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Ce 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. En rendant l’ensemble de ses organes décisionnels paritaires, le MR pose un geste fort pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour le MR, la journée internationale des droits des femmes est d’abord l’occasion de rappeler notre engagement pour une société plus égalitaire. Nous axons notamment notre politique autour de trois objectifs.

Tout d’abord, le renforcement de l’enseignement et de la formation dans certains domaines. Il est important de donner envie, surtout aux jeunes filles, d’être présentes dans les domaines d’études et les carrières STEM (en ce compris le numérique). On remarque en effet que les femmes sont surreprésentées dans certains secteurs généralement moins rémunérateurs, et les hommes dans les secteurs qui le sont plus. L’orientation des carrières et des études doit donc faire l’objet d’une attention particulière. Il est également important d’encourager l’entreprenariat féminin. Rappelons qu’en matière d’écart salarial entre les femmes et les hommes pour des fonctions équivalentes, la Belgique fait figure de bonne élève et se classe première au sein de l’OCDE, avec un écart salarial de 3% en ce qui concerne le salaire médian. A travail égal, à compétences égales, le salaire doit être le même.

Nous voulons également tendre vers un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Aujourd’hui, les temps partiels sont très majoritairement occupés par des femmes. Cette situation entraîne un frein dans l’évolution professionnelle des femmes. L’arrivée de l’enfant ne doit plus être un élément déclencheur d’un changement de cap professionnel pour la mère. C’est pourquoi le MR souhaite renforcer les dispositifs de soutien à l’organisation de la vie privée des travailleuses et des travailleurs. Nous devons développer toutes les possibilités d’aménagement du temps de travail. Les politiques de conciliation doivent se fonder sur l’intégralité du cycle de vie. Elles doivent également concerner autant les hommes que les femmes puisque la participation de ceux‐ci à la vie familiale et domestique doit devenir de plus en plus importante.

La lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales reste bien sûr LA priorité. La pandémie a exacerbé les violences faites aux femmes qui ont explosées pendant cette période et ces dernières semaines, des femmes ont à nouveau été victimes de meurtre. Les violences entre partenaires font partie d’une culture sexiste, c’est une question genrée inscrite dans un rapport de pouvoir et de domination. Ce type de relation porte immanquablement atteinte à l’intégrité́ et à l’identité́ de la victime. Pour le MR, au-delà de la réponse répressive nécessaire, et afin de lutter contre ces violences, il importe de changer les comportements et cela passe d’abord par l’éducation. Il est important d’aborder dès le plus jeune âge dans le système scolaire la question de l’égalité entre les femmes et les hommes et Il est nécessaire d’intégrer la prévention de la violence et l’égalité de genre dans les programmes scolaires et via l’EVRAS. De plus, en Belgique 98% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement de rue au moins une fois dans leur vie, ce qui doit également nous faire réagir et nous pousser à prendre des mesures. Depuis 2014, la loi relative à la lutte contre le sexisme dans l’espace public qui permet de poursuivre les comportements sexistes et le harcèlement n’est pas suffisamment utilisée par les victimes.  S’il faut encourager les femmes à le faire, il faut également améliorer l’accueil par les policiers et l’accompagnement des victimes d’actes de violence. Les actions menées dans le cadre de « #BalanceTonBar » démontrent combien cela reste d’actualité.

En matière d’égalité de genre, les partis politiques doivent bien sûr montrer l’exemple. En la matière, le MR n’a pas à rougir. Notre parti compte plus de 20 femmes bourgmestres et au Parlement wallon, nous sommes le parti qui compte le plus d’élues. A Bruxelles, nous avons même plus d’élues que d’élus. C’est dire si la voix des femmes compte au MR. Mais nous avons encore franchi un cap supplémentaire en adoptant en septembre dernier nos statuts actualisés. Notre mouvement est ainsi modernisé (décumul, bonne gouvernance…), démocratisé (les membres auront davantage d’espace de parole), plus ouvert et aussi féminisé, avec l’introduction de la parité dans l’ensemble de nos organes décisionnels.

Ainsi, le 21 février dernier, le Bureau du MR a décidé d’accueillir six membres supplémentaires afin d’atteindre cette parité (17 femmes – 17 hommes). Il s’agit de la députée wallonne Sabine Laruelle (en tant qu’ancienne présidente du Sénat), de la députée fédérale Florence Reuter (ancienne présidente des femmes MR), des élues qui sont échevines dans des communes de plus de 100 000 habitants (Françoise Schepmans, Christine Defraigne et Anne Barzin), ainsi que la députée bruxelloise Viviane Teitelbaum, à qui le Bureau a confié la mission de présider une commission consacrée à la parité Femme/Homme. Cette commission sera notamment chargée de proposer des noms de femmes qui seront intégrées au Conseil afin qu’il devienne paritaire. Un des objectifs est ici de valoriser de jeunes élues.

Le MR est le seul parti belge dont les organes décisionnels sont tenus de devenir paritaires. Nos débats n’en seront que plus riches et plus équilibrés. Et nos décisions reflèteront ainsi mieux les priorités des Belges. Nous en sommes très fiers !