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Suite à l’alerte donnée par les Centres PMS spécialisés quant à la perte d’une cinquantaine d’emplois – un effet négatif de la réforme des Pôles territoriaux -, la Cheffe de Groupe MR Diana Nikolic a interpellé la Ministre de l’éducation Caroline Désir (PS) au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour rappel, un élève à besoins spécifiques ne doit plus être inscrit d’abord dans l’enseignement spécialisé pour générer, et donc recevoir, un accompagnement renforcé dans l’enseignement ordinaire. Ceci induit de facto une réduction substantielle du nombre d’élèves inscrits dans le spécialisé, et donc une réduction des moyens pour les écoles spécialisées et leurs CPMS. En bref, un malheureux effet en chaîne qui pénalise des professionnels des CPMS qui ne s’occupent pas que des intégrations, et l’on sait à quel point leurs interventions sont précieuses depuis la pandémie Covid 19.

Suite à l’interpellation de Diana Nikolic, ce mercredi en Séance plénière, la Ministre de l’éducation s’est cependant montrée rassurante, en précisant que cela ne concernerait in fine que 26 emplois, et non 50, ce qui reste néanmoins important au vu des besoins déjà dénoncés par les CPMS ces derniers mois.

Dès lors, la Ministre a annoncé proposer, d’ici la fin du mois, au Gouvernement des dispositions permettant de neutraliser les effets négatifs sur l’emploi des CPMS concernés et ce, pour deux années scolaires. Ce qui permettra d’avancer en parallèle dans ce dossier.

« Certes, 26 emplois, c’est « moins pire » comme on dit, mais cela reste un signal négatif pour le secteur. Et je souhaite adresser un message au Gouvernement : il est essentiel de simplifier, que ce soit les normes d’encadrement ou règles de comptage, mais surtout de permettre aux CPMS de garder la tête hors de l’eau pour assumer leurs missions de base fondamentales, surtout depuis la crise du covid qui a mis plus en lumière encore des besoins déjà préexistants », insiste Diana Nikolic