Discours Olivier CHASTEL
Jodoigne, le 1er mai 2016
Mesdames, Messieurs,
Très chers militants,
Bienvenue à Jodoigne, en terre libérale, à l’occasion de la fête du travail.
Quel plaisir de nous retrouver aujourd’hui, entre amis, en famille. Ces retrouvailles sont importantes. Elles nous permettent de recharger nos batteries, de reprendre de l’énergie, de resserrer les liens dans une ambiance à la fois conviviale et amical.
Si nous sommes rassemblés aujourd’hui, c’est parce que nous défendons la liberté et voulons assurer un meilleur avenir à notre société.
Nous sommes ici parce que nous sommes des optimistes, parce que nous avons confiance, parce que nous croyons à la justice, à la sécurité, au progrès économique et social, parce que nous défendons la liberté dans toutes ses dimensions, plus simplement, parce que nous sommes engagés pour l’avenir.
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Les dernières semaines ont été particulièrement douloureuses. Nous avons été confrontés directement à l’innommable et à la barbarie la plus abjecte. Des terroristes ont causé la mort de nombreux innocents. Des familles sont brisées. Dans des lits d’hôpitaux, des hommes et des femmes tentent de se reconstruire. Nous leur rendrons hommage dans quelques instants.
Je souhaite répéter mes remerciements, nos remerciements, aux services de secours et de sécurité qui ont œuvré dans un contexte extrêmement difficile, démontrant leur professionnalisme et leur dévouement.
Des candidats terroristes sont traqués, débusqués afin de prévenir, autant que possible, un nouveau drame. La justice doit les traiter sans complaisance, juger les coupables et leurs complices de façon exemplaire.
Je tiens aussi à saluer l’action du gouvernement dirigé par Charles Michel. Il a montré un sang froid exceptionnel, faisant face à une situation aussi inédite que dramatique, avec rigueur, sérieux et intelligence, avec le souci permanent d’assurer la sécurité de tous, de garantir l’état de droit et de préserver nos libertés.
Mesdames, Messieurs,
Fin février, en radio, dans une série de magazines et sur internet, des citoyens ont témoigné de l’impact des mesures décidées par le gouvernement fédéral sur leur vie quotidienne.
Véronique, originaire d’Enghien, professeur de néerlandais touche depuis ce mois de janvier 51 euros de plus chaque mois. Pour Fabrizzio, instituteur à Namur, c’est 63 euros en plus. Et pour Géraldine, jeune employée à Bruxelles, c’est 67 euros par mois qu’elle gagne en plus, soit 800 euros par an.
Notre campagne « A vous de juger » a connu un succès éclatant, poussant syndicats et partis d’opposition à revoir le ton et la forme de leurs actions contre le gouvernement.
Dire que nous « volons les travailleurs » alors que leur compte en banque prouve le contraire est évidemment difficile à soutenir.
Ils sont des millions à avoir concrètement bénéficié des toutes premières mesures du tax shift, celles qui améliorent le pouvoir d’achat. Nous vous l’avions promis, nous l’avons réalisé. C’est cela l’essence du mouvement réformateur : les réformes annoncées, nous les menons à bien.
Et quand Jean-Marie, le patron de la société « Le Bois Emoi » et Philippe, le gérant des « Bons Plaisirs » expliquent comment les mesures du gouvernement fédéral leur ont permis d’engager leur premier employé, je me dis que nous sommes dans le bon.
Comme Jean-Marie et Philippe, rien que sur les deux premiers mois de cette année, ils sont 630 en plus qu’en 2015 à avoir franchi le pas de leur premier engagement grâce à la diminution des charges sur le travail et singulièrement notre mesure « zéro cotisation » sur le premier emploi.
La première priorité du gouvernement, l’emploi, se concrétise donc dans des mesures qui nous touchent tous. Certains qui voient leur pouvoir d’achat augmenter ou qui décrochent un emploi et d’autres parce qu’ils peuvent faire grandir leur entreprise.
Un signe qui ne trompe pas non plus : on n’a jamais créé autant d’entreprises dans notre pays que ce premier trimestre 2016 !
Comment, par ailleurs, ne pas saluer la volonté sans faille du gouvernement fédéral de lutter efficacement et durablement contre le dumping social, notamment en réformant la loi sur les marchés publics et en renforçant massivement les moyens de contrôle des travailleurs détachés.
Le gouvernement consacre toute son énergie à poursuivre ces réformes indispensables. Une nouvelle étape sera franchie ce printemps, en concertation avec les partenaires sociaux: Notre droit du travail sera modernisé, adapté au 21e siècle.
L’annualisation du temps de travail, la possibilité de don de jours de congé à un collègue qui a un enfant gravement malade, la modernisation du système des heures supplémentaires, la fixation d’un cadre juridique au télétravail, la création d’un compte-carrière… Ces mesures bénéficieront directement aux travailleurs.
Aux parents qui connaissent la garde alternée par exemple, en permettant de travailler plus une semaine et moins l’autre pour autant qu’au bout de l’année, ils prestent une moyenne de 38 heures semaines, parce que la règle reste bien celle-là !
Ca, c’est du concret, cela nous concerne au plus près dans notre vie quotidienne. Ces réformes renforcent la liberté et profitent autant aux employeurs qu’aux employés. Elles sont d’essence libérale et nous les soutenons pleinement parce qu’elles dynamisent l’emploi.
En ce jour de fête du Travail, nous pouvons nous en réjouir. Car toute mesure qui permet de développer l’emploi, est une garantie pour l’avenir. Chacune de ces mesures renforce nos protections sociales. Préserver notre sécurité sociale, garantir l’avenir des pensions, de nos soins de santé et améliorer le bien-être de nos concitoyens. C’est là que réside le sens de notre action.
Le gouvernement poursuivra dans cette volonté de moderniser notre société. Par ailleurs, le dernier conclave budgétaire a confirmé que nous maintenions le cap vers un retour à l’équilibre de nos finances publiques
Mesdames, Messieurs,
Notre pays vient de connaître des heures parmi les plus sombres de son histoire. J’en ai évoqué les éléments les plus visibles tout à l’heure. Ces événements nous poussent à poursuivre les efforts en matière de sécurité.
Depuis les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, puis de Paris en novembre dernier, le gouvernement a initié trente mesures très concrètes en vue de mobiliser notre armée et de renforcer notre police, nos services de renseignement, notre justice, et donc notre sécurité. Un montant de 400 millions d’euros a été libéré pour soutenir cette démarche.
Ces mesures sont pour la plupart déjà d’application mais elles doivent toutes se concrétiser le plus rapidement possible. Chacun doit le comprendre. Nous ne pouvons plus accepter de tergiversations comme par exemple pour l’extension de la garde à vue pour des faits terroristes.
La sécurité est à nos yeux la première des libertés.
Mais notre liberté de nous déplacer, de travailler, de voyager, d’aller à l’école doit être garantie. Et elle le sera.
Notre responsabilité est d’assurer cette sécurité qui nous est si chère, tout en garantissant le cadre qui préserve nos valeurs. Nous y associons tous ceux qui y adhèrent, qui veulent mettre leur énergie au développement d’une société sûre et libre.
Le gouvernement l’a bien compris. A la suite des attentats, notre Premier ministre a rappelé cet engagement.
Depuis, Charles Michel a obtenu une déclaration commune du gouvernement fédéral, des cultes reconnus et de la laïcité pour, je cite : « réaffirmer notre engagement de construire ensemble et de ne pas transiger sur nos valeurs fondamentales ».
Chrétiens, musulmans, juifs et laïques, ensemble rappellent « les principes fondateurs de notre société ». Ces principes, disent-ils, comme la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la liberté d’expression, la lutte contre les discriminations, la liberté de croire et la liberté de ne pas croire mais aussi l’indispensable égalité entre les hommes et les femmes ne sont pas négociables. Ni aujourd’hui. Ni demain » – Fin de citation.
Mesdames, Messieurs,
Le travail accompli dans ce cadre par le gouvernement est exemplaire. Il suit une approche ferme, juste, inclusive et respectueuse de l’identité de chacun. Je tiens, en votre nom à l’en remercier.
Oui, nous soutenons cette approche, mais soyons très clair : les ennemis de nos libertés ne sont pas les bienvenus dans nos villes et nos communes.
Nous serons intransigeants contre toute atteinte à nos valeurs. Nous ne nous contenterons pas de déclarations de principe aussi fortes soient-elles.
L’exercice des libertés se vérifie au travers d’actes quotidiens dans nos quartiers, dans les écoles ou dans les clubs de sport.
Nos valeurs sont intangibles.
La liberté est notre combat.
Nous le gagnerons.
Chers amis de l’Open-VLD,
Merci d’être présents cette année encore à Jodoigne pour cette Fête du Travail. Je sais combien notre partenariat est fort. Nous sommes l’axe de stabilité de ce gouvernement. Que ce soit en matière de sécurité, face aux enjeux socio-économiques, dans la gestion des finances publiques, dans les réformes menées dans la sécurité sociale, dans nos actions concrètes en faveur des PME et des indépendants, dans notre volonté permanente de dialogue avec les différents acteurs de la société, nous montrons l’exemple, nous traçons la ligne, nous bâtissons un Etat plus performant, plus dynamique et plus moderne.
Chère Gwendolyn, ta présence ici me touche particulièrement. Elle renforce nos liens d’amitié, et consolide notre action commune.
Mesdames messieurs,
Vous l’avez compris, mon message, aujourd’hui, est un message positif et tourné vers l’avenir. Un message rassembleur et de confiance.
Nous libéraux, nous ne sommes pas dans le déni, dans une dynamique du refus des réalités, dans une posture théâtrale parfois mensongère et souvent anxiogène.
Nous, libéraux, pratiquons un langage de vérité, nous sommes dans l’action, une force de proposition consciente de nos responsabilités et des attentes de nos concitoyens.
Mes chers amis,
Gardons confiance. Confiance en nous-mêmes. Confiance en l’avenir.
Notre mouvement est la seule formation politique francophone capable d’assurer les réformes dont notre pays a besoin tant sur le plan économique et social, que dans le registre de la sécurité. Unis et rassemblés, nous formons une force unique.
Notre pays, ses habitants, sa jeunesse ont besoin de notre optimisme, de notre dynamisme, de notre foi en l’avenir. Ils comptent sur nous.
Cette énergie optimiste et positive qui nous habite aujourd’hui, diffusons-là autour de nous, dans nos familles, dans nos communes, dans nos entreprises. Soyons fiers. Soyons contagieux.
Ouvrons-nous aux autres. Expliquons notre action, encore et encore, inlassablement. N’hésitez pas à vous adresser au cœur des Wallons et des Bruxellois, à les toucher par votre témoignage.
C’est ainsi que nous serons de plus en plus nombreux, de plus en plus confiants et que nos régions et notre pays se redresseront.
Bonne fête du travail à tous.
Vive le Mouvement réformateur !