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Les membres du MR ont unanimement approuvé les déclarations de politique régionale et communautaire. Georges-Louis Bouchez et toute l’équipe du MR travaillent sans relâche depuis les élections pour établir une trajectoire budgétaire solide et réenchanter la Wallonie et la FWB. Les réformes sont en cours car les citoyens ont eu le courage de vouloir du changement pour que leur avenir s’éclaire.

 

Discours du Président – Charleroi – Salle Zénobe Gramme

 

Ça fait chaud au cœur, ça fait très chaud au cœur ici, au cœur de Charleroi pour pouvoir avoir ces applaudissements, et ces applaudissements, ils nous sont adressés aujourd’hui, mais ils nous sont également adressés, puisque cette victoire, ça a été l’engagement de nombreux candidats, 376 en tout, ça a été l’engagement de plusieurs milliers d’adhérents, qui sont toujours plus nombreux, puisque je peux vous dire qu’aujourd’hui, Nous avons autant de membres que sur toute l’année passée, qui elle-même était une progression sur les années antérieures.

Et donc de plus en plus, le mouvement réformateur est ce grand parti populaire que nous avons souhaité. De plus en plus, le mouvement réformateur convainc, convainc dans des zones où nous n’avions pas été présents, convainc dans des zones où on nous a souvent dit que c’était impossible.  Et avant de vous présenter cet accord de gouvernement, qui est extrêmement ambitieux, je pense que vous avez déjà pu voir quelques éléments, je tiens à vous faire passer un message sur le sens de cette victoire.

Cette victoire elle prouve une chose : c’est qu’il n’y a jamais rien d’impossible.  Alors souvent, on a tendance à le dire presque pour se rassurer.Et aujourd’hui, les faits sont en train de le prouver. de le mettre en oeuvre. Mais il sera possible de le mettre en oeuvre à une seule condition. C’est celle de l’engagement de chacune et chacun.

Au sein des gouvernements, au sein des parlements, au niveau local, et j’y reviendrai compte tenu des échéances qui nous attendent, mais aussi auprès de chacune et de chacun d’entre nous. Parce que je vous le dis déjà, ces cinq prochaines années, ce seront des années sur le terrain. Parce qu’il faudra expliquer nos efforts. Il faudra faire remonter le ressenti. Il faudra faire en sorte de convaincre ceux qui ne le sont pas. Il faudra également être en capacité de montrer à quel point le chemin que nous donnons à la Wallonie est le chemin du redressement. Et donc, oui, les cinq prochaines années, il ne suffira pas d’adopter de beaux décrets. Il faudra, pour qu’elles soient, pour que ces décret soit mis en œuvre, cette volonté de changement, cet espoir que l’on a fait naître dans la population, si on veut le garder, nous devons à tout prix être constamment au présent de nos concitoyens.

Nous devrons systématiquement entretenir cette flamme et cette volonté de changement parce que l’élément principal à retenir, c’est que nous ne réformerons pas la région contre les gens.  Nous réformerons cette région avec les gens, avec les instances, avec les structures, parce que plus que jamais, notre projet est un projet d’espoir, de développement, de déploiement, que nos concitoyens ont choisi clairement.

Notre victoire a soulevé un sentiment positif, un espoir comme je pense que nous n’en avons jamais vu au préalable. C’est une véritable échappe des plombs qui a disparu.  C’est aujourd’hui cette idée selon laquelle la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles et bientôt Bruxelles ne seront plus regardées mais au contraire seront vues comme les régions à la pointe. Regardez si vous en avez l’occasion la presse flamande, lisez ces titres qui annoncent la fin de l’état PS, le retour de l’espoir, cette Wallonie qui va enfin entrer dans le XXIe siècle.

Alors pour faire cela, il faudra, j’ai dit mon travail, mais il faudra aussi ne pas trembler, parce que bien sûr, le changement, amène toujours des oppositions.

Mais l’aspiration se fait sentir. Et pourquoi elle se fait sentir ? Elle se fait sentir parce que c’est le moment pour jamais pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles de redresser son budget, de changer enfin ses gouvernances, d’augmenter son taux d’emploi, de permettre la baisse de la fiscalité qui étouffe aujourd’hui nos concitoyens, de faire en sorte d’arrêter avec le fait prince de permettre un développement du territoire qui soit harmonieux, d’amener enfin nos régions, quelles que soient les provinces, à regarder l’avenir avec enthousiasme, à regarder l’avenir avec ferveur.

Ça a été ça, notre volonté, lors de la rédaction de cet accord de gouvernement, de ces deux accords de gouvernement, mais plus que ça. Ces accords de gouvernement, et on va rentrer dans le détail, ils sont marqués par une chose, c’est la fin des tabous. Il n’y a pas de tabou à avoir dans la gestion publique. Notre seul objectif doit être le bien-être de nos concitoyens. Et je revendique la volonté de cet accord, c’est en fait de rendre les gens plus heureux, de rendre les gens plus enthousiastes.

C’est pour ça que cet accord de participation est disruptif.  Mais il n’est pas disruptif pour vexer, choquer ou entraver. Il est disruptif parce qu’en fait, la Wallonie a tous les atouts pour être une région phare d’Europe. Mais aujourd’hui, ses atouts ne se développent pas. Parce que ces fameux tabous, cette fameuse chape de plomb a pesé sur nos régions durant trop d’années.

Alors aujourd’hui, mesdames et messieurs, je vous demande une chose, c’est d’abandonner tous vos tabous, tous vos a priori, et de simplement vous dire que ce qu’on se disait discrètement, vous savez, cette petite discussion où on se dit « Ah oui, mais c’est ça qu’il faudrait faire, mais bon, c’est compliqué, c’est ça qu’il faudrait dire, mais les gens ne sont pas prêts à l’entendre, c’est ça que l’on devrait adopter ». Mais bon, on a peur des grèves. Toutes ces choses, vous devez oublier. Parce qu’aujourd’hui, mesdames et messieurs, dites-vous bien une chose, la Wallonie et Bruxelles, les gens qui y habitent, les Wallonnes, les Wallonnes, les Bruxelloises et les Bruxellois, ils ne craignent pas le changement, mais ils l’attendent.

Et ce changement, c’est nous qui allons l’incarner ! Alors, il est temps, parce qu’il est vaste, de rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire que vous présentez l’accord sur lequel vous allez devoir vous prononcer  est disponible en intégralité sur notre site internet.

 

Présentation des déclarations de politique régionale et communautaire

Approbation à l’unanimité !

 

Pour conclure, j’appelle les partis politiques qui sont susceptibles de rejoindre ce gouvernement à arrêter de se cacher derrière le prétexte d’arrêter de tourner en rond.

Non, attendre les élections communales n’est pas une possibilité. Attendre les élections communales, c’est le choix de l’irresponsable, lorsque l’on sait que la Belgique devra, à la fin du mois de septembre, remettre une trajectoire budgétaire à la Commission européenne et que Bruxelles, aujourd’hui, a certainement la trajectoire la plus inquiétante.

Alors vraiment, aujourd’hui, je voulais profiter de ce congrès, et avant de conclure, je vous dis ce que j’ai à vous dire : pour faire appel à la responsabilité, on arrête les jeux électoraux, on se met au travail !