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Ci-après le discours prononcé par Georges-Louis Bouchez à l’occasion des vœux du MR, le dimanche 10 janvier.

 

Chères amies, chers amis,

Cette année c’est un grand contraste puisqu’il y a de cela un an, jour pour jour, nous nous retrouvions dans diverses salles à Bruxelles et en Wallonie pour célébrer ensemble le passage à la nouvelle année.

Je ne dois pas vous rappeler pourquoi nous nous retrouvons cette année par écran interposé. Mais soyez certains que même si l’écran est entre nous, je pense à vous au quotidien, et je sens chaque jour par votre travail, vos actions ou vos messages, votre détermination, votre envie, votre enthousiasme, malgré les temps difficiles, à sortir de cette crise.

Aujourd’hui est un jour extrêmement important. Pas uniquement parce que c’est l’anniversaire de David Clarinval mais aussi et surtout parce que nous lançons cette année les festivités de notre 175e anniversaire.

Finalement, quel meilleur contexte pour lancer cet anniversaire du mouvement libéral ? Un contexte où jamais la liberté, depuis 70 ans, n’a été autant au centre des débats publics et de société. Cette liberté, nous avons redécouvert à quel point elle était importante car nous en sommes privés et les restrictions devraient malheureusement encore durer quelques semaines, voire quelques mois. Mais soyez certains que les libéraux restent plus que jamais les garants de nos libertés.

“A ce titre, nous évaluerons très régulièrement toutes les mesures qui sont prises et nous n’accepterons pas que des mesures des restrictions de liberté soient appliquées pendant une minute de trop.

Nous veillerons à ce qu’elles restent exceptionnelles et qu’elles ne constituent en aucun cas un précédent pour les années à venir. Cela signifie que les mesures en matière de couvre-feu, d’usage de drones, voire de visites domiciliaires n’ont pas vocation à se reproduire dans le futur. Nous sommes dans un état d’exception, un état que l’on peut comparer à une guerre, mais dès que le retour à la normale s’opérera, nous serons attentifs à ce que ces mesures restent exceptionnelles.

C’est un excellent moment également pour proclamer la liberté et la démocratie libérale quand on voit la montée des populismes. Il y a eu les événements des USA cette semaine mais le problème n’est pas Trump tout seul. Quand il quittera ses fonctions, le populisme, lui, restera. Trump est un symptôme très violent et visible de ce qu’est le populisme. Mais il ne suffit pas de regarder vers les USA et de croire que nous sommes totalement exempts de reproches. Dans notre pays, le populisme est aussi présent. A ce titre, je veux condamner sans aucune ambiguïté à la fois le Vlaams Belang et le PTB. Souvent du côté francophone, il y a une complaisance vis-à-vis du PTB car il ne serait pas raciste. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une différence majeure entre une démocratie libérale et une démocratie populaire. La différence, c’est que dans une démocratie libérale, un communiste peut s’exprimer. Au contraire, dans une démocratie populaire comme un régime communiste, un libéral va en prison.

Cette différence majeure de philosophie politique nous amène à considérer que ce n’est pas parce qu’un parti n’est pas condamné par la justice qu’il en devient automatique fréquentable. Je lance donc un signal à mes collègues de gauche qui feraient preuve de complaisance vis-à-vis du PTB, qui pourraient laisser entendre ou croire qu’ils comptent un jour gouverneur avec eux. Le péril de l’extrême droite et de l’extrême gauche est tout aussi dangereux. Il est tout autant à nos portes et nous, les libéraux, nous sommes les garants de cette démocratie libérale qui chasse et combat toutes les formes de populisme, de gauche ou de droite.

“Nos valeurs et nos principes reposent sur la liberté, pas comme finalité mais comme moteur de notre émancipation. Elle s’appuie sur deux piliers : l’égalité des possibles et la responsabilité.”

Cela se traduit par l’engagement du Mouvement Réformateur dans la lutte contre les discriminations à l’embauche ou au logement, les insultes et propos racistes qui n’ont pas leur place dans notre parti et dans le débat public. A ce titre, je tiens à souligner la position de Bruxelles où le MR n’est plus au pouvoir depuis 16 ans et qui connaît une communautarisation de plus en plus importante de ses quartiers, une discrimination à l’embauche, une discrimination au logement et qui démontre que l’égalité des chances n’est pas garantie. Cela montre la différence entre un projet libéral qui agit concrètement, pas dans les mots mais avec des propositions, et d’autres qui préfèrent les slogans ou importent des conflits extérieurs alors qu’il faut apaiser, avec une politique d’aménagement du territoire plus inclusive, avec un enseignement de meilleure qualité, avec aussi les mêmes chances au niveau de l’emploi.

L’égalité des chances se traduit aussi par notre engagement dans les politiques d’enseignement et les politiques culturelles car c’est là que l’on donne les outils à chacun, quel que soit la naissance ou l’origine, afin de pouvoir se déployer comme un citoyen libre de ses choix.

La responsabilité, c’est aussi s’appliquer à soi-même ce que l’on demande aux autres. Beaucoup de politiques disent que vous devez faire des efforts en matière environnementale. Le Mouvement Réformateur se les applique.

“Je peux aujourd’hui vous annoncer que le MR sera le premier parti neutre en carbone, non pas pour sa campagne électorale, mais bien sur l’ensemble de ses activités tout au long de l’année.”

Vous pourrez suivre cette évolution via un tableau de bord sur Internet, qui permettra de suivre à la fois nos efforts pour modifier notre comportement et réduire nos émissions de CO2 mais aussi les compensations éventuelles nécessaires. Ce projet est développé avec une startup belge Tapio, qui, au même titre que d’autres start-ups, permet à la Belgique de s’engager vers le futur et la modernité avec de nouvelles technologies au service de l’environnement car au MR nous sommes convaincus qu’il faut lutter pour que notre société soit plus durable. L’outil essentiel pour y parvenir sera la recherche, la technologie et le progrès, et certainement pas une taxation aveugle ou une réduction de notre bien-être.

Ces valeurs nous les partageons avec l’Open VLD, et je remercie Egbert Lachaert pour notre relation quotidienne, notre travail commun au service des valeurs libérales, au sein du gouvernement avec nos chefs de file Alexander De Croo, Vincent Van Quickenborne, Sophie Wilmès, David Clarinval, Mathieu Michel et l’ensemble des représentants libéraux au gouvernement et au Parlement, mais aussi lors de ces 175 ans. En effet, nous allons approfondir notre relation. Nous ne sommes pas un parti commun mais nous voulons, à l’image de ce que nous souhaitons faire pour la Belgique, mettre en commun ce qui se fait de mieux de chaque côté de la frontière linguistique. Je peux vous annoncer qu’en 2021, nous aurons un grand commun congrès bilingue, pour lequel nous inviterons des représentants libéraux venus d’autres pays d’Europe. Parce que le combat libéral ne se conçoit pas de façon fermée, racrapotée dans une région ou un pays. Le projet libéral a une vocation transversale et universelle. On ne peut vouloir la liberté pour soi si on ne la souhaite pas pour les autres. A ce titre, nous allons aussi publier un livre, bilingue pour montrer notre attachement à la Belgique, l’unité nécessaire à nos yeux sans nier les particularismes des Régions. Ce livre retracera nos 175 ans d’histoire et évoquera le libéralisme au 21e siècle et l’ensemble de ses défis. Au quotidien, le MR et l’Open-VLD tiendrons des bureaux en commun, des réunions de groupe, des visites de terrain avec Egbert Lachaert pour découvrir la Flandre pendant que je lui ferai découvrir la beauté, la richesse et les endroits méconnus de Wallonie.

Nous avons aussi notre réalité francophone. A ce titre, le MR lancera une grande consultation nationale afin de créer et construire le projet pour le bicentenaire de la Belgique en 2030. Vous pouvez y participer en rejoignant la plateforme www.2030belgium.be. Vous pouvez y demander à participer à des réunions publiques dès qu’elles pourront avoir lieu, et déjà faire part de vos propositions et suggestions sur toute une série de thématiques. Nous avons décidé chaque année de mettre un thème transversal à l’honneur.

“En 2021, le thème est la rédaction d’un nouveau contrat social et fiscal.” 

Effectivement, la crise sanitaire a précarisé bon nombre d’entre nous. Elle a démontré l’urgence d’une politique fiscale intelligente et plus juste. Cette thématique sera donc traitée à travers cinq groupes de travail.

  1. Le premier concernera l’allocation universelle car nous avons la conviction que chacun a droit à la dignité, à pouvoir se nourrir et se loger. Est-ce la bonne formule ? Est-ce que cela doit être autre chose ? Le débat est ouvert et ne part pas avec des dogmes. Il n’est enfermé dans aucune certitude mais il nous laissera l’occasion de pouvoir débattre sur ces éléments fondamentaux pour recréer de la cohésion sociale.

2. Le 2e thème concernera le bouclier fiscal. Aucun travailleur ne devrait payer plus de 33% d’impôts par rapport à ses revenus. Ce bouclier fiscal s’oppose aux gouvernements « taxes, taxes, taxes », comme le fait le gouvernement bruxellois avec la taxe kilométrique, ou aux propositions de certains visant à taxer plus, dans un des pays les plus taxés du monde, dans le 2E pays d’Europe qui taxe le plus le capital, dans un pays où la taxation du capital a été multipliée par 8 ces dernières années. Certains voudraient encore aller plus loin. Je ne sais pas dans quelle poche ils pourraient encore aller tant les classes moyennes et populaires croulent sous le fardeau fiscal avec un Etat insuffisamment efficace. Ce bouclier fiscal vise aussi à s’opposer à un phénomène qui considère qu’on pourrait encore taxer davantage ces classes moyennes et populaires. Nous sommes à la 6e place européenne des pays les plus taxés en matière de travail, à la 2e place pour la fiscalité globale. Je crois que la démonstration ne doit pas être plus longue pour nous convaincre que nous devons baisser l’impôt.

3  Mais pour cela il faut aussi un Etat plus efficace et inclusif, c’est-à-dire un Etat où l’ensemble des ressources doit être dédiée au service du citoyen, et pas à de la bureaucratie ou de la charge administrative. Uniquement au service des citoyens et en particulier au service des plus faibles et des valeurs qui nous tiennent le plus à cœur comme l’enseignement.

4. Le 4e thème concernera la convergence des statuts. Aujourd’hui une heure de travail ne vaut pas la même chose pour tout le monde. Faut-il un seul statut ? On pourra en débattre, mais il faut en tout cas faire en sorte que tous les travailleurs soient récompensés de manière juste et égale par rapport aux charges de travail qui sont pour le moment partagées par des gens qui, parfois en vertu de statuts différents, ne gagnent pas la même chose et n’ont pas les mêmes cotisations sociales et couvertures sociales pour le même travail effectué.

5.  Le 5E thème concernera l’évaluation des politiques publiques. A chaque fois qu’un gouvernement met des moyens sur la table, ces moyens génèrent toujours une réaction. La question à se poser est de savoir si cet argent a été utilisé au mieux. Ne pouvait-on pas avec le même montant s’engager sur d’autres types de politiques, plus efficaces ? Sans avoir cette facilité de dire au terme de la dépense « Regardez, on a quand même fait quelque chose ».

La Belgique en 2030 est une chose mais il y a aussi nos défis immédiats et à court terme.

  1. Le premier c’est Bruxelles, région-capitale, importante pour les bruxelloises et bruxellois, mais aussi pour toute la Belgique tant c’est un moteur économique et une vitrine internationale. Le gouvernement bruxellois « taxes, taxes, taxes » se fourvoie.

“Notamment dans une fiscalité sur la mobilité qui va toucher les classes moyennes et populaires, et encore renforcer la pression sur celles et ceux qui travaillent et sont les moteurs de notre pays. Nous ne pouvons pas l’accepter.”

  1. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut rien faire. Il faut favoriser le développement des transports en commun, qui n’a été que trop peu développé ces 20 dernières années, il faut des pistes cyclables respectueuses des automobilistes, il faut permettre la multimodalité. Ce n’est pas en opposant les usagers les uns aux autres que l’on élabore une politique de mobilité. Ce n’est pas non plus en faisant des effets d’annonce dans une même formation politique : entre certains qui considèrent que la nouvelle fiscalité doit être pour tout de suite ou d’autres, tellement généreux, qui vous invitent à prévoir cette fiscalité pour la prochaine législature, certainement pour passer un cap électoral. Ce n’est pas notre vision. Ce n’est pas notre vision non plus de ne pas soutenir les indépendants. A Bruxelles, pour le même restaurant, les aides maximales sont à 7000 euros alors qu’elles montent à 14000 en Wallonie, le double, et elles sont encore accentuées pour les traiteurs qui subissent l’arrêt des événements. Voilà la touche libérale dans un gouvernement. C’est ça la différence, avec le ministre wallon de l’Economie Willy Borsus, quand un libéral se bat dans un gouvernement pour obtenir des aides et soutenir celles et ceux qui sont le moteur de notre économie, les créateurs de richesse.
  2. Le 2e enjeu, c’est la vaccination. Nous l’attendons tous. Elle est décriée par certains mais apparaît comme le seul moyen pour retrouver nos libertés. C’est la raison pour laquelle le Mouvement Réformateur souhaite que la plupart de la population puisse être vaccinée pour cet été. Nous devons reprendre la vie normale en juillet, août, septembre, pour redémarrer l’année scolaire, envisager les fêtes de fin d’année, pour se retrouver, retrouver cette liberté d’entreprendre, de créer, de s’aimer, de se rencontrer, d’échanger. Pour cela, nous devons beaucoup plus nous appuyer sur les médecins de famille, les généralistes, ceux qui sont à nos côtés au quotidien pour nous soigner. Ceux qui connaissent le mieux la santé des Belges pour être à leur contact chaque jour. Pour ceux qui n’ont pas de médecin généraliste, ce qui est une réalité à Bruxelles où 50% des gens n’ont pas de médecin de famille, il faut s’appuyer sur les bourgmestres qui ont un CPAS, des hôpitaux, les registres de population et un maillage local qui leur permet d’être au plus près. Cette proximité est importante en matière d’organisation et de confiance. Le mot d’ordre sera d’ailleurs la confiance, entre les gouvernements, le monde scientifique, les citoyens et le monde médical, que je remercie encore une fois pour ses efforts au quotidien.
  3. Le 3e enjeu, c’est la relance. On nous parle bcp des 5,9 milliards de l’Union Européenne. Peut-on se contenter de ce montant ? Certainement pas. Il est important, son partage et son affectation aussi. Mais nous devons voir plus loin et faire preuve de plus d’ambition pour nos Régions et notre pays, avec un investissement qui doit pouvoir aller jusqu’en 2030, avec des montants plus importants, avec, comme c’était prévu dans le Plan National pour les Investissements Stratégiques de Charles Michel, la mobilisation des acteurs privés. A l’époque, le montant annoncé était compris entre 144 et 155 milliards d’euros. Voilà un effet de levier, voilà une mobilisation de l’ensemble des acteurs qui ne doit pas se cantonner à une poche d’oxygène bienvenue de l’Europe mais qui doit voir plus loin et avoir confiance dans les acteurs belges : les start-ups, les PME, les indépendants, les grandes entreprises, les universités, les syndicats et l’ensemble des citoyens qui aujourd’hui veulent s’engager pour notre pays. La consultation nationale du MR sera aussi utile pour ce plan national d’investissement.

A ce titre, le Mouvement Réformateur s’ouvre puisque l’ensemble des débats se fera avec l’ensemble des acteurs de la société, à l’image de la rencontre et de la volonté commune avec Robert Vertueneil de rédiger un nouveau contrat social. J’espère que ses successeurs feront preuve de la même ouverture d’esprit, de la même volonté, de la même bienveillance pour agir dans l’intérêt commun, quelles que soient nos étiquettes et nos appartenances, avec un seul objectif :

“Faire grandir la Belgique, la mettre à la place qui est la sienne, le top européen, comme ce fut le cas lors des trois révolutions industrielles précédentes.”

Ces dernières années, le Mouvement Réformateur a souvent été perçu comme un parti de gestion, compétent sur le développement économique, les enjeux fiscaux et la bonne gestion, ce qui est fondamental car on ne peut laisser un fardeau peser sur la jeune génération. Nous ne pouvons pas laisser une dette insoutenable. Pour cela, nous devons agir, être créatifs et intelligents. Bien sûr, les investissements publics sont nécessaires et l’ont toujours été. Le MR ne s’est jamais opposé à un Etat stratège et régulateur. Mais nous ne voulons pas d’un Etat imprudent, cigale, un Etat qui considère qu’il n’y a pas de demain et ne pense pas aux plus jeunes. A ce titre, les dépenses engagées pour lutter contre le Covid, les mesures de relance, doivent être ciblées au mieux. L’enjeu décisif sera de choisir les secteurs, comme l’intelligence artificielle en matière de santé, qui nous permettront à la fois de développer le bien-être et aussi d’investir dans des secteurs économiques qui permettront à la Belgique de se développer et d’être un acteur leader sur le plan mondial dans des secteurs à forte valeur ajoutée. Il ne faut pas non plus laisser croire que l’on pourrait avoir une dette qui ne sera jamais remboursée et que l’argent est gratuit. Il faut faire preuve de responsabilité. C’est un engagement que nous prenons à l’égard des générations futures.

Je voudrais conclure avec un mot plus personnel sur l’aspect psychologique, le bien-être et le bonheur. Car finalement, pourquoi fait-on cela ? Quel est le sens de la politique, sinon d’améliorer le bien-être et de créer les conditions qui permettent le bonheur? Je n’ai certainement pas à décider de ce qu’est le bonheur. C’est pour cela que nous croyons en la liberté. C’est à vous de déterminer ce qui vous rend heureux. Mais c’est à l’Etat de permettre que vous puissiez poser vos choix. Je sais que, en regardant cette séance de vœux, bcp d’entre vous souffrent de l’absence de contacts sociaux, de la peur de l’avenir pour leur commerce, leur emploi, leurs enfants. Ma responsabilité et mon engagement, avec l’ensemble des élus MR, c’est de tenter de faire en sorte que demain soit meilleur qu’aujourd’hui. Avec des individus de bonne volonté, c’est toujours possible, raison pour laquelle notre mouvement se veut tourné vers l’avenir et ouvert.

“Nous avons tous nos qualités et nos défauts. L’année a été extrêmement mouvementée. Il y a eu des vents favorables mais aussi des vents plus difficiles et des mers troublées. Mais à chaque fois, nous avons fait face en équipe, en commun. J’aime ce pays, j’aime ce parti qui fête ses 175 ans, et c’est un honneur pour moi de le présider en cette année pas comme les autres qui nous permettra de redéployer notre projet.”

L’ensemble des élus, des militants, des collaborateurs, y mettent tout leur cœur. Rien ne serait possible sans eux. Je vous remercie vous, derrière votre écran, de nous soutenir, de nous pousser, de nous critiquer. Cela nous permet d’être chaque jour attentifs à délivrer le meilleur de nous-mêmes, à délivrer ce que nous avons de mieux : notre volonté, notre détermination, notre cœur à l’ouvrage.

Vous devez être fiers d’être des libéraux, fiers de porter la seule philosophie politique qui a fonctionné dans l’Histoire. Pour terminer, je vous souhaite simplement une libre et douce année 2021.