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Le Président, la ministre et nos parlementaires se sont immédiatement mobilisés après avoir appris que deux écoles anderlechtoises refusaient de participer à la pose de pavés de la mémoire, une cérémonie visant à commémorer la Shoah à proximité de leurs établissements. Grâce à l’action rapide et résolue de nos représentants, ces établissements sont finalement revenus sur leur décision et prendront bien part à cette initiative essentielle.

Dès le premier instant, Gaëtan Van Goidsenhoven, Député bruxellois et Président du Conseil communal à Anderlecht, a appelé avec force les écoles de sa commune à ne pas « rompre avec cette longue tradition ». Anderlecht, qui abrite le Mémorial de la Shoah, porte une responsabilité particulière en matière de transmission historique.

La ministre de l’Éducation Valérie Glatigny s’est dite « profondément peinée » de cette renonciation initiale. « La transmission de la mémoire est indispensable pour l’éducation de nos enfants, et fait partie intégrante des missions de la Fédération Wallonie-Bruxelles. » Son cabinet a adressé sans tarder un courrier aux directions concernées pour souligner l’importance de ce devoir de mémoire et exprimer le soutien du MR aux équipes éducatives.

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a dénoncé « les conséquences concrètes du communautarisme, alimenté à des fins électorales ». Il s’est engagé à défendre sans relâche ce devoir de mémoire : « Nous ne céderons pas sur nos valeurs ! » Par sa voix et celles d’autres mandataires libéraux, le MR a joué un rôle décisif dans la mobilisation qui a permis de faire changer d’avis les écoles concernées.

Le président du MR bruxellois, David Leisterh, n’a pas hésité à pointer du doigt ceux qui « salissent » le devoir de mémoire. « Si l’école ne peut plus être un lieu de transmission des valeurs de paix, de souvenir et de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, nous aurons tout perdu. » Son intervention a été cruciale dans la levée de boucliers qui a suivi l’annonce, contribuant au revirement final.

Pour Sophie Wilmès, vice-présidente du Parlement européen, « Pour construire la société de demain, on doit connaître et comprendre notre passé. Le devoir de mémoire et la transmission sont indispensables. » Elle alerte sur les risques d’importer ou d’instrumentaliser des conflits extérieurs qui pourraient fragiliser notre cohésion sociale.

Corentin de Salle, directeur scientifique du Centre Jean Gol, rappelle que « cette situation résulte d’une désinformation et d’un prosélytisme dénoncés depuis longtemps ». Il souligne que le MR, en pointant du doigt ces dérives, agit pour la défense des principes fondamentaux de la démocratie.

La députée bruxelloise Eléonore Simonet, originaire d’Anderlecht, exprime son incompréhension face à l’attitude initiale de ces écoles : « Je ne reconnais pas la commune dans laquelle j’ai grandi. À l’époque, nous vivions ensemble sans nous poser la question de la religion ou de l’origine de nos camarades d’école. »

Le MR ne cédera jamais quand il s’agit de défendre nos valeurs fondamentales. Aujourd’hui, notre union et notre détermination ont porté leurs fruits.