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Internet ne peut plus être un espace de propagation du radicalisme.

Par 03/02/2015avril 9th, 2018Pas de commentaire

Avant de rejoindre Davos, où se tiendra le forum économique mondial, Charles Michel a accordé une interview au journal l’Echo ce mercredi 21 janvier.

C’est en défenseur des intérêts de la Belgique que le Premier Ministre compte aborder les différentes rencontres auxquelles il participera :

« Je vais vanter toutes les qualités de la Belgique aux investisseurs potentiels, afin de soutenir l’économie belge et la création d’emplois. Nous avons maintenant un gouvernement qui est engagé sur la voie des réformes structurelles pour assouplir le marché du travail et soutenir la création d’activités. Enfin, on a également un régime fiscal qui est attractif pour les chercheurs et pour les brevets. »

Interpellé sur le plan budgétaire, Charles Michel se veut responsable et rassurant :

« C’est clair que ce n’est pas facile, on ne va pas raconter d’histoires, on va d’ailleurs avoir un contrôle budgétaire prochainement. Mais on va tenir nos engagements européens au niveau fédéral, c’est clair. Pour ce qui concerne les Régions, on va régler cela dans le cadre du comité de concertation. Il est clair que chacun doit fournir son effort. »

Interrogé ensuite sur le mécanisme des intérêts notionnels, le Premier Ministre estime qu’il serait inopportun de le mettre en péril :

« C’est un mécanisme qui soutient  le développement de l’investissement en Belgique et amène beaucoup d’emplois directs et indirects. Des secteurs entiers comme la chimie ou la pharmacie l’utilisent. Donc, qu’il y ait une réflexion sur plus de coordination fiscale au niveau européen, ce serait une bonne chose, mais je ne vais pas aller mettre en péril un mécanisme qui est bénéfique pour la Belgique. »

Evoquant sa rencontre avec les patrons de Google, Charles Michel annonce qu’il plaidera pour une plus grande collaboration des acteurs du net dans la lutte contre le terrorisme.

« C’est un des points clés de mon passage à Davos. En quelques années, Internet s’est développé comme un espace public qui est trop peu encadré et surveillé, en tout cas dans la dimension terrorisme et radicalisme. Je souhaite que les responsables de Google participent à l’effort pour rendre Internet plus respectueux des valeurs fondamentales. Internet ne peut plus être un espace de propagation du radicalisme .»