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Le droit d’asile constitue une obligation internationale cruciale de la Belgique en vertu de laquelle les personnes persécutées du monde entier se voient offrir une protection. Cela implique des droits et des devoirs.

La politique belge d’asile et de migration est basée sur les droits de l’Homme, tels qu’ils sont consacrés, entre autres, dans la Convention des Nations Unies sur les réfugiés. La Belgique reconnaît l’importance de la coopération multilatérale en matière de migration, illustrée par exemple par le Pacte mondial de l’ONU pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Le MR est particulièrement soucieux du respect des droits et devoirs des demandeurs d’asile qui arrivent sur notre territoire afin d’obtenir le statut de réfugié. Chaque nouvel arrivant a ainsi droit à une politique d’asile et migratoire juste. Nous plaidons pour des procédures simples et rapides, un accueil de qualité et une politique de retour humaine mais ferme. Nous estimons également que le recours abusif aux procédures de migration et d’asile et aux possibilités de recours doit être combattu. Un juste équilibre doit être maintenu entre les droits et les obligations, dans le respect tant de ceux qui viennent que de ceux qui les accueillent

Assumée, contrôlée et correctement gérée, la migration peut constituer un apport positif à notre société, tant au point de vue du développement économique que sur le plan culturel et humain. Pour conserver la confiance de la population, la politique d’asile et d’immigration doit garantir l’exécution et le contrôle des règles en vigueur tout en luttant drastiquement contre l’immigration illégale et en sanctionnant tous les abus en la matière. Nous sommes un pays des droits de l’homme mais nous sommes intransigeants avec nos lois et nos valeurs. Nous devons donc trouver une voie médiane entre la politique de frontières ouvertes prônée par les partis de gauche et l’immigration zéro prônée par des partis extrémistes. Ces deux politiques seraient dramatiques pour notre pays et notre système social.

C’est également pour cette raison que nous insistons sur l’importance du parcours d’intégration (pourtant toujours pas obligatoire à Bruxelles) car il permet à celles et ceux qui souhaitent s’installer durablement sur notre territoire d’apprendre notre langue, de découvrir notre culture et de bénéficier d’une formation et d’une aide pour s’insérer sur le marché de l’emploi. Alors que la journée mondiale des Réfugiés axe cette année son action sur une plus grande inclusion des réfugiés dans les systèmes de santé, les écoles et le sport, cet enjeu de l’intégration est plus important que jamais.