durée maximale passe de 48 à 51 mois (soins à son enfant de moins de 8 ans; à un membre de son ménage gravement malade; soins palliatifs; les soins à son enfant handicapé de moins de 21 ans; soins à un enfant mineur membre de son ménage, gravement malade). Le congé pour soins palliatifs (hors ménage) passe lui de deux à trois mois.

Conciliation vie familiale-vie professionnelle

La conciliation vie familiale-vie professionnelle passe évidemment par une politique d’accueil de la petite enfance de qualité.

Elle doit être accessible à tous et correspondre aux besoins des enfants et des parents. Evidemment nous sommes dans l’opposition mais une Réforme de l’accueil de la petite-enfance est en cours de rédaction par l’ONE. Dans ce cadre, le MR sera particulièrement vigilant au développement des milieux-accueils en partenariat avec le privé, les « crèches d’entreprises » :

  •  Favoriser le co-accueil : permettre à 3, voire 4 accueillantes de travailler ensemble. Actuellement, seules les partenariats de 2 accueillantes sont possibles. Il faudrait pouvoir aller plus loin (3,4 accueillantes était une proposition de Florence Reuter à l’époque) ;
  • Le statut des accueillantes. Un projet pilote, lancé fin 2016 par Greoli, teste un système qui permettrait aux accueillantes d’être « employées ». Certes, nous pouvons nous réjouir enfin des prémisses d’une solution. Mais nous pouvons néanmoins regretter que la Fédération Wallonie-Bruxelles n’ait pas pris le train en marche directement afin de proposer un projet pilote « parallèle » au projet pilote flamand. Pour avancer sur la question du statut, faudra-t-il attendre les résultats du projet pilote wallon ? Alors que nous aurons déjà connaissance des résultats du test pilote en Flandre ? Il s’agit là d’une perte de temps, qui une fois encore, témoigne du suivi de la Wallonie et de la proactivité de la Flandre

En Justice

Le Pacte sur succession future permet aux familles de régler par avance les questions d’héritage, du vivant du disposant (=la personne dont le patrimoine va être transmis). Ceci permet, par exemple, d’évaluer clairement la valeur des dons qui ont été consentis à chacun des héritiers. Ou encore, de décider si ce sont des avances sur héritage et s’ils doivent être compensés ou non au moment de la succession.

lD’autres questions peuvent être réglées, comme le partage de certains biens en nature ou la transmission des parts d’une entreprise. Le principe essentiel est que l’accord de tous les héritiers doit être recueilli et constaté par un acte notarié. L’objectif est de déconflictualiser en anticipant sa succession et d’éviter les déchirements familiaux au moment du décès.

Pour les indépendants

Rappelons la mesure adoptée par le Gouvernement fédéral, à l’initiative du Ministre Willy Borsus,d’allongement la durée du congé de maternité des femmes indépendantes. Partant du constat que la difficulté de conciliation entre vies privée et professionnelle comme était le premier élément de frein pour se lancer comme indépendante, le Ministre Willy Borsus a décidé de renforcer le statut social des indépendantes notamment en ce qui concerne la maternité ainsi que la conciliation entre vie privée et vie familiale. Concrètement, cette mesure permet :

  • Une extension du congé de maternité des indépendantes de 4 semaines. Le dispositif est désormais, depuis le 1er janvier 2017, composé de 3 semaines obligatoires et de 9 semaines facultatives. S’y ajoute l’octroi désormais automatique de 105 titres-services gratuits.
  • Possibilité de prendre ce congé facultatif non seulement à la semaine mais également à temps plein ou à mi-temps pour mieux coller à la réalité du travail des femmes indépendantes. Par ailleurs, l’indemnité s’élève à environ 450 € par semaine.

Propositions

Un projet de Sybille Bauchau, Olivier Chastel et Denis Ducarme propose la possibilité de léguer des jours de congé à un de ses collègues. Cette proposition inspirée de la législation française prévoit la possibilité d’octroyer tout ou partie de ses congés à un collègue confronté au cas de figure suivant : un enfant de moins de 21 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident grave.

Enfin, un projet de loi de l’Open VLD et soutenus par nos parlementaires Stéphanie Thoron et Caroline Cassart, propose de permettre aux mères, comme dans les pays scandinaves, de céder la partie facultative de leur congé de maternité.

Concrètement, la proposition vise à permettre à la mère de céder à son partenaire, totalement ou partiellement, la partie facultative de son repos de maternité, lequel ne peut excéder cinq semaines (sept semaines en cas de naissances multiples). Explications : le congé de maternité est actuellement de 15 semaines. La mère ne peut pas reprendre le travail avant. Or d’un point de vue médical, la femme n’a pas besoin de plus que 6 à 8 semaines pour se remettre d’un accouchement. Il s’agit d’une proposition pas une obligation. Un choix sur base volontaire.